Les étudiants de l’université du Burundi en Bac II se lamentent : ils disent qu’ils n’ont pas encore reçu leurs prêt-bourses depuis 6 mois. Ils affirment vivre dans des conditions intenables, selon ces derniers, il est difficile de suivre régulièrement les cours.
« Le prêt-bourse est à 60 mille BIF par mois, cela fait 6 mois que nous attendons mais en vain », déplorent quelques étudiants en Bac II rencontrés.
« Ce prêt- bourse était censé nous aider à couvrir les dépenses liées à la survie, mais au vu de la cherté vie actuelle, avec la hausse des prix généralisée, ce montant ne suffit même pas et pire encore, il arrive qu’il soit versé avec un grand retard », se désole un autre étudiant.
Moi par exemple, raconte-t-il, j’ai été chassé de deux maisons dans moins d’une année parce qu’il m’est difficile de payer le loyer, je suis endetté ici et là, mes colocataires commencent même à se lasser et douter de moi car je ne contribue plus pour la ration. « Et à chaque fois qu’on demande ce qui se passe, la réponse est toujours la même : il faut attendre ! »
Et c’est pareil pour un autre étudiant habitant dans le quartier de Kanyosha au sud de la ville de Bujumbura. Comme les étudiants ne vivent plus dans les campus, explique-t-il, se déplacer de Kanyosha vers le campus à pied par manque de moyens le matin et le soir ou même l’après-midi, me prend tout le temps que je devais utiliser pour préparer mes cours.
« Des fois, il arrive que je me retrouve dans l’impossibilité d’avoir un peu d’argent pour la photocopie des syllabus ». La plupart des étudiants approchés demandent que leur prêt-bourse soit majoré au vu du coût de la vie.
Selon le représentant des étudiants à l’université du Burundi, Révérien Bizindavyi, ces informations de 6 mois d’arriérés de prêt-bourse sont totalement fausses.
D’après lui, ces étudiants en Bac II ont reçu leurs prêt-bourses le 23 décembre 2022 et leur nouveau contrat de décaissement est sorti le 8 février 2023 et signé le 27 février de cette année.
« Il n’y a pas de retard car ils ont signé un contrat de 2 mois », fait-il savoir. Au contraire, insiste-t-il, ce qu’il faut réclamer, c’est que le prêt-bourse soit revu à la hausse. « C’est la seule réclamation fondée ».
Interrogé sur ces irrégularités, le responsable du Bureau des Bourses et Stages, dit qu’il n’a rien à ajouter à ce que le représentant des étudiants a déclaré.
Tout est question de priorité.
C’est déplorable de ne pas exploiter la force et la capacité cognitive de la jeunesse…
Les discours de nos dirigeants découragent….
Espérons un futur meilleur au travers le renouvellement de l’intelligence.
Mapoka,nous avons besoins des gents qualifiés pour les études des projets du développement.la fois passée ,.le Burundi a perdu une somme qui devait aider le développement du pays à cause du manque des projets qui sont bien préparés.le Burundi n’a pas d’ingénieurs qui peuvent faire des plans et diriger la renouvellement de l’airport a dit le ministre.le Burundi n’a pas d ‘ingénieurs qui construisent des routes.Le Burundi n’a pas des économistes et statisticiens qui peuvent calculer les salaires des fonctionnaires de l’état a dit le ministre. Donc l’éducation devait être la priorité pou promouvoir du development du pays.
Cher Jonh,
Vous avez bien compris l’ironie dans mon message précédent. C’est tout simplement dire que c’est une honte d’entre de la bouche d’un dirigeant oser dire qu’on n’apas besoin d’aller à l’école.
J’espèque que les jeunes bubundais comprennent qu’on ne peut pas preter attention aux dires des dirigeants pareils. Chers jeunes, qu’il pleuve ou qu’il vente, cherchez le savoir parce que l’état dans lequel se trouve le Burundi actuel est dû du fait qu’on a relegué l’éducation au second plan.
Ce qui se passe à l’université ni ibara. Il y a des affinités entre la soit-disante représentation des étudiants et le BBES. Mais c’est déplorable de voir quelqu’un qui préfère tuer la vie des autres kubera brochette de viande de porc avec une bouteille de bière bamuha à Kamenge.
BBS ni igiki rero pour les non-initiés?
C’est vraiment lamentable, pire encore « kurira atawe uyaha ».
Chers étudiants,
Ne perdez pas votre temps, ce n’est pas étonnant, l’enseignement n’est pas la priorité. Avez-vous besoin des études universitaires « mugukomanga iswa » disait l’autre ? Allez voir alleurs, circulez.