Seize étudiants du département des sciences infirmières ont été expulsés de l’Université de Mwaro, suite à leur refus du changement de nom du département. Le ministère de tutelle assure avoir pris la question en main.
Accusés de « perturbation des activités académiques et d’avoir menti et entaché l’honneur de l’université, l’administration n’ayant jamais pris la décision de changer le nom du département », les 16 étudiants du département de sciences infirmières en 2ème licence, qui ont représenté toute la classe (plus de 300 étudiants) pour s’opposer au changement de nom du département, sont expulsés de l’université le 6 janvier dernier. Ces étudiants rejettent les accusations portés par le rectorat.
Tout remonte au 3 novembre 2014. Selon le délégué de cette classe, l’administration de l’Université de Mwaro décide « subitement » de changer le nom du département de « sciences infirmières » en « soins infirmiers ». Les étudiants dudit département en 2e licence fustigent cette décision.
« Plutôt arrêter les études que changer de département »
« Nous ne rêvons même pas d’embrasser une autre filière que les sciences infirmières », martèlent ces étudiants expulsés. Selon ces derniers, il n’est pas seulement question de changer le nom, comme le dit leur recteur, mais tout le département. Et de signaler qu’à l’Université Espoir d’Afrique, ces deux filières existent séparément et sont tout à fait différentes. En outre, ils craignent que le titre de licencié ne leur soit refusé à la fin de leurs études, pour avoir suivi une filière non reconnue par le ministère de tutelle.
« Nous avons tenté, à maintes reprises, de demander une explication au rectorat en lui adressant des requêtes, mais ces dernières sont restées lettre morte », confie, non sans peine, Patrick Nkunzimana, délégué de ce département. Pour ce, ces étudiants décident de confier leur cause au ministère de l’Enseignement supérieur. Ils ont obtenu gain de cause. Dans son ordonnance du 15 janvier, le ministère de l’Enseignement supérieur ne reconnaît que le département des sciences infirmières.
Reste la question des 16 étudiants qui « croupissent dans la rue », alors que les autres suivent les cours. Interrogé, le secrétaire permanent au ministère de l’Enseignement supérieur dit que cette question sera résolue incessamment. Nous avons tenté de contacter le rectorat de l’Université de Mwaro, sans succès.
ntakindi iyi leta yotugirira kuko igizwe ibijuju gusa.mpejeje gusoma message ivuga rajabungo »qui est reellement rajabu?nivyaba ariko bimeze,nsanze twe na rajabu twobogora uburundisi et seulement ko ariko yoba amezemuvyo nasomye,nasomyemwo ibinivyo nafashee député Hussein RADJABU est imbu du patriotisme, il souhaite que les administratifs et les administrés changent de comportement les uns envers les autres pour qu’il y ait une harmonie sociale.et moi pierre,je suis plus que rajabu,sansoublier que nanka amacakubiri iyo leta iriko irigisha.rajabu nibamukuremuriyo prison.kandi,aho wosanga bamubitseyo kubera bari bazi yuko atamacakubiri yifuza.mubirabe neza.niko vyagenze kuri kagame na nyakwigendera rwigema.rwigema yashaka kwungubumwe nabahutu,ariko kagame ntiyabigomba,nico gituma yamwicishije.murakoze cane kugerageza gukuzayo rajabu,nkuko bikorerwa rugurika.
Oui, j’aborde dans le même sens, engagez un avocat et poursuivez ce recteur, quand les gens ne veulent pas écouter, la loi va les obliger à écouter la raison. Vous avez tout pour gagner ce procès, surtout avec la décision du ministère d’éducation supérieure.
Honte a ce recteur et bravo a notre Ministre de l’education.
Le dialogue n’est pas chose faite pour nous burundais, ok; mais je me dis qu’un recteur d’une universite peut avoir le soin de consulter son conseiller juridique (s’il en a un bien sur, hein faut pas gaspiller les sous nous sommes a Mwaro…) pour une pareille decision!!! Les etudiants, ont un bon sens superieur a celui de leur recteur semble-t-il. La sagesse n’est pas un truck Burundais finalement. Pas meme une suspension de quelques mois ou une annee, expluses! Fraper fort comme le fait le pouvoir. Subiza abo bana kwishule bige, baragutsinze, kwihenda birashika, ikibi nuguherayo. Chers etudiants, consultez un avocat pour une compensation proportionnelle (y aller doucement surtout).