Dans une correspondance rendue publique ce lundi 31 mars, plus de 200 étudiants demandent à la CNIDH d’user de son influence pour amener le ministre de l’Enseignement supérieur à une table de dialogue sur la bourse.
Ces étudiants de l’Université du Burundi (UB) et l’Ecole Normale supérieure (ENS) dénoncent une discrimination éducative. Ils se référent au décret-loi de février 2013 portant réorganisation de l’octroi de la bourse d’études et des stages et à l’ordonnance ministérielle y relative. Pour eux, ces textes sont en contradiction avec la Constitution en son article 53 et l’article 153 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme reconnaissant le droit à l’éducation pour tous. Ces grévistes s’insurgent contre l’incarcération de cinq de leurs collègues dans des conditions inhumaines.
Alors que le personnel des services académiques avait reçu l’ordre de ne pas communiquer les chiffres de la réinscription du lundi 31 mars, un des représentants des étudiants affirme que moins de dix étudiants se sont fait réinscrire.
L’aile Nditije de l’Uprona dénonce un manque de planification
L’Uprona accuse le gouvernement d’être incapable de résoudre efficacement cette question de la bourse des étudiants. « La cooptation des points des étudiants en dessous de la moyenne se fait de façon illogique », a indiqué Charles Nditije, président non reconnu par le ministère de l’Intérieur. Il affirme que les effectifs pléthoriques ne font qu’aggraver la situation. Pour lui, il est insensé que le gouvernement ait osé retenir plus de 18 mille lauréats pour l’année prochaine à l’UB, alors que durant les autres années, les effectifs variaient entre 6 et 8 mille étudiants.
Pire encore, le gouvernement n’a pas prévu de budget pour eux. L’ancien directeur de l’ENS y voit des visées électoralistes : « Le parti Cndd-Fdd veut ouvrir les portes à un grand nombre de lauréats pour la campagne électorale de 2015 ». Cependant, il reconnaît que la loi sur la bourse des étudiants mérite d’être retouchée. M. Nditije propose, par exemple, la mise en place du système prêt bourse. Mentionnons que la durée de réinscription se termine ce mardi 1 avril, selon la décision du ministre Joseph Butore.
Rappelons que la bourse des étudiants internes oscille autour de 9.000 Fbu tandis que les externes reçoivent près de 32.000 Fbu. Plus de 80% de ceux qui fréquentent l’UB et l’ENS viennent de l’intérieur du pays.
Ni mukumbure mureke kwibaza ko hari ico bazobamalira. Murabaza abo bari k´ubutegetsi uko babigenjenje kandi ata mashule menshi barinze kugira. Akalorero muragafise kandi nimwe mwabitoreye.
Après mille articles sur ce sujet, j’aimerais savoir ce que l’annulation de l’année académique. Est-ce réellement le fait de rendre nul l’année académique ou le simple de suspendre les activités pour une durée et de reprendre après par là ou on était? si ce n’est le premier cas l’année académique repartirait à zéro parce que et les enseignements et les évaluations ont été annulés; dans le deuxième cas il s’agit tout simplement d’un non sens. Et là j’aimerais avoir des éclaircissements de la part d’un juriste chevroné comme il y en a plein à la Fac de droit ( Mujos, Makoroka, Rwankara, Masabo, Egide, jean marie, Gérard………………………………;). Iwacu devrait éclairer l’opinion à ce sujet, et l’APUB prendre une décision conséquente, parce que c’est devenu une vielle rengaine que de proclammer que l’année est annulée, mais de reprendre par là où on était en violation de la loi sur la nullité des ……………
A bon entendeur Salut.