Andris Piebalgs, le Commissaire européen au développement qui a fait l’annonce ce vendredi 22 février à Bujumbura a aussi parlé des droits publics ...
<doc7206|right>Le Burundi bénéficiera d’un nouveau projet d’une valeur de 18 millions d’euros pour renforcer la sécurité alimentaire. Les régions de l’Imbo et Kumoso sont les plus concernées car étant les plus touchées par l’insécurité alimentaire alors qu’elles possèdent un grand potentiel de production. L’annonce a été faite par Andris Piebalgs à la Résidence du Délégué de l’Union européenne, alors que le Commissaire clôturait sa visite de deux jours au Burundi (du 21 au 22 février 2013) : « Environ 20.000 ménages et 80.000 enfants qui souffrent de la malnutrition bénéficieront de ce projet. »
Le second projet lancé par le Commissaire européen au développement qui s’élève à 50 millions d’euros vise à fournir de l’énergie durable à un million de Burundais, essentiellement ceux des zones rurales. Par ailleurs, l’Union européenne s’engage à soutenir les commerçants qui ont perdu leurs marchandises et va contribuer dans la construction du marché central : « 5 millions d’Euros seront disponibles pour la reconstruction d’un nouveau, mais nous devons avoir du gouvernement un plan d’utilisation avant le décaissement. »
Andris Piebalgs, reçu par Pierre Nkurunziza, a aussi rencontré le 2ème vice-président, les ministres des Finances, de la Santé, de l’Agriculture et les représentants de la société civile. Il a également visité l’ancien marché central de Bujumbura, s’est aussi rendu dans certaines communes de la province Bururi comme Mugamba et Rumonge pour voir l’état d’avancement des projets financés par l’Union européenne.
Et il n’a pas manqué de commenter la marche « Libérez Ruvakuki » de ce mardi 19 février, se disant « choqué par la violence de la police envers les journalistes qui manifestaient pacifiquement. J’espère que c’était un incident, un acte qui n’est pas prémédité. »
Et au Commissaire de préciser qu’il « attend ce qui se passera lors de la marche manifestation de ce mardi 26 février. » Car « la liberté de la presse et la société civile constituent une richesse pour le pays. » Et de préciser que pour tous les financements évoqués plus haut, « l’Union Européenne demande aux autorités burundaises de mettre en place un espace politique inclusif, notamment dans la préparation des élections de 2015. »