La Présidente de la Commission de l’Union africaine, le Dr Nkosazana Dlamini-Zuma, a sorti un communiqué, ce mercredi 4 novembre 2015 dans lequel elle réitère la profonde préoccupation de l’UA au sujet de la situation prévalant au Burundi.
Dans ce communiqué, Elle dit prendre note de la poursuite des actes de violence et l’augmentation des déclarations susceptibles d’aggraver encore la situation actuelle et créer les conditions d’une plus grande instabilité, avec des conséquences dévastatrices pour le Burundi et la région tout entière.
En outre, elle exprime sa vive condamnation de tous les actes de violence et les violations des droits de l’homme, ainsi que de toutes les déclarations qui peuvent envenimer la situation.
Dans ce contexte, la Présidente de la Commission rappelle à toutes les parties prenantes que le conseil paix et sécurité de l’UA, lors de sa 551ème réunion, tenue le 17 Octobre 2015, a décidé, à appuyer des efforts visant à trouver une solution rapide et consensuelle à la crise que connaît le Burundi, d’imposer des sanctions ciblées à l’encontre de tous les acteurs burundais dont l’action et déclarations contribuent à la persistance de la violence et entravent la recherche d’une solution.
La Présidente de la Commission souligne, une fois de plus, que seul un dialogue inclusif, de l’ensemble des acteurs burundais, va permettre au Burundi de surmonter tous les défis et empêcher une situation qui sape totalement les gains réalisés depuis la signature de l’Accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation. Elle exhorte les autorités burundaises et autres acteurs concernés à faire preuve du sens des responsabilités que les exigences de la situation et de placer l’intérêt du peuple burundais au-dessus de toute autre considération.
Enfin, Le Président de la Commission réitère le soutien de l’AUA aux efforts de médiation menés par Le Président Yoweri Museveni de l’Ouganda, au nom de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), et demande instamment le gouvernement du Burundi et tous les autres acteurs concernés de lui prêter leur pleine collaboration.
Les discours oui, mais il faut absolument des actions concretes si du moins l’intention est d’arreter les violences. En effet, depuis Avril 2015, auccun des discours de l’ONU, l’UA, l’EAC et de l’UE n’ ont jamais ete respectes. Par contre, les assassinats se multipient sans cesse, la violence, la force, l’injustice et la torture sont de plus en plus utilisees pour convaincre ce 3 e mandat. Si l’UA est sincere, qu’elle envoie une force pour proteger la population civile. Le Burundi a aussi envoye ses propres militaires et policiers pour defendre la paix dans d’autres pays, pourquoi pas ici chez nous?
Mon commentaire n’est qu’un regret à voir le cap franchi par les violences au Burundi et que face à cela, l’UA ne fasse que écrire des discours. Le monde nous a abandonnés.
C’est la politique, ils savent que le gouvernement est illégal, mais ils continuent de dire qu’il y ait des négociations entre les parties, donc ils estiment qu’il y a possibilité de négocier, cela veut dire qu’ils reconnaissent que Le gouvernement est susceptible de négocier, donc il est légitime , ils ne se prononcent pas vraiment,et puis ils soutiennent les efforts de Museveni, et qu’est-ce qu’il a déjà fait jusqu’à maintenant pour parler d’efforts. Tous disent la même choses, même formule, comme s’il n y a rien à dire, ils parlent pour ne rien dire, et comme ça on ne dira pas qu’ils n’ont rien fait.
Mais on saura tôt ou tard cette attitude de ces institutions internationales
Des innocents continuent à mourir au vu et au su de la communauté internationale, mais cette dernière se limite á exprimer ses préoccupations sans pour autant passer à l’acte.
La communauté internationale doit intervenir le plus tôt possible pour protéger la population.
Le Burundi est déjà immergé dans une guerre civile, et le gourvenement seul est incapable d’en faire sortir tant que Nkuruzinza ne renonce pas à son troisième mandat, jugé par l’opposition et la société civile comme illégal. Des innocents continuent à mourir, partout c’est la peur au ventre, il faut alors que la communauté internationale passe des paroles aux actes.