Lancement ce 02 avril 2024 de la formation sur l’entrepreneuriat avec zéro capital extérieur. Un atelier organisé par le bureau de UNFPA au Burundi sous le parrainage du ministère chargé de la Jeunesse, en partenariat avec FAFEDE (Fondation Africaine pour l’Entrepreneuriat et le Développement économique), PAEEJ , BIJE, BIDF et BIESO. Objectif : donner aux jeunes burundais des techniques d’entamer une entreprise sans forcément faire recours aux investissements ou dettes extérieurs dont la banque.
Environ 350 jeunes entrepreneurs issus de toutes les provinces du pays avaient pris part à cette formation. Judicaël Elidje, représentant résident de l’UNFPA au Burundi a expliqué que cette formation a pour but d’offrir à ces jeunes des notions entrepreneuriales en commençant avec ce qui est à leur disposition. Et de déplorer que la plupart de jeunes ont peur de se lancer dans l’entrepreneuriat en voulant commencer avec de grandes choses.
« C’est regrettable de voir un ingénieur en agronomie passer trois ans sans emploi alors que ces parents disposent déjà d’une terre cultivable où il peut gagner toutefois en partageant avec la famille les pratiques agricoles apprises ».
Dans cette formation, le représentant de UNFPA au Burundi a indiqué que les bénéficiaires vont apprendre comment développer des idées entrepreneuriales en identifiant les opportunités et les défis pour se lancer dans le domaine, sur la transformation de leurs dépenses (le passif) en activités génératrices de revenus (l’actif). Et de renforcer en précisant qu’avec la vision Burundi pays émergent en 2040, pays développé en 2060, le pays devra mettre un accent particulier sur le volet économique. « On ne peut pas développer un pays avec la fonction publique seulement. Le pays se développe avec la fonction publique et les entrepreneurs », a-t-il renchéri.
Judicaël Elidje se dit confiant que si ces jeunes parviennent à valoriser leurs idées et mettre en pratique les techniques qui seront apprises, certes leurs entreprises vont se développer ainsi acquérir de la crédibilité et avoir des sponsors. Et de souligner qu’au cours de cet atelier, les entrepreneurs élaboreront des business plan dont UNFPA assurera un suivi après la formation. « On va les suivre pour voir s’ils ont été capable de démarrer ce qu’ils ont. S’il y a bon développement, on va essayer de voir des fins de garantie pour trouver d’autres partenaires pour accompagner cela », a-t-il fait savoir.
Le représentant de UNFPA Burundi a par la suite annoncé qu’une plateforme de communication sera bientôt lancée pour faciliter le réseautage de ces 350 jeunes entrepreneurs, mais également pour partager leurs expériences.
Parmi les techniques qui seront apprises, Samuel Mathy, président et fondateur de la FAFEDE (Fondation africaine pour l’entrepreneuriat et le Développement économique) a ajouté que ces jeunes entrepreneurs vont apprendre aussi les valeurs entrepreneuriales : intégrité, honnêteté et la fraternité. « Quand l’argent ne vient pas avec des valeurs c’est dangereux. C’est pourquoi quand nous parlons d’entreprendre avec zéro capital extérieur nous devons aussi enseigner les valeurs d’intégrité, d’honnêteté ainsi que la fraternité ».
Le président de la FAFEDE a par la suite révélé qu’il attend de ces jeunes entrepreneurs à avancer en fraternité, à devenir des entrepreneurs milliardaires de demain. « UNFPA, FAFEDE, et tous ses partenaires ont semé quelque chose en vous, on veut voir le fruit dans un an, six ans, … », a-t-il renforcé.
Des attentes énormes chez les jeunes entrepreneurs
« Le thème seul suffit pour attirer la curiosité de tout entrepreneur. Je trouve intéressant cette formation car la plupart des entrepreneurs burundais font face au manque de capital et d’investissement », a révélé Heaven, jeune entrepreneure en Marketing digital en mairie de Bujumbura. Elle espère acquérir de nouvelles connaissances pour générer plus de capital et attirer la clientèle. « Une fois qu’on aura des clients, le capital va surement augmenter », ajoute Mlle Heaven
Jemima, 17 ans, de la zone urbaine de Kanyosha, fait de la couture. Une activité poursuit-elle, qui est pour le moment en arrêt. D’où ses attentes d’acquérir de nouveau horizons, et faire le réseautage avec d’autres entrepreneurs dans le domaine.
Même attente pour Cadrick, de la province de Kayanza. Entrepreneur en élevage de poissons, il confie vouloir gagner plus de connaissance en matière de gestion et d’organisation des entreprises. Mais aussi, faire du réseautage avec d’autres jeunes qui font la même chose que lui. De la thématique ‘’entrepreneuriat avec zéro capital extérieur’’, ce jeune entrepreneur espère acquérir de nouvelles connaissances de comment élargir son capital sans faire recours à la banque.
Signalons qu’environ une cinquantaine de coaches issus de toutes les provinces du pays, suivent eux aussi cette formation sur l’entrepreneuriat avec zéro capital extérieur.
Que cette formation soit dispensée dans toutes les provinces
Le ministre chargé de la Jeunesse, Gervais Abayeho, dans son allocution a remercié le bureau des Fonds des Nations unies pour la population UNFPA au Burundi pour cette initiative de cette formation. Une thématique qui est dans la ligne droite de la vision du Burundi pays émergent en 2040, pays développé en 2060. « Cette formation va aider les jeunes entrepreneurs à se développer, et développer à leur tour leurs familles ainsi que le pays ». Mais aussi, la formation aidera à pallier au problème de chômage très élevé chez les jeunes, a-t-il ajouté.
Le ministre de la Jeunesse a toutefois demandé que quoi cette formation réunisse les jeunes venant de tout le pays, il faut qu’elle soit aussi dispensée dans les autres provinces. Et d’encourager les jeunes entrepreneurs sélectionnés pour prendre part à cet atelier de travailler en réseau ou en coopérative pour renforcer les connaissances qui seront apprises.
Le ministre Gervais Abayeho n’a pas manqué de suggérer à ces jeunes des secteurs divers à entreprendre. Qui sont selon lui, le domaine agro éleveur, le tourisme, dans le domaine de santé.
Organisée également en partenariat avec le PAEEJ, la Banque des Jeunes (BIJE), la Banque des Femmes (BIDF) et BIESO, cette formation sur l’entrepreneuriat avec zéro capital extérieur va durer huit jours c’est-à dire du 02 au 9 avril 2024.
cette formation était vraiment intéressante pour les jeunes entrepreneurs
Durant cette formation j’ai pu constater que c’est possible d’entreprendre sans faire recours au financement extérieur(ou emprunt), donc il faut investir avec ton propre capital sinon commencer à faire des services pour avoir ton propre capital de base car toutes les banques finances les activités.
1. Vous ecrivez:« « Le thème seul suffit pour attirer la curiosité de tout entrepreneur. Je trouve intéressant cette formation car la plupart des entrepreneurs burundais font face au manque de capital et d’investissement », a révélé Heaven, jeune entrepreneure… ».
2. Mon commentaire
a. Peut-etre que j’ai mal lu, mais moi je ne vois nulle part ou cet article explique comment « entamer une entreprise sans forcément faire recours aux investissements ou dettes extérieurs dont la banque… »
b. C’est quand meme bizarre que cette formation sur l’entrepreneuriat avec zéro capital extérieur soit « Organisée également en partenariat avec le PAEEJ, la Banque des Jeunes (BIJE), la Banque des Femmes (BIDF) et BIESO… ». A moins que ces institutions financieres ne soient plus capables de preter des fonds aux jeunes entrepreneurs (ou peut-etre qu’elles essaient elles-memes d’avoir des fonds/contrats d’execution de la part de l’UNFPA au Burundi).
Encore un initiative catastrophique
Faire une formation pour entreprendre sans argent
Cela acec une mini formation
Quelle nouvelle fausse piste.
Comme les coopératives Sangue , la banque des jeunes, des femmes,
l’ élevage des lapins, des porcs
Tout cela a été créé par des incompétents qui ont tout fait à l envers et mené à des catastrophes
Comme cette nouvelle bourse ou les banques commerciales ont été obligées de participer. Tout ça pour que le Pouvoir puisse puiser le oeu d argent qui sera récolté.
Un nouveau monstre qui va finir par dégoûter les quelques jeunes qui désirent reussir