Une délégation de 15 membres du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) a effectué une visite de travail de trois jours au Burundi, du 14 au 17 juin. Une mission dont les conclusions ont suscité des réactions mitigées.
Cette visite visait l’évaluation de la situation de crise politique depuis la dernière mission historique, en février dernier, d’une délégation de très haut niveau de cinq chefs d’Etat africains. Conduite par le représentant permanent du Congo-Brazzaville auprès de l’UA, l’ambassadeur Lazare Makayat Safouesse, la visite de cette délégation intervient à la veille d’une nouvelle session du dialogue inter-burundais, sous la médiation de l’ancien chef de l’Etat tanzanien, Benjamin William Mkapa. Pour cette délégation du CPSUA, les circonstances actuelles ne permettent pas un déploiement d’une force d’interposition comme la Maprobu annoncée auparavant. «Il faut se référer à l’évaluation du gouvernement. Il a fait des efforts significatifs. Mais,il y a des efforts supplémentaires à faire.
On n’est plus dans cette phase-là de la Maprobu avec 5.000 hommes. Il y a changement de circonstances et il faut réajuster notre approche», a reconnu M. Makayat Safouesse.
La dernière initiative diplomatique de l’UA au Burundi remonte à la visite, en février dernier, d’une délégation de haut niveau de cinq chefs d’Etat africains conduite par le sénégalais Macky Sall. Elle avait pour objectif, notamment, de consulter les différents acteurs politiques burundais sur la proposition du CPSUA de dépêcher une Mission africaine de prévention et de protection au Burundi (MAPROBU), forte d’au moins 5.000 militaires et policiers. Un projet auquel Bujumbura s’était farouchement opposé, en menaçant de traiter la MAPROBU comme une force étrangère d’invasion. A la place, il a été décidé l’envoi au Burundi de 100 experts militaires et 100 observateurs des droits de l’homme.
Des missions d’évaluation ou de soutien ?
L’UA a déployé au Burundi, depuis septembre 2015, 32 observateurs des droits de l’homme et seulement 15 experts militaires. L’ambassadeur Lazare Makayat Safouesse note des avancées positives sur la question du déploiement des experts militaires et des observateurs des droits de l’Homme, puisque le gouvernement a accepté qu’ils soient portés à 200. «Mais ce déploiement doit faire objet d’un accord entre l’UA et le Burundi. C’est un pays souverain, on ne peut pas entrer au Burundi sans le consentement des autorités légalement élues comme cela se fait dans tous les pays du monde», précise-t-il. Il souligne qu’il faut pour cela un ”protocole d’accord à négocier et à signer”. «Et c’est ce qui se fait actuellement entre l’UA et Bujumbura par l’intermédiaire du ministre des Relation extérieures. Il a affirmé qu’il ne reste que des détails. Les négociations se poursuivent. Il n’y a pas de divergences fondamentales sur la question. L’Afrique doit régler elle-même ses problèmes.»
Réactions
Léonce Ngendakumana, président du Frodebu et de l’ADC-Ikibiri
D’après lui, il n’y a rien d’étonnant à cela. Il fait un constat : « Si on n’y prend pas garde, nous allons vers la fin de la démocratie en Afrique. Beaucoup de chefs d’Etat africains se soutiennent mutuellement, en changeant les constitutions, en détruisant les piliers de la démocratie pour se maintenir au pouvoir par la force. » Selon M. Ngendakumana, les experts envoyés par ces chefs d’Etat ne peuvent donner un rapport objectif de la situation. Il indique qu’il leur dit et montre que les gens continuent à être exécutés, à fuir, à être emprisonnés, torturés,… Et de s’interroger : « Je ne sais pas s’ils attendent un million de morts pour qu’ils nous viennent en aide, mais ce ne sera plus nécessaire à moins qu’ils ne viennent nous aider à enterrer nos morts. »
Hamza Burikukiye, représentant légal CAPES +, et secrétaire général de la Plateforme intégrale de la Société civile du Burundi, PISC.
D’après lui, c’est une bonne chose parce que c’est le CPSUA qui avait proposé le déploiement de la MAPROBU. Il constate que la délégation de ce conseil s’est rendue compte que cette force n’est plus nécessaire « car il n’y a pas de menace de génocide comme certains ont voulu l’exploiter. » Selon Hamza, il est dommage que certains politiciens, comme Léonce Ngendakumana, disent le contraire. « C’est un ennemi du pouvoir qui n’a jamais été inquiété. » Pour Hamza Burikukiye, même la déclaration des experts des NU se rapproche de celle du CPSUA. Il indique que rien ne peut empêcher les organes de l’Etat de combattre les fauteurs de trouble. Il reconnaît toutefois qu’il y a des brebis galeuses dans les forces de défense et de sécurité, tout comme on ne peut pas avoir un gouvernement de saints.
Audifax Ndabitoreye, chef du mouvement Révolution –Haguruka
Pour lui, quand ce genre de délégation vient au Burundi, c’est sur invitation du pouvoir après une entente et ce sont des gens triés qui viennent et produisent des rapports positifs. « Beaucoup de présidents africains fonctionnent comme Nkurunziza. Il n’est pas étonnant qu’un membre de cette délégation, représentant le Congo- Brazzaville, dise qu’il y a la paix au Burundi alors que les gens continuent à être tués, d’autres à fuir, à être affamés,… L’UA ne peut rien pour les Burundais. » Et de renchérir : « C’est nous et nous seuls qui devons nous lever contre cet homme qui se considère comme surnaturel. C’est la population qui se bat pour son honneur, aucun autre pays ne peut le faire à sa place. »
Jean de Dieu Mutabazi, président du RADEBU
D’après lui, la décision du CPSUA d’envoyer la Maprobu au Burundi avait été prise sous de fausses données. « Sa délégation est venue sur terrain et s’en est rendu compte, d’où sa déclaration. »
Analyse
«Il y a un sentiment d’urgence : aller au dialogue», a martelé l’ambassadeur Lazare Makayat Safouesse. Et, a-t-il fait remarquer, on ne fait pas le dialogue avec ses amis. Tout en saluant le dialogue national, ce diplomate a indiqué qu’il peut alimenter le dialogue régional, qui est un outil de sortie de crise. Pourtant, les positions du CPSUA, et par là de l’UA, ne sont pas de nature à encourager ce dialogue. D’abord, le CPSUA avait proposé le déploiement de la MAPROBU au Burundi et c’est la conférence des Chefs de l’Etat de l’UA qui ont rejeté cette proposition en invoquant la souveraineté du Burundi. Par après, une délégation de haut niveau de l’UA venue au Burundi a conclu avec Bujumbura l’envoi de 200 experts militaires et observateurs des droits de l’homme mais seulement un quart est présent au Burundi. Ici, aussi, il est question de souveraineté nationale et d’entente.
Finalement, la délégation du CPSUA vient de conclure que la sécurité est bonne au Burundi, mais qu’il faut d’urgence un dialogue inclusif, tout en félicitant les consultations nationales déjà enclenchées par le pouvoir.
Les positions de l’UA sont donc tout sauf de nature à amener le pouvoir de Bujumbura sur la table de dialogue. Ce dernier a déjà annoncé qu’il ne s’assoira jamais avec des opposants-terroristes-putschistes. Et en déclarant que le Burundi est en sécurité, l’UA donne encore plus de raisons à Bujumbura de ne pas dialoguer, si la paix règne, et au nom de la souveraineté si nécessaire. Et, logiquement, si l’UA est pour le pouvoir, l’EAC ne pourra pas être contre, et encore moins la médiation dans le dialogue inter-burundais. La question est de savoir pourquoi l’opposition devrait poser ses conditions pour le dialogue alors que le pays va bien, ce qui remet en question l’invitation du Cnared en tant qu’entité à la prochaine session d’Arusha…
Ces membres de l’UA sont venu seulement pour montrer qu’ils soutiennent Nkurunziza. Ariko intwaro ya Nkurunziza, irangwa n’bwicanyi n’ubusuma, kuboreza igufa abarundi no kubangaza, ni l’ONU, ni l’UA ou l’UE ne pourront rien changer, mais l’avenir du peuple burundais est dans les mains des burundais eux-memes, nitwe tuzoteba tukabona kandi tukumva yuko igihugu ari ic’abarundi bose ata n’umwe avuyemwo kuko : abarundi nitwe twirigwa twicirwa abacu bazizwa ubwoko canke imigambwe, kwica vyabaye ibwirizwa nshingiro mu gihugu cose. Gushika aho abarundi basigaye bari n’ikawa pour exportation, afin d’encaisser des devises par akagwi kica kagakiza. Ikigoyi, ubukene, gushika aho ata murundi agishobora kuronka ingene yivuza arwaye, nta murundi acidegemvya, ngo avuge ico yiyumvira, ati ndarima, ndadandaza uko ngomba, ndunguka, utwanje ndadukoresha uko nshaka, vyose vyarayangaye, ibiturire aho umuntu ahagaze hose, umuntu yambugwa n’uwo bihuye atazi, ibintu birabura, isukari, birazimvye, ibiciro bihindagurika igihe cose, mu gisagara nta matara, nta mazi, intara nyinshi ntaco bacimbura, nta fumbire, inkukura, ibiti vyarahonejwe, mu mashule ni chao, igihugu nta mishahara, nta kazoza, abantu bose ni ukuvumana gusa, amakuru inca mugongo gusa, umutekano nta wukiwujejwe, nta muntu acubaha uwundi, n’ibindi…..None abarundi bazoguma gutryo ???
Quand une association regroupant des oligarques doit se prononcer sur l’un des siens, elle va fatalement aller dans son sens et le protéger. Il s’agit en fait d’un non-évènement. Mais porteur d’un enseignement tout de même : l’Afrique est toujours en retard en terme de gouvernance…
Dites donc, Audifax a combien de mouvements? Imbono Charisma ? Revolution Haguruka? Il a du talent creatif le mec!!
le problem nuko une dictature mugihugu kimwe uburundi-canke urwanda ica ituma i creer dictature mukindi vis-versa.
nibaza ko nkurunziza yoba yarazi neza ko naho yarigusiga ubutegetse uwarikumusubirira barikumukubita coup d’etat .
biraboneka cane ko rwanda yariyiteguye gukura cndd-fdd et pas nkurunziza.
Arusha accord yokomera iyo iba murwanda no muburundi.
Car une ethnie dictateur fait vraiment peur a l’autre.
Abo ntibadusamaze; on va bientôt négocier et Red- Tabara et Fronabu vont entrer en action ! WAIT AND SEE
[Ndlr: C’est la population qui se bat pour son honneur, aucun autre pays ne peut le faire à sa place. »], Quelle population parle-t-il, Mr Audifax?
[Ndlr: Et en déclarant que le Burundi est en sécurité, l’UA donne encore plus de raisons à Bujumbura de ne pas dialoguer, si la paix règne, et au nom de la souveraineté si nécessaire.]. Le dialogue est nécessaire pour discuter sur diverses questions notamment le retour des réfugiés politiques, leur sécurité, le climat politique, la préparation des élections de 2020, etc.
Very good conclusion madirisha,
But as a journalist ,you should study what is really CNARED ?
Do you imagine how urgent the belgium gvment did by meeting this cnared just a minute before mkapa.!Can you ask yourself that question soberly why? belgium did not meet only cnared members but did meet two parts differently within that group.
It is clearly means that really the president of cnared is belgium simple as that.
In conclusion,most of cnared members were ready to negotiate separately but belgium temptation was to reunite them against that.
Logically ,they are just together by force.Which force?Burundians ?strategic?No.No. external ?YES
So we can not keep the game where Belgium is still the master.There was no need for Belgium to meet them one day before because it was the duty of mkapa!
So ,as the elected gvment which bring peace back by the way and accept negotiation.
Who, then delays negotiations?!
In my view,there are few people among that opposition who exclusively work only for the profit of belgium demand.there are a danger for the nation.
Why not remove them from that opposition then negotiate the real questions of the barundi which matters!Don’t you think is the right way to go than to focus on valuing some individuals?
As long as the target will be to restore democratie system in burundi by removing nkurunziza on good and peacefully process,all partis should negotiate separately and do their cnared union after and during elections .
Those accused of coup d’etat should give their ideas to mkapa or they can be easily be represented by their other partis .What is important is their strong ideas and not their names.
Other thing,it will be very important that all ethnics be presented on the negotiation.
Cnared should collapse and let burundians negotiate freely the GO of nkurunziza Otherwise we re slowly going toward bye bye negotiations
Chers amis,
Chers lecteurs d’Iwacu,
De manière générale, l’Afrique est caractérisée par une mauvaise gouvernance et ce, du Sud au Nord, de l’Ouest à l’Est, y compris les Nations auxquelles on s’attendrait à jouer de modèle comme l’Afrique du Sud par exemple. Le Burundi n’est pas une exception. A la lecture de ce que le monde voudrait en faire, c’est plutôt une envie de créer un modèle, un nouveau départ pour toute l’Afrique car ce que l’on a vu ne diffère pas de ce que l’on voit à gauche et à droite. La corde ethnique reste reste plus visible au Burundi mais il n’en demeure pas moins que la même corde est partout ( sauf que les gens n’en viennent pas aux machettes, quoi que!).
D’un côté, on a toujours les partis au pouvoir qui ne veulent rien lâcher. De l’autre côté, des oppositions sans projets, sans espace, désorganisées, muselées, , et tout se comprend car cette opposition n’a pas accès aux ressources que seule la fonction publique peut garantir. Ainsi qui dit opposant, dit de facto ennemi du pouvoir et donc, il est exclut de tout!
Il faut alors penser autrement et non importer le modèle occidental qui a fait ses preuves dans des sociétés où le minimum est garanti à chaque citoyen, opposant, ou pas, société qui, par ailleurs, l’appartenance à un parti politique est plutôt marginale.
C’est comme ça qu’il faut comprendre la situation actuelle au Burundi et tout le monde aura compris que j’omets exprès la nation de problème. Oui c’est un problème mais pas une exclusivité du Burundi..
Dans ce contexte où l’occident impose, c’est plutôt l’anarchie qui s’en suit. Au Burundi par exemple et à l’opposé de ce qui se passe au Rwanda, l’espace de parole a été longtemps libérée. L’opposition ,parfois deguisée en société civile, s’y est engouffrée. Le problème, elle n’a pas été constructive. Pour faire tomber ou plutôt changer et mieux encore pour accéder aux ressources de l’État, il a fallu créer des faits, des événements, des drames, mentir, calomnier, toujours à adresser cet Occident et le résultat, c’est l’anarchie….Chez notre voisin du Nord, tout a été muselé, et personne ne bouge et ne parle…et le monde, dans son ignorance applaudit en même temps qu’il maudit ailleurs!
Donc, il faut penser localement!
@ Ayuhu Jean Pierre
Le problème avec ta prétendue analyse est que, au lieu de faire une lecture des problèmes réels du Burundi, un pays meurtri, affamé, en faillitte, etc, tu te rabas au fameux voisin du nord qui connaît d’autres réalités et qui, lui et indépendamment de la position de ses détracteurs, marche dans le sens positif et différent de celui qu’emprunte aujourd’hui le voisin du sud!
John,
Je me répétè.
Si le problème du Burundi est un problème de mandat, il faudra bruler toute l’Afrique, du Rwanda qui vient de bricoler la constitution, à la RDC où le jeune président ne veut pas partir, au Congo avec Sasou qui entre dans sa 19eme années de pouvoir, Paul Biya, 35 ans, Museveni, 30 ans, etc…
Si le problème du Burundi est l’exclusion des opposants, c’est le même souci partout en Afrique..
Si le problème est ethnique, ce n’est pas mieux au Rwanda, au Congo Brazza, Cameroun, Togo, RCA, et ailleurs..
Mais pourquoi alors cet acharnement sur le Burundi? En faire un modèle en Afrique ?
Voilà cher John le complément à mon propos!
@Ayuhu Jean Pierre, Mu kirundi bavuga ngo: Ingendo y´uwundi iravuna canke uwufise umutwe muto awirinda uruguma, muri cas y´Uburundi ntivyari bikwiriye ko Nkurunziza asubiza igihugu mw´ihumbi kandi twariko turatangura kuja imbere. Akarorero Nkurunziza yarikurabirako kari nka Tanzaniya: Kikwete yarahaye uburengazira bwo kwitoza uwumusubirira Magufuri none ubu Kikwete ntiyigaramiye mu mahoro kandi igihugu ciwe kikaguma mu mahoro?
Hanyuma wavuze kubera iki l´international s´acharne sur le Burundi? ni kubera le Burundi n´est pas économiquement indépendant, burakeneye infashanyo kugire bw´avance.
Conclusion, nuko Nkurunziza yagize forcing yugukwegera igihugu cacu, acana umuriro azohava awota we no muryango wiwe kandi Nkurunziza yaranavyivugiye ngo: » uwuzotagura ingwano, izotagurira iwe, iherere mu rugo rwiwe », none turarindiye ko iherera mu rugo rwiwe.
@«Nkurunziza yagize forcing yugukwegera igihugu cacu, acana umuriro; azohava awota we no muryango wiwe»
Umuryango wiwe ni barya bose bamutoye kugira asubire atware Uburundi ubugira gatatu, umuryango wiwe ni barya bose bashigikiye ko Uburundi butosubira kugwa mu manga n’amagume bahari, umuryango wiwe ni barya bose bazindukira mu bikorwa vyabo biyumvira amahoro yabo n’ayabandi banyagihugu, umuryango wiwe ni barya bose batipfuza gusubira guhunga Igihugu cabibarutse kandi Uburundi ari ubwa bose, umuryango wiwe ni barya bose batipfuza ko ubwicanyi n’indyane vyosubira kwibonekeza hagati y’abonse rimwe mu Burundi, umuryango wiwe ni barya bose bafashanya nawe gutorera hamwe inyishu z’ibibazo vyugarije Uburundi n’abanyagihugu bidaciye mu ngwano, umuryango wiwe ni barya bose bashigikiye ko Uburundi atari ubwumwe gusa, umuryango wiwe ni barya bose bemera ko umukuru w’Igihugu ashobora gusubirizwa mu mabanga ajejwe ata bwicanyi bwibonekeje mu bonse rimwe. None wumva umuryango wiwe atari nk’Igihugu cose ga Sahiri? Vyosaba gucana vraiment munini kuko ba kizimyamwoto ni benshi autour de Lui.
@JF,
Wadodaguye umuryango wa Nkurunziza mugabo wibagira yuko igihugu kiri muzara kandi iyo nzara itategereje guhera vuba kuko gouvernement iri kuri sanction kandi barya basanctionye Uburundi ntibiteze kuyikuraho vuba Nkurunziza atavuye ku Butegetsi, none rero uwomuryango wiwe wose uzoba mu kigoyi hanyuma kubera inzara uwo muryango wiwe nyene niwo ujoca urya Nkurunziza. uca wunva yuko kizimya moto itazoba igikenewe kandi ngire ndakwibutse ko: Akitumye guca umugozi karuhuka aruko kawuciye vyanse bikunze.
@Ayuhu, meme si le voisin du Nord n’existait pas, certainement que vous l’auriez invente…et pour cause!!!! Je pense que c’est pas intelligent de toujours positionner son argumentation sur les problemes d’actualite tragique du Burundi par rapport au fameux « voisin du Nord ». Souviens toi que le Burundi a aussi des voisins a l’Est, Ouest….. La hantise et l’acharnement sur le voisin du Nord ne peut en rien aider a la resolution des problemes du Burundi.
@AYUHU,
En lisant le contenu de ce lien ci-dessous, vous devriez vous taire et laisser tranquille le Rwanda, un pays qui innove et avance sous le leadership et la vision de Paul KAGAME, un des leaders le plus charismatiques que l’Afrique ait jamais connus.
http://www.economist.com/news/21684038-quarter-century-progress-worldu2019s-fastest-developing-countries. The world’s fastest developing countries
Si NKURUNZIZA avait même la moitié des réalisations de Paul KAGAME pour le Burundi, on aurait peut-être fermé les yeux et lui accordé un 3e mandat. Mais maintenant il veut continuer de jouir du pouvoir avec ses amis, sa famille sans rien laisser aux Burundais dont il a fait le peuple le plus pauvre du monde en 10 ans de règne sans partage ? C’est injuste, irréfléchi et inacceptable !
@RUGAMBA RUTAGANZWA: «Si NKURUNZIZA avait même la moitié des réalisations de Paul KAGAME pour le Burundi, on aurait peut-être fermé les yeux et lui accordé un 3e mandat»
J’espère que le nom de RUGAMBA RUTAGANZWA sera du nombre des candidats aux présidentielles prochaines du Burundi, turabe amajwi aronka.
@BB,
Non, je ne vais pas me présenter je vais laisser la place a votre héros pour qu’il continue de nous enfoncer dans la pauvreté comme il l’a déjà fait pendant ses 2 derniers mandats. , vous avec..! Quelle honte? BB, Quand on manque d’arguments à opposer à une opinion qui dérange, on change de sujet. Le ridicule ne tue pas.
@RUGAMBA RUTAGANZWA,
Quel développement parles-tu, Mr? Pensez-vous que le Rwanda s’est-il réellement développé? Pourtant, il n’est même pas classé sur la liste des pays émergents. Au contraire, le Rwanda est classé parmi les pays les plus pauvres du monde. Toutes ces publications ne sont que des manipulations d’opinion et la corruption morale! Avez vous déjà entendu parler de la RDC dans leurs publications? Pourtant la croissance économique de la RDC de loin supérieure celle du Rwanda!! Ces publications ont un but: distraire le monde pour justifier le paillage de la RDC!
@MAYA,
Oui le Rwanda est classé parmi les 25 pays les plus pauvres du monde plus exactement au 22e rang alors que le Burundi occupe la honteuse première place. Néanmoins c’est un pays qui chaque jour qui passe fait des progrès et je suis convaincu que si ces derniers continuent il devrait s’en sortir bientôt.
Quant au Burundi, embourbé dans des crimes contre l’humanité http://www.rfi.fr/afrique/20160117-burundi-le-viol-une-arme-service-repression; http://www.journaldunet.com/economie/magazine/1164746-pays-pauvres/Burundi: UN experts call for concrete steps to end crisis du Tweet de https://twitter.com/unhumanrights/status/743831825584394240?refsrc=email&s=11 y compris viols, tortures et exécutions extrajudiciaires, je suis convaincu qu’il ne continuera que s’enfoncer encore d’avantage comme le montrent plusieurs indicateurs économiques comme la dégringolade de sa monnaie par rapport aux devises fortes. De mémoire de Burundais, je crois que c’est la première fois depuis l’indépendance que le Franc burundais atteint son niveau le plus bas de 2.400 Fr pour 1 dollars américain. Quant à l’argumentaire inacceptable de dire que le Burundi a été toujours pauvre, cela veut dire simplement que le pouvoir en place n’est venu rien changer sauf ajouter le mal au mal par ce que j’ai écrit plus haut. Si au moins ce pouvoir assurait paix et sécurité aux Burundais, ces derniers se débrouilleraient comme il ne faut rien attendre de lui, d’après vous.
Enfin pour revenir au Rwanda, les faits et preuves parlent d’eux-mêmes (ce n’est pas moi qui ai inventé cela) : http://www.economist.com/news/21684038-quarter-century-progress-worldu2019s-fastest-developing-countries Lisez aussi ce qui suit et vous comprendrez pourquoi je pense que ce pays est sur la bonne voie mais pas malheureusement le nôtre, le Burundi. Tout est une question de leadership, en effet. Le leadership et la vision rwandais et burundais actuels sont malheureusement différents comme le jour et la nuit. Le Rwanda est le pays le moins corrompu en Afrique offrant ainsi le meilleur climat d’affaire sur le continent. C’est le pays qui a connu la plus grande augmentation de l’indice de développement humain au monde ces 20 dernières années devant la Chine s’il vous plaît. C’est le pays qui a la plus grande représentativité de femmes (oui cela compte en termes de leadership politique) dans les institutions (63% au Parlement et 38% au Senat) ; quel est le seul pays au monde ou les sachets plastiques sont interdits avec un plus grand succès ? Eh bien, le Rwanda. Quel est le pays qui a la meilleure gouvernance en Afrique ? Le Rwanda (7e au monde devant la Suisse par exemple qui est 9eme). Alors disons Bravo aux Rwandais pour leur discipline et à leurs dirigeants politiques pour le leadership et l’engagement.
@RUGAMBA RUTAGANZWA,
Tu ne connais pas finalement le Rwanda! Tu n’as pas répondu à ma question! Pourquoi ces médias dont tu fais référence ne parle pas de la RDC? Pourtant la Banque mondiale montre que sa croissance économique est loin plus élevée que cette de tous ses voisins? En plus de cela, en 2014 le Rwanda était classé 25ème et maintenant 22ème! Et tu appelleras ça progrès ou régression? Il faut faire attention aux médias occidentaux car leurs publications cachent bcp des vérités!
Meme les experts de l’EAC sont d’avis que le Burundi est sous contrôle : http://www.ikiriho.org/2016/07/04/le-burundi-va-de-nouveau-abriter-les-rencontres-de-leac-au-grand-damn-de-kigali/
Tout porte à croire que les apôtres du malheur ( opposants burundais ) sont de plus en plus déçus de ne pas voir leur « investissement humain et matériel (comme le disais Nditije l’extremistre) » ne pas se faire décimer et canarder par notre chère armée nationale du Burundi. Vive les FDN.
@Nivyo: « comme le disais Nditije L’EXTREMISTRE »
Voulez-vous dire Nditije l’ex-ministre ou Nditije l’extremiste.
Il faudrait bien preciser les choses: d’apres vous, serait-il un extremiste hutu, extremiste tutsi ou extremiste twa?
Un extrémiste n’a pas d’ethnies. Ni un terroriste. Charles Nditije ne l’occurrence. Regarde sa vidéo sur ne Net ou il annonce que chasser le président du Burundi est une question d’investissement en vies humaines, matériel et financier.
Nivyo : le coût de ce « contrôle » (très provisoire si vous voulez mon avis) est terrifiant : une justice inopérante, une corruption endémique, plus de 200.000 exilés, une économie en ruine, des assassinats et des règlements de compte permanents… dois-je continuer la liste des « moyens » mis en oeuvre pour que le Burundi soit « sous contrôle » ?
Il est extremiste Tutsi kuko yarihutuye.Abahima baramuciriye mu kanwa