Les vendeurs ambulants ont été chassés, il y a peu, du centre-ville, par décision du maire de Bujumbura. Les citadines s’en plaignent, contraintes de fréquenter les magasins.
Vêtements surtout féminins dans les mains, ils sillonnaient les artères du centre-ville, brandissant un habit devant tout passant. Le mouvement prenait de l’ampleur le soir, aux heures de pointe. De groupes de jeunes femmes, entourant le vendeur, s’apercevaient en train d’essayer tantôt un habit tantôt une chaussure. Aujourd’hui, ce spectacle d’un centre-ville ainsi animé appartient désormais au passé depuis la mesure de la mairie de Bujumbura les sommant à vider les lieux pour question de « propreté. »
17h au centre-ville, les citadins rentrent de leur travail. Tous les coins des vendeurs ambulants de vêtements et chaussures sont déserts. Devant le Palais des arts et de la culture, devant la BCB, à l’ancien marché central, près de la galerie « Plaza »… aucun vendeur ambulant en vue.
Deux jeunes femmes, la vingtaine, passent devant le Palais des arts et l’une d’elles s’étonne : « Que se passe-t-il ? J’ai l’impression que le centre-ville a changé !» Son amie lui répond : « Tu ne savais pas que les vendeurs ambulants ont été chassés ? »
Sur le parking des bus du sud de la capitale, des femmes brandissent debout des paquets d’arachides à la recherche d’un client potentiel. Avant, assises tranquillement, elles étalaient leurs vivres. Un policier s’approche et leur ordonne de partir.
Une partie de cache-cache
Bien que conscients des risques encourus, certains d’entre eux n’ont pas renoncé à leur commerce. Aux coins habituels de ces vendeurs, il y a au moins deux policiers. Si ces derniers en voient un, c’est une course-poursuite qui commence.
La plupart se cachent dans des galeries, magasins, ou salons de coiffure. Au passage d’une femme, ils sortent et l’appellent discrètement en la tirant par le bras : « Viens, nous avons de beaux vêtements pour toi. » Si un policier apparaît, ces vendeurs courent à toutes jambes, oubliant la cliente et le vêtement.
« Nous en avons marre de cette vie. On dirait que nous sommes des voleurs », se plaignent des marchands de vêtements et chaussures, avant de courir à la vue d’un policier qui s’approche. Ils confient que leur gain a sensiblement diminué, depuis cette mesure. Un vendeur de chaussures assure qu’auparavant il en vendait une dizaine par jour. Aujourd’hui, c’est à peine s’il en vend deux paires.
Les clientes en font les frais. Elvira ne porte que des vêtements de friperie achetées dans la rue. Elle se voit obligée d’aller dans les magasins qui affichent un prix cinq fois plus cher. « Un jean de 5000 voire 4000 Fbu s’achète à 25.000 Fbu dans un magasin !»
Le commerce ambulant est une sorte de fraude: ils ne payent pas l’impot, font une concurence déloyale aux commerçants. Il vaut mieux céer des espaces-marchés où les vendeurs ambulants travailent une ou deux fois par semaine, et la Commune vient collecter les taxes.
Ca y est notre gars vous prepare un grand mall erige su le lieu du vieux marche.
Le gars a de la suite dans les idees.
Tout a ete prepare minutieusement.
Pauvre burundi
La mesure en question n,est pas mauvaise mais pour toute chose il faut trouver une solution adequate,il est vrai que nous avons besoin d,une ville propre mais avons nous penses aussi a la vie de ses mamans et filles qui vendent des habits en routes,avez vous cherches ce qu,elles vont faire sans leurs commerce,au lieu qu,elles volent ou qu,elles soient prostituées elles ont cherches a se débrouiller ainsi.Je pense que avant de prendre une telle decision le gouvernement devait trouver une solution pour elles,soit les trouver un endroit hors de la ville ou elles peuvent vendre leurs habits,comme l,a fait le Kenya,tous les vendeurs embulants de la friperie on les avaient donnes un endroit loin de la ville de Nairobi(a GIKOMBA) et ils payent les taxes.Je pense qu,il fallait parailleurs réfléchir en ce sens au lieu de pousser plus les gens a la mendicité,au vole et a la prostitution.
Il ne faut pas chasser mais organiser ce travail !!! Le travail anoblit l’homme.
Nuko mubirukana mutabarondereye aho bashobora kuja, umuntu wese arakeneye kurondera ikimutunga.Aho muri mu biro sukugira murondere ikibatunga????N’abavyeyi barondera umukate wa Burundi bwejo. Attention imisi irasa ntingana.
Selon Iwacu la Mairie a mal agi!
Je me demande si les élections approchent ces commerçants ambulants vont être laisser faire. Si les mesures prises sont bien respectés notre société vivrait à l’aise. La mesure a frappé tout le monde et les bienfaits de cette mesure s’observe. Wait and see.