Il faut «paraître», se montrer, courir les réceptions, sourire… Mais Ange Bernice Ingabire, l’actuelle Miss Burundi, veut faire vivre son projet d’aider les enfants vulnérables. Tout en menant des études de médecine. Une vie très remplie.
« Miss Burundi », un métier de tous les jours. Juste un an, mais riche en émotions. Ange Bernice Ingabire,1,72 m, tour de taille 29 et pointure 38. Cette belle fille, un brin timide, est née d’une mère catholique, très pratiquante fonctionnaire de l’Etat, comme son père. Humble et chrétienne, la « Miss » a été éduquée dans la foi catholique. Elle est toujours choriste dans une chapelle de son quartier.
La belle Burundaise à la voix douce. Les lèvres teintées de lipstick de couleur rouge, simple, elle marche souvent à pied dans le centre-ville de Bujumbura.
Des chuchotements et des index pointés rappellent que ce n’est pas une quelconque beauté qui passe. « Au début, ça me semblait étrange, des personnes me demandaient de poser à mes côtés! Avec le temps, je m’en suis habitué », raconte-t-elle avec sourire.
Toujours élégante, ce jour elle porte un blouson au motif fleuri, des ballerines noires un peu pointues et un élégant chignon.
Un français châtié, sans accent, la parole est pesée, réfléchie. Etudiante en 1ère année de médecine, elle jongle avec les cours et les obligations de « Miss ».
«Une vie de « Miss Burundi » est remplie de responsabilités. Beaucoup de gens pensent qu’être « Miss Burundi »est une vie de luxe et d’orgueil. J’essaie de montrer la vraie face» , explique Bernice Ingabire.
C’est très prenant, dit-elle. Il faut écrire des lettres de demande de soutien aux différentes entreprises burundaises pour son projet d’ aider les enfants nés avec des malformations et qui souffrent.
Elle a déjà visité trois centres prenant en charge des enfants nés avec malformations ou vivant avec un handicap, dans trois provinces. Sa première visite à été à Gitega au Centre National d’Appareillage et de Réadaptation (CNAR), puis le centre Saint Bernard de Makamba à régime d’internat pour les enfants souffrant de différentes malformations ainsi que le Centre Saint Kizito à Bujumbura.
Mais trouver les moyens d’agir n’est pas aisé. Il faut rédiger des lettres de demande et de rappel, parfois se présenter physiquement.
Burundi Event qui a organisé la dernière compétition de Miss Burundi est son mentor et l’aide.
Avec le soutien des entreprises burundaises, Miss Burundi espère faire vivre son projet d’aide aux enfants.
Mais elle n’oublie pas ses études. Les soirs, elle révise ses cours jusque tard dans la nuit.
Les week-ends, elle essaie de voir ses amis et chanter avec sa chorale. Pour Ange Bernice Ingabire, être « Miss Burundi » , ce n’est pas seulement les lumières et les paillettes des grandes réceptions. Mais beaucoup de sueur.
Derrière le joli sourire de la future médecin, on sent une détermination sans faille pour réussir son projet d’aider les enfants. «Ces enfants sont discriminés, ils ont vraiment besoin d’aide et d’affection.» Parole de Miss !
Belle et courageuse.humble et battante .rich de coeur aux oeuvres humanitaires.
Courage Miss
Courage Miss Burundi ! Lorsque la beauté se joint à la bonté, le corps et le cœur sont réjouis. Joindre l’intelligence de la logique aux bons sentiments, les belles émotions à la pensée pure, voilà qui sied bien à la femme, à l’homme, distingués et élégants. La santé en est le gage. La médecine, la belle, la douce que nous appelons de tous les vœux en ces moments, pour nous guérir de la maladie du corps, du cœur et de l’âme, peut ainsi se voir venir. Cherches et tu trouveras, joyeusement !
Vous voulez me dire que parmi toutes les filles burundaises,c’est elle la plus jolie? Vous mentez! J’en vois des plus jolies qu’elle à Bujumbura. Je ne dis pas que c’est la plus moche mais quand même. Peut-être qu’elle est intelligente, mais à ce que je sache il faudra différencier concours de beauté et miss intelligence! M’enfin….c’est votre choix!
contre succès va…
Elle est fantastique et nous fait un peu oublié ce que nous vivons au quotidien depuis avril 2015, je veux dire les conséquences dramatiques sur les Burundais du fameux 3ème mandat qui se transforme de plus en plus en mandat de sang.
Voilà au moins quelqu’n qui pense aux enfants démunis. Tu fais vraiment un travail louable et j’espere de tout mon coeur que tu trouveras de financements. Courage ma soeur
@Marie claire
Ce n’est pas pcq on est démuni qu’on devient handicapé.
Etre riche n’imunise pas contre l’handicape.