Jusqu’à midi, les dans la plupart des quartiers comme Musaga, Mutakura, Kibenga, Ngagara, Cibitoke et Kanyosha, foyers de la contestation, étaient calmes. La circulation est presque normale.
A Cibitoke, l’avenue des Forces armées dite ’’Kurya Kanyoni’’ est dégagée, la population vaque normalement à ses activités. Des jeunes gens saluent les policiers restés en faction sans s’inquiéter.
Et c’est pareil à Cibitoke, les étals de fruits et de légumes au bord de la route servent les clients, quelques échoppes sont ouvertes. Les stigmates des récents affrontements restent tout de même visibles : dans la route, un peu partout, c’est la cendre noire laissée par des pneus brûlés.
Les gros troncs d’arbre ayant servi comme barricades sont au bord de la chaussée, les quelques pierres et d’autres objets divers sont encore au milieu de la route.
À Ngagara, comme à Musaga les jeunes sont assis au bord de la route, à quelques mètres de là, des policiers s’ennuient, quelques uns somnolent même. Quelques groupes de jeunes discutent, des enfants jouent, les grooms s’empressent pour aller faire des courses au marché.
A Nyakabiga, la vie tourne au ralenti. Même si tous les axes sont dégagés, peu de voitures circulent. Quelques bus desservent ce quartier.
Et op…. c’est parti pour Peter jusqu’en 2055 grâce à la ruse, la tricherie et la violence… ! C’est franchement ridicule..! J’espère qu’on ne le laissera pas faire lui qui n’a rien emmené de bon pour ce pauvre pays a part corruption, médiocratie, violence et incompétence a tous les niveaux de l’administration nationale..! Avec Nkuru et son entourage, je peux parier que ce pays n’ira nulle part. Il restera la risée de la sous-région de toute l’Afrique et du monde entier..! Pauvre Burundi… , pauvre de nous….!