La plupart des personnes arrêtées ce samedi 19 août à l’université du Burundi, au campus Mutanga, se sont retrouvées obligées de payer une sorte d’amende, un montant de 15.000 Fbu chacune pour sortir du cachot du commissariat municipal de police (ex Bureau spécial de la recherche).
Exception faite pour 4 étudiants qui n’auraient pas été coopératifs lors de leur arrestation. Ils auraient «contraint les forces de l’ordre à user exceptionnellement de la force». Leur cas sera traité à part, leur a-t-il été signifié laconiquement.
Des sources sous anonymat font savoir que cet argent a été versé sur le compte de la mairie no 2299 domicilié à Interbank. Ces personnes s’étonnent qu’elles soient obligées de payer de l’argent sans aucune pièce ni procès en contrepartie. Elles se demandent sur quelle base légale la police s’est-elle appuyée pour fixer cette somme.
Elles déplorent que cet «achat de relaxation» leur ait été informé tard. «C’est vers 16 heures.» Elles disent qu’ils auraient pu bénéficier de la solidarité des amis s’ils avaient été avertis tôt de cette exigence ou procédure.
Contacté, un étudiant qui venait d’aider quatre camarades, a fait savoir qu’ils ont été relâchés dès la présentation du bordereau de versement.
«En échange de celui-ci, des agents m’ont remis les documents de mes amis.» Il confie qu’ils avaient donné à leur arrivée soit une carte d’étudiant ou une carte d’identité nationale.
Faute d’argent, plusieurs étudiants ont passé leur nuit au cachot du commissariat municipal de police.
Et c’était quoi le mobile de leur arrestation? L’information vient d’être donnée en deçà de sa moitié!
@KABADUGARITSE
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