La rentrée scolaire 2014-2015 s’annonce difficile car bien de défis subsistent : manque d’infrastructures, de matériels didactiques, d’enseignants etc… Le ministère de l’Enseignement de Base et Secondaire semble dépassé. Les parents sont impuissants et leurs enfants sont les victimes d’un système éducatif défaillant.
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A Mwaro, les salles de classe sont toujours en construction
La construction de certaines salles de classe pour la 8ème en province Mwaro n’est pas encore terminée. Toujours le problème de tôles, ciment, bancs pupitres et autres portes et fenêtres.
« Nous risquons de commencer comme l’année passée. Pas prêts du tout », martèle Dionésie Bucukundi, conseillère à la direction provinciale de l’enseignement en province Mwaro chargée de la planification et des infrastructures scolaires. L’année scolaire passée a débuté alors que les salles de classe étaient encore en construction. « Dans certains établissements primaires, nous avons été obligés de fusionner les classes.» Certains étudiaient l’avant-midi, d’autres l’après-midi ou empruntaient des salles de classes dans les écoles secondaires. «C’est ce qui risque de se passer cette année.»
Sur 69 salles de classe de 8ème prévues, souligne la conseillère, beaucoup sont encore au niveau des murs. Les écoles attendent toujours les tôles, le ciment et le matériel. Gérard Maryogo, gouverneur de la province Mwaro, indique qu’ils viennent de recevoir 1200 tôles de la part du chef de l’Etat. Mais les problèmes ne sont pas pour autant réglés.
Dionésie Bucukundi se demande où ils vont trouver les bancs pupitres : «D’habitude, nous comptons sur les communes. Mais les administrateurs nous ont dit qu’ils n’ont pas de moyens. Même l’année passée, ils étaient insuffisants. Bien sûr que nous allons commencer l’année mais ce sera dans des conditions déplorables.»
Pour le matériel didactique, la conseillère affirme que le ministère en charge de l’enseignement primaire et secondaire n’a pas encore envoyé les livres. Il fait aussi remarquer que malgré la formation, les enseignants ont du mal à dispenser les cours de musique, swahili et l’entrepreneuriat.
C’est le prix à payer quand on confie le pays à des ceux qui sont préoccupés par les villas à Sororezo et à Gasekebuye. Dis-mois où étudient les enfants de ces dames et monsieurs qui nous gouvernent à commencer par ceux de Mme Gahiru Rose??? Ses enfants sont en Europe, les plus petits chez nos voisins du nord par ce que effectivement elle est convaincue qu’à moins de 200km de chez-elle, le système éducatif est le meilleur . Pour cette brave dame il faut aimer le Burundi quand on y érige des hôtels ou quand on y va du carburant pour payer les études de ses enfants à l’étranger.
Les hutu hier disaient qu’ils n’ont pas étudié parce que les tutsi. Que disent aujourd’hui que les hutu sont au commande. Ils se taisent naturellement mais le résultat sera le même.
Kibwa
Monsieur Kibwa il faut arrêter ce langage de haine,c,est comme si les hutu vont aller étudier a l,extérieur du Burundi au moment ou les tutsi restent étudier dans la misère au Burundi,or dans tous les écoles il y’a des hutu et des tutsi donc ils sont tous frappes par le système,je pense et j,imagine qu,il y’a plus de tutsi que des hutu qui amènent leurs enfants étudier a l,extérieur du Burundi,mais je ne les condamne pas pour autant parceque tout le monde aimerai que son enfant aie une éducation de qualité ,qu,a au système éducatif et la bonne gouvernance je ne pense pas que le système de discrimination a l,éducation aux hutus sous le règne de Bagaza et Buyoya était le meilleurs en commençant par le sydyeme de U pour consigner le Hutu et I pour consigner le tutsi