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Société

Une première pour les projets et programmes appuyés par le FIDA au Burundi

31/03/2017 Commentaires fermés sur Une première pour les projets et programmes appuyés par le FIDA au Burundi

Le personnel féminin du programme FIDA au Burundi a célébré, le 24 mars 2017, pour la première fois, la journée internationale de la femme. Une occasion d’évaluer la part du programme dans le développement de la femme.

Cérémonies d’ouverture de la journée internationale de la femme, éditions 2017, aux projets et programmes appuyés par le FIDA (De gauche à droite : Monsieur Isidore TOYI, chargé de programme pays FIDA au Burundi, Madame Aline RIVUZIMANA, déléguée ONUFEMME, Damase NTIRANYIBAGIRA, Coordonnateur PNSADR-IM, Madame Béatrice NTAHE, Responsable genre aux projets et programmes appuyés par le FIDA,)
Cérémonies d’ouverture de la journée internationale de la femme, éditions 2017, aux projets et programmes appuyés par le FIDA (De gauche à droite : Monsieur Isidore TOYI, chargé de programme pays FIDA au Burundi, Madame Aline RIVUZIMANA, déléguée ONUFEMME, Damase NTIRANYIBAGIRA, Coordonnateur PNSADR-IM, Madame Béatrice NTAHE, Responsable genre aux projets et programmes appuyés par le FIDA,)

Les festivités ont débuté par le discours de Damase Ntiranyibagira, coordonnateur le plus âgé des projets et programmes appuyés par le FIDA au Burundi. Il a souhaité une bonne fête à toutes les femmes, membres du personnel des différents projets et programmes financés par le FIDA. « Je vous souhaite longues vies et grandes réalisations en faveur des femmes rurales », leur a-t-il lancé.

Il a ensuite remercié le FIDA d’avoir demandé aux projets et programmes qu’il finance de célébrer cette fête pour la première fois. En effet, a-t-il rappelé, le FIDA étant un Fonds International pour le Développement Agricole, il était plus que temps qu’il célèbre le travail de la femme dans ce domaine quand on connaît les efforts qu’elle fournit dans l’alimentation de la famille et partant dans la sécurité alimentaire du Burundi.

La devise du FIDA est « investir dans les populations rurales » et la majorité de la population est composée par les filles et les femmes, a-t-il encore une fois rappelé. Pour le cas du Burundi, cet investissement se traduit à travers l’amélioration des conditions de production, de transformation et de commercialisation pour une meilleure sécurité alimentaire de la population burundaise : « Dans cette chaine de valeur, le rôle de la femme burundaise dans le premier maillon qu’est la production, n’est plus à démontrer. »

Et pourtant, s’est-il étonné, la place de la femme s’effondre dans les autres maillons : « Elle n’est plus visible dans la transformation et la commercialisation et elle ne bénéficie pas toujours de ses efforts car son mari peut décider à tout moment de vendre les récoltes sans la consulter. » Et d’exhorter les décideurs à promouvoir l’égalité des sexes pour un développement durable et une meilleure sécurité alimentaire.

Une vie améliorée grâce aux appuis du FIDA

Photo de famille des femmes, membres du personnel du FIDA
Photo de famille des femmes, membres du personnel du FIDA

Après ce mot, les activités se sont poursuivies par deux présentations, l’une d’une déléguée d’ONU-FEMME au Burundi et une autre par la responsable du volet genre aux projets et programmes FIDA. S’en sont suivis les témoignages de Valérie NTAKIYICA et Monique NTANGIBINGURA, deux femmes originaires de la Province Bubanza qui ont bénéficié du bétail (vaches) de la part des projets FIDA. D’après Valérie NTAKIYICA, la vache qu’elle a reçue, l’aide énormément :
« D’abord elle me donne du lait et j’arrive à bien nourrir ma famille et à m’acheter des habits grâce à la vente.

Ensuite, elle a permis à mon mari de rester à la maison la plupart de son temps pour m’aider dans différents tâches ménagères, car auparavant, il vendait la main d’œuvre loin de la maison. »

Quant à sa consœur, la vache reçue lui permet de payer la scolarité de ses enfants : « Même le respect et l’estime à mon égard ont augmenté. »Et de demander que d’autres femmes puissent en bénéficier également.

Les festivités se sont poursuivies en province Bubanza, commune Mpanda où les femmes membres du personnel du FIDA avaient prévu de distribuer des vivres aux cinq sites FARN en vue de compléter ceux amenés par les mères durant cette période de soudure. Chaque site a reçu du haricot, de la farine de maïs, des ndagala, des légumes de l’huile de coton, du sel, du sucre et du savon pour une session de 12 jours. Rappelons que les festivités avaient été rehaussées par la présence du chargé du programme pays à la représentation du FIDA au Burundi et les coordonnateurs des projets et programmes.

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