«Son communiqué est, très clairement, une menace tant à l’égard des familles que de leurs avocats.» Cela ressort d’un communiqué de presse des trois avocats des 60 familles de victimes d’exécution extra-judiciaires au Burundi.
Pour rappel, un collectif de trois avocats avait déposé une plainte à la Cour pénale internationale au nom de 60 familles de victimes d’exécutions extrajudiciaires présumées. Quelques jours plus tard, le procureur général de la République, Valentin Bagorikunda, sort un communiqué et met en garde ces familles de victimes d’exécutions extrajudiciaires présumées contre le risque de manipulation dont ils peuvent faire l’objet « en confiant leurs plaintes à des gens qui ont des agendas autres que celui de la justice.»
Dans la foulée, il rappelle que les Me Bernard Maingain et Me Armel Niyongere, deux des trois membres de ce collectif, font l’objet de plusieurs enquêtes judiciaires et exhorte ces familles à venir déposer leurs plaintes dans ses services.
«Le Procureur général du Burundi tente d’entraver l’action des familles de victimes auprès de la Cour pénale internationale.» Les trois avocats constatent que le communiqué du Procureur général est l’aveu qu’il ne semble pas avoir ouvert les dossiers et «cet aveu conforte la position des avocats de la défense qui estiment crédibles les accusations formulées par leurs clients selon lesquelles les autorités judiciaires burundaises étouffent la recherche de la vérité dans les dossiers des exécutions extra-judiciaires et font des pressions illégales sur les familles de victimes.»
Dans ces conditions, précise le communiqué, les avocats de la défense ont déposé plainte à l’encontre du Procureur général du Burundi devant le Bureau du Procureur de la Cour pénale internationale pour entrave à la justice de la Cour. Et de demander au Bureau du Procureur d’être attentif en mettant en place le mécanisme de protection des victimes et des familles des victimes dans le cadre de ces enquêtes et, éventuellement des procédures judiciaires qui s’en suivront.
Cesar comment tu peux être courageux pour écrire ce texte rempli de haine, de rancoeur, de cynisme. Seul l’amour, la tolérence et la diversité nous sortiront du bourbier dans lequel on se trouve. Quand vous dites que la justice functionne, pensez-vous aux victimes de 1972, 1988, 1993….2015…?
Je suis d’accord que La CPI n’est pas appropriée pour tous ces crimes au Burundi, il faut un mécanisme fort de verité, libre, totalement independant, 100% inclusif. Au tribunal, il serait mieux même de donner la parole aux génociadiares pour qu’ils nous parlent de leur idéologie, et du négationisme ». Ça servirait peut être à combattre cet idéologie pour en fin s’en débarraser parce qu’elle hante tellement dans La Région de Grands Lacs »
Cesar, la haine emprisonne, aveugle et finit par détruire. Revoyez votre langage. Je Le répète mon frère que Je connais très bien à l’école sécondaire quand tu étais révolté par l’injustice, pourquoi tu as tellement changé? Que te vous bénisse mon frère, mon compatriote
C’est du chantage à l’endroit du procureur général du Burundi. La CPI n’est pas une poubelle des divagations des plaisantins de mauvais goût. C’est une juridiction internationale qui a descompétences précises.Elle n’est pas une juridiction burundaise.Le Burundi est un Etat indépendant depuis 1962. Elle a ses autorités.Le ministère public est un service du Ministère de la Justice de l’Etat Burundais. Il convient de rappeler que Me Bernard Maingain est un des charognards internationaux qui grouillent dans notre région à la recherche des magots. Me Bernard Maingain est un avoct belge en droit du travail.Il est des activistes du FPR en Belgique depuis les années fin 80. Il est conseiller juridique de Kagame et de son régime moyennant des milliers de dollars US par un. Il s’est arrogé la qualité d’expert dans tous les domaines juridiques et de spécialiste du Rwanda, du Burundi et de la RDC. Il est un des avocats des Tutsi burundais qui sont vautrés ici dans les villas et hôtels après l’échec cuisant du coup d’Etat contre Nkurunziza. Ils pensaient que leur séjour sera de courte durée car ils étaient sûrs que Kagame réussira son coup. Maintenant, ils ne savent plus sur quel pied danser. Leurs espoirs sont tombés dans l’eau glacée.Ils sont ici pour plusieurs années. Me Bernard Maingain a conseillé ses clients de saisir la CPI car un procès devant la CPI est plus rentable qu’un procès devant une juridiction nationale. Il est intéressé exclusivement par le pognon. Nonobstant ses compétences discutables en droit pénal international et en droit international pénal ( il n’a jamais pratiqué ces matières), il sait très bien que la saisine de la CPI sera inopérante. Ses clients ont cru à ses supercheries alors qu’il aurait été judicieux pour eux de saisir la justice de leur pays.
Cher responsable du site Iwacu,
Chers journalistes,
Pour la crédibilité de votre/notre site, je vous prierai très sérieusement de publier des articles qui relatent des événements qui ont une importance dans l’opinion.
Vous pensez très sérieusement qu’une telle action de ces militants (pour ne pas dire avocats!) est de nature à interpeller les autorités de la CPI?
Par ce genre de publication, vous contribuez à la banalisation des événements qui se passent au Burundi et de vous écarter de l’objectivité qui doit vous guider en ce sens que vous donnez de l’importance à un non-événement.
Meilleures salutations
Je suis d’accord avec vous Monsieur Jean-Pierre Ayuhu, car le site d’un journaliste comme Monsieur Antoine Kaburahe devrait contribuer à la réconciliation des Burundais en proposant des solutions aux vrais problèmes qui sont bien connus.
Je le dirai toujours que la racine du mal burundais est l’instauration du système ethnique par les colons et son exploitation politique. Jusqu’à quand les Burundais vont-ils accepter les ethnies artificielles (Hutu et Tutsi ) politisées pour les besoins de la colonisation ? Il faut aussi chercher l’indépendance à ce niveau.
La base du journalisme c’est de rapporter les faits sans prendre position et Iwacu le fait avec sérieux et professionnalisme. Faire du journalisme, ce n’est pas faire plaisir. Faire du journalisme, ce n’est pas servir la soupe. Je n’ai vu aucune opinion dans ce texte, qui informe d’un fait et rien de plus. Partant des faits présentés, chacun est libre de se faire sa propre opinion et c’est à ça que sert ce forum de discussion où nous avons chacun le droit de ne pas être d’accord avec vous. Disons que c’est un exercice démocratique, si vous connaissez encore le sens de ce mot.
Notre Justice qui est sous contrôle total du ministère public ne peut pas se prétendre suffisament indépendante pour juger les actes de barbarie commis sur le territoire Burundais. Faute à nos ministres qui ne savent pas ce que veut dire la séparation des pouvoirs. Faute à nos magistrats qui n’ont pas le courage pour se battre, faute à nous tous enfin qui ne savent pas séparer le politique du technique. Les peuples, quoiqu’on en dise; ont la justice qu’ils méritent.
La CPI est unie institution internationale qui se donne pour mission de faire respecter un minimum de droit aux délà des frontières des Etats. Cela peut nous aider, nous autres qui sommes encore incapables de prendre en main notre Intahe. Elle pourrait devenir une vraie menace pour nos apprenti tortionnaires et ca sera toujours ca
@Theus Nahaga
Même si cette CPI a été conçue pour les dirigeants des pays du Tiers-Monde, j’espère qu’elle est capable de faire mieux que les justices que quelques uns considèrent comme des justices qui « bavent » dans les pays de la région des Grands-lacs!
M.BAGORIKUNDA est un juriste chevronné. Il se défendra.
Tenez Bon Bagorikunda! La CPI est saisie et donc une procedure est ouverte contre toi. Ndi wewe nokwiyahura.
La saisine de la CPI n’entraîne pas d’office l’ouverture de la procèdure (voir son statut institutif). Au regard des allégations des familles des victimes, la probabilité qu’une procèdure soit ouverte est nulle. La saisine est inopérante. Me Bernard Maingain, leur avocat le sait très bien. La Procureure de la CPI Bensouda déjà aux abois pour trouver les preuves des chefs d’accusation contre les Africains détenus dans la prison de l’ONU à la Haye ne peut sûrement pas ajouter un autre éléments négatif sur sa tête qui est déjà chargée.Le fait de crier CPI sur tous les toits produit des effets inverses de ceux escomptés. Cela renforcer le détermination du Ministère Public du Burundi pour traquer les criminels formés et armés par Kagame au vu et au su des milliers de Rwandais. Le Procureur Général donne conseil aux intéressés quant à la procédure utile à suivre.Ils préfèrent payer des milliers de dollars US à Me Bernard Maingain. Ils auront des résultats. Le chantage à l’endroit du procureur de leur pays est une maladresse absolue de la part des intéressés.