Samedi 23 novembre 2024

Opinions

Une pensée du FNL sciemment travestie par Daly Ngarambe

31/07/2017 65

Par Antoine Kaburahe, en réponse à son « Marketing de la peur »

J’ai un peu hésité avant de répondre à Daly Ngarambe. Je me suis demandé si cela valait vraiment la peine d’en faire tout un foin.

Antoine Kaburahe

Je suis présent sur les réseaux sociaux, dont Twitter, où je suis  suivi par plus de 10.000 personnes. J’estime qu’en tant  que responsable d’un média (Iwacu), il est important d’y être. Mais je participe rarement sur les débats sur le Burundi qui s’y déroulent. C’est un choix personnel. Je me méfie de Twitter, car je sais qu’il est très difficile de développer son idée dans les 140 caractères autorisés par le réseau.

Je suis aussi très sélectif dans mes réactions, car si je devais m’exprimer sur toutes les productions d’Iwacu ( La Newsletter, L’Hebdo, Le Magazine, la Web radio, la Web Tv, English news… ) je passerais ma vie sur le net à twitter et retwitter pour finalement ne rien dire. Comme certains. Par ailleurs, j’estime qu’un journaliste n’a pas à s’exprimer sur tous les sujets. Même sur le propre forum d’Iwacu, je suis très réservé.

Pourquoi répondre maintenant, alors que plusieurs fois j’ai refusé d’engager le débat avec Daly Ngarambe. A plusieurs reprises, il me « sommait » de débattre avec lui. Devant mon refus, il m’ accusait de « fuir » le débat.

En m’envoyant son « réquisitoire » et en me demandant de le publier sur Iwacu, je suis sûr que dans son for intérieur, il espérait que je vais me dérober. Lui et ses amis se seraient alors déchaînés sur moi comme ils le font très souvent.

Twitter offre, paraît-il à certains, une arène où il faut « casser pour plaire ». C’est ainsi que certains construisent leur réputation ou espèrent booster une carrière. Je sais que dans certains milieux politiques burundais, « casser du Kaburahe » est un acte « patriotique ». On peut dont comprendre les nombreux twitts où Daly Ngarambe veut nourrir la polémique et m’exhorte à « réagir ». S’appliquer sur moi doit être quelque part « rentable. » Autrement, je ne comprends pas cette fixation à mon endroit.

Je sais donc que la démarche de Daly Ngarambe n’est pas saine. Je vais malgré tout essayer de répondre le plus complètement possible. Après je n’y reviendrai plus. Je n’ai pas de temps pour nourrir des polémiques.

Mais avant de répondre sur le fond, c’est-à-dire mon commentaire sur les propos de Jacques Bigirimana, à l’origine du courroux de Daly Ngarambe, je voudrais  recadrer certaines accusations gratuites.

De « l’attaque coordonnée » contre Daly Ngarambe

Après son soutien affiché envers les propos de Jacques Bigirimana, plusieurs personnes ont critiqué Daly Ngarambe. Parfois même, sans ménagement. Ce que je ne trouve pas très correct. Daly Ngaramba a le droit de penser comme il veut.

Je déplore toutefois que de manière très malhonnête, il se pose en victime et évoque une machination que « nous » aurions engagée contre lui . “J’allais faire l’objet d’attaques en groupe. Une stratégie, coordonnée”, dit-il.

D’après lui, ces gens qu’ils désignent par « eux » ( remarquez la globalisation,) lui reprochent “de ne pas penser comme eux, de ne pas communiquer comme eux, de ne pas prendre position pour eux, et donc forcément, selon eux, de penser comme le pouvoir”.

Il y a donc “lui” ( seul) contre “nous”. Daly Ngarambe n’hésite même pas à donner quelques noms. Il cite « Thierry uwamahoro , un activiste politique de la diaspora ».

Je voudrais dire à Daly Ngarambe que je ne connais que de nom Thierry Uwamahoro, et seulement à travers les réseaux sociaux. Je ne l’ai jamais rencontré. Tout comme je n’ai pas commandé les twitts de tous ceux qui se sont exprimés. Il me fait donc un mauvais procès en me rendant responsable des réactions générées sur Twitter par ses propos.

Et puis, en matière « d’attaques groupées », je pense que lui et ses amis sont quand même les meilleurs. Il y a quelques mois un site que Daly Ngarambe connaît sûrement a lancé un « scoop », m’accusant d’être « un espion à la solde des Blancs », financé par « le milliardaire Georges Soros », un « Hima » de surcroît ( avec toute la connotation derrière), etc.

En quelques heures, quatre sites avaient repris ces « informations », partagées, twittées. On m’a insulté, on m’a promis les pires châtiments réservés « aux traîtres ». Un bashing en règle. Version premium. Voilà, Daly Ngarambe, une vraie « attaque coordonnée ».

Mais ces attaques, avec des twitts, je les trouve très dérisoires. J’ai connu pire. Le Procureur général de la République n’a-t-il pas demandé à toutes les polices du monde de m’arrêter, de m’extrader pieds et poings liés, comme on le fait pour les criminels.

Vous au moins, Daly Ngarambe, vous avez l’avantage d’être au pays. Il y a quelques mois, vous vous moquiez de mon exil. Je ne vous le souhaite pas. J’ai envie de vous dire ces paroles de Mme Christine Taubira: « Parfois résister c’est rester, parfois résister c’est partir”. Je résiste, Daly Ngarambe.

Je vais aussi vous faire un aveu : ces twitts m’affectent peu. Quand je suis entré dans ce métier, j’avais 26 ans. Aujourd’hui, j’en ai 51 . Et croyez-moi, J’en ai vu de toutes les couleurs. A la longue, forcément, on se forge une carapace.

De l’injonction à débattre !

J’ai aussi envie de rire quand vous m’écrivez, vous me sommez plutôt, péremptoire, comme à un gamin fautif « assumer vos propos M. Kaburahe ! ». Vous devriez juste avoir un peu de décence et éviter vos injonctions déplacées.

Daly Ngarambe, j’assume tout. Mon travail, mes écrits sont publics. Mon travail ne se résume pas à des Twitts. Les archives d’Iwacu sont accessibles et gratuites. J’y assume des dizaines de milliers d’articles. Signés de mon nom. « Assumez M. Kaburahe ! ». Oui, je ne fais que cela depuis plus de 20 ans. Le Groupe de Presse que j’ai eu l’honneur de créer et de diriger n’est pas une officine. Comme moi, les hommes et les femmes qui y travaillent assument au grand jour ce qu’ils font.

Je n’aime pas parler de ce que j’ai fait. Je pense que ce sont nos réalisations qui sont nos meilleurs avocats. Mais, Daly Ngarambe, je pense que si vous et moi nous étions convoqués devant le tribunal de l’Histoire, moi ce ne sont pas des twitts que j’aurais à présenter. Mais une contribution certes avec ses limites, mais une contribution concrète dans le paysage médiatique de mon pays. Je ne dis pas que tout est parfait, aucune œuvre humaine n’est parfaite. Mais je n’aurai pas honte de ce que j’ai fait, de ce que j’ai écrit personnellement, ou ce que j’ai publié dans le cadre des Editions Iwacu par exemple.

Vous avez interprété mon refus de débattre avec vous comme une faiblesse. Non, j’ai les ressources intellectuelles suffisantes pour débattre. Mais je ne débats pas sur injonction !

Non, je n’ai pas peur de vous, Daly Ngarambe. Seulement, je suis sélectif. C’est mon droit le plus absolu. Lorsque j’estime qu’un débat ne vaut pas la peine, je préfère y renoncer. Je sais que votre démarche n’est pas saine. Je connais votre aversion à mon égard (C’est votre droit), cela ne m’empêche pas de dormir et je ne suis pas en train de quémander votre bienveillance ou votre reconnaissance.

J’avais donc choisi de ne plus vous répondre sur Twitter. Mais comme vous sentez obligé de me « suivre » et sur Twitter et même sur Iwacu, je me dois de vous répondre.

En espérant que nous en resterons là.

Ceci dit, revisitons donc « la vision politique » de Rémy Gahutu, version Jacques Bigirimana, que vous défendez.

Il n’y a pas eu « des primaires » au FNL

Daly Ngarambe, il se fait que pour les besoins d’un livre sur les rébellions armées à paraître, depuis près de deux ans, je m’intéresse à l’histoire du Palipehutu. J’ai beaucoup lu sur cette idéologie.

Vous dites que :
« Gahutu Rémy avait conceptualisé sa vision des choses et l’avait traduit dans un enseignement idéologique du PALIPEHUTU. Dans cet enseignement, il expliquait que la lutte ne sera achevée que lorsque ces ségrégations auront cessé. Il avait également fait la prédiction que dans cette quête de libération, viendra un moment où des Hutu se battront contre d’autres Hutu. (…)

Vous écrivez :
« Jacques Bigirimana, affirme que cette prédiction s’est réalisée, que “la lutte du Hutu contre le Hutu” est le défi qui est en train d’être “géré” en ce moment ! Cela n’apparaît pas dans la traduction de Kaburahe. Il ne s’agit donc pas de “vision politique” comme le suggère le tweet, mais de la lecture que fait Jacques Bigirimana de la situation présente en se basant sur les prédictions du fondateur du mouvement. »

Nous voici au cœur de la question. Je me suis insurgé effectivement contre les propos de Jacques Bigirimana, car cette lutte du « Hutu, contre le Hutu » que votre Jacques Bigirimana présente comme une « avancée » et que vous défendez ne l’est pas.

Ce n’est pas la vision ultime de Remy Gahutu ! Jacques Bigirimana a une vision tronquée de la pensée du fondateur du mouvement. Oui, effectivement, Gahutu Rémy estimait que le moment arriverait où un Hutu sera opposé à un Hutu… Mais dans sa vision, cela devrait être une lutte politique, une bataille d’idées, programme politique contre programme politique.

Jacques Bigirimana, affirme que cette prédiction s’est réalisée, que “la lutte du Hutu contre le Hutu” est le défi qui est en train d’être “géré”.

Daly Ngarambe, ce que vous ne voulez pas dire, c’est que cette « lutte entre les Hutu » est en train d’être « gérée » par l’intimidation, l’exclusion, les assassinats. Et ce n’est pas cette lutte-là dont parlait Rémy Gahutu ! NON.

Dans la vidéo en question, on voit votre héros, hautain, arrogant, s’en prendre à Agathon Rwasa. Or, vous savez très bien comment et dans quelles circonstances Jacques Bigirimana a accédé à la tête du parti. Ce n’est pas après des « primaires » au parti FNL. Jacques Bigirimana ne s’est pas mesuré à Agathon Rwasa. Je suis sûr que vous savez comment Jacques Bigirimana a « hérité » du FNL…

“La lutte du Hutu contre le Hutu”, vraiment ? Je ne vais pas me faire l’avocat d’Agathon Rwasa, mais pouvez-vous affirmer, Daly Ngarambe, que « le Hutu » Agathon Rwasa a toute sa liberté pour circuler à travers le pays, pour rencontrer ses militants, organiser ses meetings et mener une lutte politique contre l’autre Hutu qui détient le pouvoir ?

Or, tout est là. De la dépossession et confiscation de l’espace démocratique, vous ne dites rien et vous vous perdez dans une propagande communicante.

« Jacques Bigirimana, affirme que cette prédiction s’est réalisée, que “la lutte du Hutu contre le Hutu” est le défi qui est en train d’être “géré”. »

Est-ce que le fait qu’un Hutu opprime un autre Hutu, c’est cela « l’avancée »? Pensez-vous, Daly Ngarambe, que si Gahutu Remy revenait aujourd’hui il saluerait le traitement réservé à Agathon Rwasa, car ses adversaires ne sont pas Tutsi, mais Hutu ?

Pour les besoins de mon livre, j’ai discuté avec plusieurs personnes qui ont connu, côtoyé Rémy Gahutu. J’ai beaucoup lu sur cet homme. Daly Ngarambe, vous falsifiez ses idées. Vous travestissez sciemment sa pensée.

Il n’y a rien de nouveau !

Plus grave, il n’y a rien de nouveau dans ce que Jacques Bigirimana présente comme un moment « clé » de l’histoire : le temps de la lutte du « Hutu contre le Hutu », que vous reprenez et brandissez comme une « découverte » majeure.

Vous écrivez: « Jacques Bigirimana donne à voir une importante évolution du jeu politique : le simple fait d’être de la même ethnie et de surcroît, issu d’un même parti, ne suffit pas pour se réconcilier. »

Non, Daly Ngarambe, il n’y a rien de nouveau. Cette opposition entre les leaders hutu est ancienne. Lisez l’histoire du Palipehutu, avant de lancer vos fadaises !

Lisez les interviews des dirigeants du Palipehutu en 1993, après la victoire du Frodebu. Le Palipehutu, comme on le sait, avait soutenu le Frodebu et le parti a remporté les élections. Mais, pour autant, le Palipehutu n’a pas donné un chèque en blanc à Ndadaye bien qu’il soit Hutu. Le Palipehutu se positionnait déjà dans une logique d’opposition politique.

Je vous recommande notamment une interview du chef d’Etat-major du Paliphutu de l’époque au journal La Semaine. Le coup d’Etat d’octobre 1993 est venu faucher une dynamique politique intéressante…Bref, cette « opposition entre Hutu » que vous présentez donc comme « une évolution » était là dès les années 1990, soit 27 ans plus tôt.

Je dirais, Daly Ngarambe, pour conclure que la pensée de Rémy Gahutu est bien différente de celle racontée par Jacques Bigirimana. Vous êtes libre bien sûr de penser ce que vous voulez.Le fondateur du Palipehutu rêvait d’une démocratie « qui garantit les droits de l’homme », qui exclut la violence.

Que personne ne s’y méprenne. Je ne suis pas en train de faire l’apologie d’une idéologie politique, je m’exprime comme un chercheur et un journaliste. Je ne suis pas non plus en train de faire une admiration béate et posthume de la pensée de Rémy Gahutu. Je ne suis pas naïf. Je sais qu’entre l’idéal et la réalité, il y a souvent un grand écart.
Le leader du Palipehutu est mort trop tôt. Il n’a pas eu l’occasion de se frotter à l’épreuve du pouvoir. On ne sait pas comment Rémy Gahutu aurait géré le pouvoir. Aurait-il toléré une saine politique, cette compétition démocratique qu’il prônait ? Aurait-il laissé par exemple une opposition conduite par un autre Hutu,(comme aujourd’hui) ou un Tutsi (pourquoi pas) , exercer librement ses droits ?

Pour paraphraser Jean-Jacques Goldman, « aurait-il été meilleur ou pire que ces gens » ? Personne ne peut le dire. On dit que c’est « le pouvoir qui révèle les leaders ». Pas leur manifeste. Gahutu Rémy n’a pas eu le temps. Mais il n’est pas correct de travestir sa pensée.

Forum des lecteurs d'Iwacu

65 réactions
  1. Didicov

    A mon avis, l’un et l’autre ont du talent. Ngarambe n’a pas créé son journal, mais M. Antoine Kaburahe , un journaliste que je respecte ne devait pas lui répondre N. Daly a un ton hautain, comme un officier qui parle a son subalterne. Après avoir lu les deux articles, de l’un et de l’autre, la question posée par Daly n’a pas été répondue. La vidéo tronquée , partagée avec un commentaire plus ou moins orienté, avait comme objectif de créer une peur malsaine: le conflit burundais est ethnique. Faux, le pouvoir est partagé entre hutus et tutsis, les opprimés sont des hutus et des tutsis. Le reste, dans le débat, Kaburahe a perdu. Qu’il nous livre ses intentions de présenter le conflit sous une étiquette ethnique alors qu’il ne l’est pas.

    Note de l’auteur
    « Kaburahe a perdu »? Ce n’est pas grave,je ne participais pas à un concours. Pour faire bref, je dis simplement que cette « lutte » entre leaders d’une même ethnie que l’on présente comme une « avancée » n’est pas nouvelle et n’est pas démocratique et loyale. Pour le reste, c’est votre point de vue.

    AK

    • Fofo

      @Didicov,
      L’objectif d’un débat n’est pas de gagner ou de perdre, c’est chercher plutôt une voie vers une compréhension commune des choses.

      S’agissant du sujet de discussion, Mr. Antoine sait que le conflit actuel n’a rien avoir avec les ethnies même si certains individus/organisations ne cessent d’inventer et marketinguer un génocide qui n’existe que dans leurs têtes. Je crois que l’objectif de M. Antoine était de créer cette polémique qui est un succès pour un journaliste. Pour éviter une possible manipulation, Il aurait fallu commenter le titrage de cet extrait vidéo. Comme ça tout le monde aurait compris la position du journaliste. Sinon dire « Lutte d’un membre d’une ethnie contre quelqu’un de même ethnie » ce n’est même pas une avancée dans la politique burundais comme tel car cela a toujours existé. « Micombero-Baza-Buyoya » ne sont-ils pas tous Tutsi?; du même village?; du même clan (pour ne pas dire de la même famille. Il y a même qui disent qu’ils étaient des cousins)?? Ngeze n’est-il pas un Hutu? Il n’y a rien donc de nouveau sur la terre!

  2. juju

    Gacece et moi sommes un modele de resolution des conflits par le dialogue. Arusha pour nous c’est notre site bien aime Iwacu.
    Car apres plusieurs echanges entre nous, nous sommes meme devenus des amis.
    Courage Peter, c’est vraiment possible de calmer le jeu. Ouvre ton coeur pour les Burundais et depeche-toi a Arusha. Ca te profitera personnellement en meme temps que tu donneras la paix aux Burundais.

    • Gacece

      Hey! Je ne suis pas ton ami, et tu n’es pas mon ami!

      C’est virtuel ton truc! Et tu vas trop vite en affaires! Moi, je suis lent comme mec! De telles déclarations d’amitié ou d’amour sans mon consentement, je m’en méfie.

      • juju

        Je suis patient Gacece. Viens doucement c’est bon pour moi aussi. Mais pourquoi tu sembles chercher ou je suis? Tu ne sais pas que l’amitie a distance existe?
        Donnes moi ton astie de telephone pour qu’on accelere ce sacramment d’amitie tant recherchee et on va organiser une rencontre et partager tes calisses de 24. Mais fais attention car moi je bois le Red Bull.

        • Gacece

          Encore rassurant, des sacres en public! C’est malpoli! Mais au moins le masque vient de tomber.

          • juju

            « Malpoli » en meme temps rassurant !

        • Gacece

          Mais t’es rendu au Burundi, ça veut-tu dire que la sécurité est bonne là-bas? Ou bien, si tu es encore icitte, pourquoi prétends-tu d’être au Burundi?
          Ça me tente pas pantoute d’être un ami de quelqu’un qui conte des menteries.

          • juju

            Mais voyons don ! Je suis au Bdi mais tres occuper a preparer la rencontre dea chefs d’etats des pays de la Comesa. Je compte aussi te voir au mois d’aout si tu veux on pourra nous rencontrer au parc Angrignon.
            Quant au masque qui vient de tomber d’apres toi, pas important pour moi. Je suis un Muhanza wipfupfu rikwiye sha. Et toi?

          • Gacece

            Donc, ce n’est pas le masque qui est tombé mais le poil de ta crinière?!

            C’est où le parc Angrignon? Pour tes visites, je te recommande le parc de la Visitation. Mais il y a aussi le parc Lafontaine pour étancher ta soif après être passé au dépanneur avec sa dépanneuse.

            Mêmes si ça ne prend pas la tête à Papineau pour savoir comment s’y rendre, c’est près du coin Papineau et Sherbrooke.

            Demandez à Rachel au coin du Fullum. Je vais souvent là bas pour y trainer ma bosse! C’est mon spot favori pour quêter de quoi.

          • juju

            Mange tes pantoutes vite et rejoinds moi a la table de dialogue entre freres. Les Burundais ont besoin qu’on enterre la hache de guerre et ca presse.

  3. dodo

    Je me demande quel impact peuvent avoir le débats d’iwacu sur la vie politique burundaise? Certain ont trouvé dans leur imaginaire la force de se défendre sur le web. Entre temps la réalité du terrain, les préoccupations du gouvernement ont diamétralement opposé aux discours virtuelle. Donc au Burundi nous avons les politiciens virtuelles et les politiciens réelles.

    • Yves

      « Donc au Burundi nous avons les politiciens virtuelles et les politiciens réelles ».
      C’est un signe encourageant car il signifie que s’exerce, au moins à un endroit, un débat public où des opinions politiques divergentes peuvent s’exprimer ou se confronter. On appelle cela la liberté d’expression. J’espère que cette découverte ne vous fera pas un trop grand choc…

      • dodo

        Haahahaha c’est effectivement une bonne nouvelle . Les DD ont une réussite, avoir mis les opposants dans les élections de miss Burundi et les avoir offert des moyens d’expression virtuelles .

        Sur le terrain, dans la réalité, sur les collines et les fondations du Burundi, le pouvoir se préparer pour le round de 2020. Tant que les politiciens virtuelles sont dans les débats virtuelles. Cela est étonnant dans un pays comme le Burundi où 1 % de la population à accès à internet. Ils sont plus de 80 % à ne pas connaître l’existance du journal Iwacu. Ces burundais par contre sur le terrain ne connaissent que ceux qui sont là au bon moment. Que reproche t’on sont à Nkurunziza ? Sinon d’etre populaire et avoir gagner la majorité des burundais. Pendant ce temps des paresseux sont dans bureaux à Bujumbura, ils accusent un bosseur

  4. Busorongo

    .
    Dire que Antoine a plus de réalisation que Daly est une phrase déplacée. Si on faisait retour en arrière et comparer les réalisations de Antoine à l’âge de Daly au moins.
    Le dénigrement est déjà entré dans nos habitudes. Comme Antoine affirme avoir maintes fois refusé le débat avec Daly le fait de répondre à son opinion montre bien que Daly a touché là où ça fait mal. Je comprends qu’il est presque impossible de rester au dessus de la mêlé quand on est fils de quelqu’un faisant partie de l’histoire douloureuse de ce pays ( Daly fils de politicien connu et Antoine fils de journaliste connu et les deux pères avant 1993). Cette dimension pourrait négligée mais à y regarder de près ca apporte beaucoup d’info. Pour les détails informée vous auprès des deux.

  5. Inkindi

    Le débat entre messieurs Antoine Kaburahe et Daly Ngarambe n’aurait peut-être pas eu lieu si dans sa préparation à la rencontre de Kayanza, Jacques Bigirimana avait pris le temps de relire ses archives sur le Palipehutu. Question de se remémorer les idéaux du parti duquel est issu  »le sien » et des messages de mobilisation que feu Rémy Gahutu, du camp de réfugiés de Mishamo, adressait très souvent à ses militants. Pourtant, en regardant la vidéo source de ce débat, Jacques Bigirimana donne l’impression d’une personne bien préparée, ayant mis par écrit ses idées pour s’en rappeler au moment de son intervention.
    La lecture des archives lui aurait permis de mettre les choses dans leur contexte et d’éviter cette malheureuse déclaration qu’il attribue faussement à feu Rémy Gahutu. En effet ce que Jacques Bigirimana appelle «Umutwe wa gatanu», et dont il appelle à témoin Monseigneur Siméon Nzishura, n’existe ni dans les correspondances de Rémy Gahutu à ses militants ni dans les publications du Palipehutu de l’époque de cet illustre politicien. Donc, l’expression «Umutwe wa gatanu» n’est pas une création de feu Rémy Gahutu. S’il est certain de ce qu’il a raconté à Kayanza, Jacques Bigirimana doit impérativement présenter au public ces autres «Quatre têtes» qu’il a collé au Palipehutu.
    Il convient de rappeler, cependant, que dans une de ses messages aux militants du Palipehutu, feu Rémy Gahutu avait présenté et défini ce qu’il avait appelé «Inkingi z’umugambwe Palipehutu» ou «Les piliers du Palipehutu». Il y en avait cinq. Inkingi ya gatanu ou le cinquième pilier était «Umuheto» ou la création d’une branche armée du Palipehutu. Mais quel lien y a-t-il entre ce pilier et les propos maladroits de Jacques Bigirimana qu’il attribue à feu Gahutu Rémy avec la bénédiction de Monseigneur Siméon Nzishura?
    Voilà comment des politiciens mal intentionnés peuvent induire des gens en erreur à travers des déclarations erronées pour justifier leur agenda. Si Jacques Bigirimana a confondu «les piliers» en les appelant «les têtes», ce genre de confusion est indigne d’une personne de son rang. Doit-on dire que Antoine Kaburahe et Daly Ndarambe sont tombés dans le piège du mensonge de Jacques Bigirimana?

  6. juju

    Un peu hors-sujet mais je dois vous dire que j’annule mes vacances a Gisuru pour préparer le sommet de la COMESA qui aura lieu en Zambie.

    Je suis désolé d’informer Gacece et Ayuhu Jean-Pierre, que IRIGARA bagize sur ce site a contribué au transfert du sommet initialement prévu pour se tenir au Burundi, à la Zambie. Comme quoi, kuvuga menshi atariko kuyamara.

    Moi aussi je crois que je n’ai pas travaillé tres fort pour que le sommet se déroule dans notre pays; et je m’en veux.
    Honte a nous qui ne parvenons pas a heberger un sommet des chefs d’état de la Comesa alors que nous venons de passer 10 ans et 1/2 au pouvoir.

    Peter devrait nous virer tous, especes d’incompétents.

    • KABADUGARITSE

      Lol!

    • Gacece

      @Gacece
      Si, en écrivant ici, je suis à l’origine et responsable de l’annulation devla tenue de ce sommet à Bujumbura, au profit de la Zambie, alors tenez-vous bien! Il n’y aura plus aucun événement mondain ou pas, qui se tiendra à Bujumbura! Ni ailleurs dans le pays d’ailleurs!

      Car je n’ai aucune intention d’arrêter, même si dans ce site on décide de me bannir! Espérons que cela n’arrivera pas. Il y a toujours un moyen de s’exprimer, dont entre autres « gacece.com »

      Kuvuga make si kwo kuyamara!… non plus!

      • Gacece

        NB : Voir à qui j’ai adressé la réponse avant de répliquer!

    • Ramazani

      MDR

  7. Ndikumana Roger

    ça faisait un moment ntasiga commentaire kuko politique n’ivyiyumviro y’ iwacu i Burundi nasanze bindoka,….hahahhhhh (j’avoue),nca ndareka guta umwanya ngo ntanga ivyiyumviro, surtout que nababitanga batabuze.Je les encourage toutes et tous.
    Par contre, je lis toujours juste pour resté informé et en quelque sorte lié à mon pays.
    Mais, ne pas laisser un commentaire remerciant Mr Antoine KABURAHE,….pour cet aticle bien enrichissant, serait très ingrat après l’avoir lu.
    Merci Monsieur Antoine KABURAHE,…..je ne vous connais pas physiquement mais vos écrits m’appennent toujours des choses.

  8. Rurihose

    Merçi pour les commentaires sur le diplôme de plombier A3 de Bigiri
    mana.
    Pourriez vous expliquer comment un plombier devient PDG de la plus grande entreprise du pays?
    N y a t il pas de corrélation avec le fait que le pays soit le plus corrompu et le plus pauvre au monde?

    • Banza

      @Rurihose
      Le plus pauvre, j’en conviens. Mais pour le plus corrompu du monde par contre, il vous faudrait passer dans quelques aéroports de certains pays pour vous faire une petite expérience. Même avec un passeport tout à fait en règle, on n’est pas sûr de ne pas rater son avion. Genre de mésaventure que je n’ai jamais connu à l’aéroport de Buja, sans que j’y ai spécialement des connaissances.
      A part là, la corruption sévit,et décourage les gens n’ayant pas de longs bras.

  9. Gihugu

    Merci à Kaburahe. Vous avez quand même bien fait de répondre méme si je crois que ces fanfarons ne jouent pas quand même admettons-le dans la même cour que des Grands Hommes que Notre histoire retiendra. Merci aussi à Daly Ngarambe d’avoir retenu quand même une petite leçon de communication de la part de son géniteur (respectueux communicateur et homme intègre) malgré un penchant insensé au régime tant controversé( j’omet d’utiliser un bon terme pour ne pas censuré). Cependant, il est difficile de de trouver cohérent les propos de Jacques Bigirimana. Daly Ngarambe le défend c’est son droit et même temps la liberté d’expréssion pour laquelle nous nous battons. Mais ce que je doute c’est pour quelle raison il brille dans cette communication. Parce que pour A. Kaburahe comme il l’a dit lui même il fait son métier de journalisme dépuis 26ans et il en connu pire encore. Ou bien Daly Ngarambe veut se forger une opinion en se mésurant aux grands comme Kaburahe ou bien il épouse l’idéologie de J. Bigirimana qui est, disons-le différente de celle de Gahutu Remy au moins sur le point soulevé. Mais dans tous les cas, Daly Ngarambe fait fausse route, selon moi, puisque il est loin de pouvoir argumenter pour sortir la personne de J.Bigirimana, que nous connaissons, du bourbier dans lequel il se plonge chaque fois que l’occasion se présente. Mais quand même une sagesse burundaise rappelle que  » Ibisiga bingana bitorana inda ». Mais tu as droit de continuer à vouloir relever Jacques du bourbier mais sache que  » Le Cochon n’est jamais content que quand il est dans sa fange ».

    N.B. Le dernier dicton ne se rapporte en aucun cas mais aux situations qui se présentent.

  10. juju

    Gacece, tu n’es toujours pas parti en vacances?
    Ne risques-tu pas d’etre le hero des mauvaises idees?
    Non! Je ne te laisserai pas sombrer car tu es mon frere.

    • Gacece

      @juju
      Les idées, aussi bonnes ou maivaises soient-elles, n’ont pas de vacances!

      Et non! Merci pour ton offre, mais je n’ai pas besoin de sauveur(s). Car je n’ai pas besoin d’être sauvé!

      • juju

        En tout cas Gacece est endurant ! Komeza imirimo. Moi je crois que les vacances sont bonnes pour tout le monde apres un temps de dure labeur. Meme les rebelles prennent quelques moments de repos.

  11. Kayo

    Merci Kaburahe de ta réponse et c’est la raison que j’aime lire iwacu et je vous demanderais d’ouvrir de kiosques dans tous le pays afin d’acheter iwacu
    Quant à Rwasa et Bigirimana malgré que je n’apprécie pas Rwasa vraiment ça saute aux yeux que Bigirimana ne peut se mesurer Rwasa
    Quelqu’un qui a sillonné tout le pays aux élections de 2015 mais n’a rien trouvé alors que l’autre est resté à son domicile et il a eu une plus de viingtaines de représentant

  12. Peace

    Les gars et les dames qui se sont ici exprimés, je suis fier de vous. Fier du respect mutuel que vous affichez. C’est cela la démocratie. C’est ce genre du droit à l’expression et à la lbre pensée qui nous manque au Burundi. Ce qui aboutit à des cas d’exil inombrables. Merci encore à la sagese de M. Kaburahe.

  13. Umunyagihugu

    C’est fascinant de vous lire tous les deux Daly Ng., puis Antoine K. Merci à vous deux et j’admire l’humilité de Kaburahe pour réagir, mais aussi comment il défend le droit d’expression de Daly Ngarambe. Suis pas de ceux qui pensent que c’est un enfant, donc (ja kuryama, papa wawe, patati,patata…); il a quand mm une belle plume, avec un raisonnement structuré. La véracité, la profondeur, ou l’argumentation ça n’engage que lui. Je ne sais pas s’il y aura une prochaine fois, j’en doute, mais, muzokwandike bigufi.  » un hutu contre un hutu » en terme d’idées et débats politique, je crois que j’aime cette vision.

  14. Gacece

    U combat de coqs entre sieurs Kaburahe et Ngarambe au sujet d’un autre combat de coqs entre sieurs Rwasa et Bigorimana au sujet de qui interprète mieux que l’autre l’hypothétique héritage de Rémy Gahutu!

    On ira pas loin! D’abord parce que Rémy Gahutu lui-même n’est plus là pour départager les départage. Ensuite, il ne s’agit que de l’interprétation d’une autre interprétation! Ce qui veut dire que ce ne sont que des opinions.

    Et chacun de nous, lecteurs que nous sommes, peut choisir quel camp rejoint le plus ses préférences, ses opinions, ses croyances, ses valeurs, etc. Ce qui revient à dire qu’il y a autant d’opinions sur ce sujets qu’il y a de lecteurs!… ou mieux : de Burundais!

    Et cela nous avance en quoi? En rien! Sauf ce désamour réciproque entre nos deux compères (choisissez bien lesquels!) et compatriotes.

    Faites-nous plaisir Iwacu! Faites faire une entrevue à Jacques Bigirimana et Agathon Rwasa pour qu’ils nous parlent de cette héritage (ou prédiction) de Rémy Gahutu! Et surtout qu’il précisent leur interprétation chacun.

    Sinon, on ne sera pas plus avancé que ce que l’on vient de lire!

    Autre chose, échangez vos coordonnées, vous et M. Daly Ngarambe, pour vous faire mutuellement vos excuses! Contrairement aux autres, j’ai cette impression bizarre que chacun (de vous deux) l’a plutôt pris personnel, même si vous tentez de faire croire que ce n’est pas le cas.

    Parce que voyez-vous? Il n’y aurait pas eu de quoi en faire un plat!… sur la place publique!

    • John

      Pour une fois, sieur Gacece a un point de vue « modere ». Bravo a lui!

    • Nicole

      ça c’est ce que j’appelle un commentaire rempli de sagesse!!

  15. Caroline

    Je pense et je suis convaincu que la politique et surtout burundaise ne se fait pas sur une toile . Partez au Burundi , faites des vrai débats et dans une cadre réel . Abagabo bukuru , nous avons besoin de ça , pas ceux qui se cache derrière un écran de pc

    Note d’Antoine Kaburahe

    C’est l’idéal en effet, c’est mon espoir de rentrer un jour…

    • DUCK

      Le temps est venue. D’ ici peu nous allons entre au Burundi. Mettez -vous en tete qu’il y’a de ces Burundais qui ne sont pas ne au Burundi, et qui n’ ont jamais ete au Burundi. Tous rentreront au Burundi. Magufuli l’a bien dit et precise a Nkurunziza.

    • Caroline Niyonsaba

      Je le souhaite de tout cœur ,car le temps passe et nous avons besoin de construire notre pays avec tout les enfants
      de notre mère patrie ( twa , tutsi et hutu)

  16. karanga lilia

    @Kaburahe
    Vous vous êtes donné trop de peine à répondre à Daly Ngarambe mais je vous comprends , il falaait réagir une fois pour toute. Mais dans le débat , il ne faut débattre qu’avec de vrais démocrates, Ngarambe Daly n’en est vraiment pas un . Et puis un débat ca se mérite.Un ca suffit pour Ngarambe , au lit !!!! tout de suite

    • Inanzoza

      Bien

      • Inanzoza

        Bien parlé,Monsieur Kaburahe…rungika uyo mwana aje kuryama.?

  17. MURAMBABARIRA

    Si vous (Kaburahe et Ngarambe) étiez autorisés de participer aux élections présidentiels, je participerais volontiers à vos débats. Les échanges de ce genre nous manquent : là nous pouvons juger, apprécier,…et mettre le bulletin dans l’urne en connaissance de cause. Il resterait à s’exprimer devant cette majorité de personnes qui n’a pas accès à internet. Si on bloque le débat auprès de cette majorité, c’est qu’il y a une raison. La maintenir dans l’ignorance. Quand on entend toujours la même chose, on n’a aucun autre élément de comparaison.

  18. Fofo

    Je crois l’avoir dit dernièrement dans un commentaire que la communication est une épée à double tranchant souvent difficile à tenir. En lisant vos deux articles, je trouve que chacun de vous a raison.

    C’est normal que Mr. Antoine publie un extrait d’une vidéo avec son propre titre & commentaires. De toute façon, il avait un but et un message à donner à ses followers, j’imagine celui de créer effectivement une polémique. Pour un journaliste, cela fait partie de son métier. Quant à Mr. Daly, il a le droit de se poser la question sur le titrage de cet extrait « vidéo », qui selon lui est en dehors du contexte. Je pense qu’il a droit de s’exprimer contre celui qui a créé la polémique, surtout lui laisser exprimer son point de vue. Je pense que c’est ça la Démocratie et le « Droit de l’homme ».

    Je voulais recommander à notre cher ami Kaburahe, c’est la sauvegarde de la sagesse avec laquelle il a toujours traité plusieurs sujets en rapport avec la politique burundaise. Dans un conflit polarisé, une petite déviation peut valoir un désastre! Bon weekend tout le monde!

    • Abi

      Merci @Fofo de recadrer le debat. Je trouve aussi que plutot encourageant de voir des Burundais debattre sur des choses qu’ils comprennent differemment. Ce qui est triste dans les commentaires ici, ce sont les attaques virulentes contre Daly, qui, selon moi, devraient plutot etre orientees vers ce qu’il a dit plutot que sa personne.

      S’il a raconte des « fadaises » il faudrait le contredire et peut etre ecrire en presentant les faits reels. Sinon, parler de la personne n’avance en rien le debat et la « democratie » que chantent certains dans ce forum.

      J’ai l’impression que Daly s’est insurge contre ce qu’il a percu comme une manipulation de l’info avec les consequences que cela peut comporter. Et j’ai l’impression qu’ Antoine a essaye de repondre aux accusations de Daly.

      Mes felicitations aux deux interlocuteurs, a Daly et a Antoine, de debattre au lieu de se battre. Je trouve que ce sont les germes ou les restes de la democratie, c’est selon chacun. En plus ils nous ont permis d’en savoir davantage sur la vie politique Burundaise. Merci encore une fois.

      • Fofo

        @Abi,
        Vous avez raison, nombreux commentaires pensent que que Mr Antoine n’aurait pas dû répondre Mr. Daly, ce qui est un comportement plutôt anti-démocratique. J’ai lu l’article de Mr Daly, dans l’ensemble, il est bien écrit, avec courtoisie, la réponse de Mr Kaburahe aussi. Un point de vue même offensant, lorsqu’il est exprimé dans le respect, mérite une considération. Je pense que c’est la raison pour laquelle Iwacu a permis sa publication! De son côté, Mr Kaburahe ne devrait ne pas répondre à un article contenant des accusations à son endroit surtout lorsqu’il est publié sur le site web de son journal.

        Je conseillerais à mes collègues commentateurs de ne plus continuer à dénigre Mr Daly. C’est bon de commenter le contenu de son article ou celui de Mr Antoine que d’en profiter pour s’en prendre de lui.

        • Mafero

          @Fofo: Explique aux lecteurs cette courtoisie qui consiste à intimer des ordres à quelqu’un afin qu’il réponde aux tweets qu’il juge absolument absurdes et incensés. Moi je trouve cela plutôt comme de l’intimidation/ harcèlement/ torture…comme si on se trouvait dans les bureaux du S.N.R.

          • Fofo

            @Mafero,
            Antoine est un journaliste, il sait que ce le droit de réponse. Ce qui semble pour moi anormal est que la vidéo dont est question n’a pas été publiée sur ce medium. De toute façon, en tant que Rédacteur en Chef, permettre la publication de la réponse de Mr. Daly sur ce medium, surtout dans la rubrique « OPINION » c’est un fait normal. Je ne comprends pas pourquoi toutes ces attaques contre Mr. Daly à moins que vous voulez lui faire taire, ce qui est contraire aux principes démocratiques.

            Revenons un peu sur le fond du débat “La lutte du Hutu contre le Hutu”, je pense plutôt que le sujet en soi est très intéressant sauf qu’il est mené entre le Chef du médium et un invité! Personnellement, je ne vois aucune « Lutte du Hutu contre le Hutu » plutôt une « Lutte politique » qui n’a rien avoir avec les ethnies car parmi la mouvance et l’opposition il y aussi bien des hutus et des tutsis, ce qui est une évolution dans la politique burundaise. Dire qu’il s’agit d’une « Lutte de Hutu contre Hutu » je pense une sorte d’ironie!

        • Nicole

          bien dit

    • Nicole

      oooh ooh très vrai

  19. Si aujourd’hui nous sommes nous les burundais contraint de débattre autour de la « pensée » d’un homme comme Jacques Bigirimana, cela signifie pour moi la faillite et la décadence de la démocratie dans notre pays.
    Quant à des personnes comme Daly Ngarambe, il est inutile de tenter de les convaincre que le respect de l’autre qui ne pense pas comme vous est un acte qui vous fait honneur.

    Mais merci grand frère, il fallait impérativement lui montrer que le débat démocratique est important mais que débattre sur des futilités lancées par des personnages dont l’esprit a été corrompu par leur haine et leur asservissement à des préjugés grotesques.

  20. Boubacar Ndiaye

    Mr Daly Ngarambe qu’on voit dans les rues de Buja fait pitié. Fils d’un homme très respecté en l’occurrence le Professeur Ngarambe Paul, il devrait au moins faire honneur à son patronyme et remarquer que le CNDD-FDD ne fait pas confiance aux fils de, surtout quand il s’agit d’un ancien dirigeant de la belle époque de l’UPRONA ou du FRODEBU, en l’occurrence l’ancien Vice- Premier Ministre et Ministre du plan. Bref, c’est de la peine perdue.

    Merci

    • Moi

      Il y a jamais eu de vice 1er ministre et ministre du plan au Burundi. Revisites ton histoire et reviens juste après stp.

  21. Cadeau

    Burundi! Parmi la jeune generation, futur du pays, je ne savais pas qu’il y en ceux qui considerent Jacques Bigirimana comme un vrai Leader!!! Amahera arakora ibitangaza….Tugowe tukiriko!

    • Ramazani

      @cadeau
      Ah vous avez raison , penser Jacques Bigirimana Est en politique au Burundi Ca me donne l’urticaire . Et puis ses propos incendiaires anti Tutsi me font quelque chose , Jacques bigirimana dont le père Hutu fut sauvé par quelqu’un de ma famille ex militaire !!! Bigirimana sait ce que je veux dire.

  22. Mafero

    Je crois que ce Daly Ngarambe ne devait faire peur à personne. C’est comme ces discours prononcés par les chefs des Imbonerakure quand ils sillonnent les rues de Bujumbura nuit et jour. Ce sont des discours vides de fond et de forme ( qui peut croire, par exemple, que prochainement ils vont marcher sur Kigali?). Les effectifs des participants à ces manifestations n’inquiètent personne non plus, quand on connaît les désoeuvrés qui grouillent en peu partout au pays qui totalise + ou -10 Millions d’habitants. Paradoxalement ils n’arrivent même pas à mobiliser 20.000 personnes. C’est sans compter les suiveurs qui y vont non pas par conviction mais pour quelques intérêts.

    • Boubacar Ndiaye

      Non, ils ne sont pas suiveurs. Ils sont plutôt enrôlés. Et puis ils n’y vont pas pour quelques intérêts, mais plutôt pour quelques promesses.

      • Mafero

        @Boubacar: Merci de ce rectificatif. Je n’ai pas les statistiques mais toujours est-il qu’il ya en même qui y vont par peur de perdre leurs postes, mais dans leur fort intérieur ils ne respirent pas vraiement CNDD-FDD.

  23. Rurihose

    Cher Kaburahe,
    Vous ne vous abaissez pas en répondant à Ngarambe.
    Même en vous abaissant , woguma umusumba.
    Cette rhétorique de Bigirimans est du vent. Il est juste une caisse de résonnance pour dire ce que ses parrains qui l’ont fait Directeur général de l’OTB (Sans diplôme) veulent.
    Ngarambe est peut être un pseudonyme d’un membre de l’opposition alimentaire

    • Bakari

      @Rurihose
      « …qui l’ont fait Directeur général de l’OTB (Sans diplôme) veulent. »
      Le culte des diplômes, c’est bien! Mais le diplôme ne fait pas tout… Et surtout, ne méprisez pas ceux qui sont sans diplôme, car ils peuvent vous surprendre.
      D’ailleurs, Bigirimana a un diplôme; ne dénigrez pas sa formation, sans oublier qu’il continue à se former à l’épreuve des faits.
      A part cela, je suis d’accord sur une chose avec vous: Jacques Bigirimana résonne; et il n’est pas le seul.

      • Ngodo

        Jacques Bigirimana est un plombier avec un diplome A3! Quel « epreuve des faits. Il ne s’est jamais rendu au maquis (does he look like a courageous man visually???), cela demande des talents que notre Jacques n’ a pas! Akunda…..

        • Bakari

          @Ngodo
          « Jacques Bigirimana est un plombier avec un diplome A3! »
          Il ne faut pas cracher sur le diplôme de plombier A3. Il n y a pas de sot métier. Et tous les métiers font vivre ; sauf celui de tuer (nta mwuga udakize uretse uw’ukuroga).
          Bigirimana est à l’école de la vie; la plus efficace de toutes les écoles.
          Mais personne ne vous demande d’être d’accord avec lui; moi-même je suis loin de l’être. Mais avouons que les choses lui réussissent bien (pour le moment en tous cas)!

          • MVAKO

            HAHAHAHA UHEJEJE NEZA( POUR LE MOMENT EN TOUS CAS, HEHE). UBU HOHO NUMVISE UMENGA YABAYE PROCUREUR:). UWARAMVYE AZOBONA

      • Stan Siyomana

        @Bakari: « il continue a se former a l’epreuve des faits »
        1. L’OTB est quand meme l’une parmi les entreprises publiques qui permettent au Burundi de gagner quelques devises a travers l’exportation du the produit au Burundi. Je ne crois pas que c’est dans l’interet national de mettre a la tete de l’OTB un type qui a encore besoin de « se former a l’epreuve des faits.
        2. Par contre, il serait tres louable si Jacques Bigirimana avait commence comme plombier (avec son diplome A3), puis avait gravi tous les echelons de l’entreprise pour se retrouver aujourd’hui Directeur-general de l’OTB.

        • Bakari

          @Stan Siyomana
          Certains sont doués en diverses disciplines; d’autres dans des domaines divers. Si quelqu’un n’ayant qu’une formation basique parvient à dribler tous ses concurrents pour se hisser au dessus d’eux, il est doué quelque part. Moi je prends cela pour une certaine intelligence. A moins de prendre ceux qui ont été driblés pour des sots.
          Pourquoi, par ailleurs, devait-il emprunter tous les labyrinthes, alors qu’un boulevard se présentait devant lui?
          Les gens qui réalisent de telles prouesses sont doués d’une certaine façon.

  24. JOSHUA 2015

    Merci M. Antoine K. de donner des éclaircissements à ce farfelu Daly Ng.; et surtout aux lecteurs d’Iwacu. Merci bien.

    • Mugisha

      Bonne reponse ! Antoine Kaburahe

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