Il était aux alentours de 19 heures ce vendredi 10 mai dans le parking des bus desservant le quartier de Gasenyi lorsque des détonations ont retenti suivies de tirs.
Selon des témoins, il y aurait eu des morts et une dizaine de blessés. Selon plusieurs témoignages, il y avait des gémissements et des cris de gens se tordant de douleur parmi ces blessés. La plupart ont été évacués vers différents hôpitaux de Bujumbura.
Selon ces mêmes témoins, la police a tiré en l’air pour disperser des milliers de gens qui faisaient la queue en attendant des bus. Elle aurait même procédé à quelques arrestations.
Vendredi soir, c’était le sauve-qui-peut autour de l’ancien marché central de Bujumbura, les gens couraient dans tous les sens: « Nous avons fermé nos stands en toute vitesse et nous avons détalé. Les quelques bus et les taxis ont été vite pris d’assaut et démarraient en trombe. »
* Iwacu a choisi de ne pas partager les images des personnes blessées, car elles sont particulièrement choquantes.
Peut-etre suis-je peu informé mais je ne connaît pas d’autres pays , à part le Burundi, où les gens tuent d’une manière indiscrimné sans une idéologie claire comme l’islamisme.
Pourquoi ces monstruosités répétés et épisodiques? Peut-être est-ce pour des raisons politiques puisque ces attaques criminels se multiplient toujours à l’approche des éléctions?Est-ce qu’ils cherchent qu’on les aiment eux ou alors qu’on haisssent ceux qui nous gourvernent?
Ou alors , y a-t-il une idéologie genre tuer les infidèles ou je ne sais quoi d’autre?
Malheureusement ils n’ont même pas le courage d’assumer leurs actions et de les revendiquer et donc on ne saura peut-être jamais pourquoi ils tuent les Burundais parmis les plus démunis.
Les terroristes islamistes sont mieux qu’eux puisqu’au moins eux on sait pourquoi ils agissent. On sait qu’ils ont une fausse croyance et agissent en conséquence. Qu’en est-il alors de nos tueurs qui n’ont même pas le courage de revendiquer leurs actes et de les donner un sens, erroné soit-il?
@Saleh
Et pourtant, il yen aura certains parmi nos »illustres politiciens » pour plaider en faveur des pourparlers et d’un dialogue politique avec les lanceurs de grenades ou leurs commanditaires. Au lendemain de l’attaque de Buringa(qui avait fait comme victimes notamment six femmes réunies dans une veillée funéraire), n’a-t-on pas vu certains soi-disant politiciens burundais réclamer un dialogue politique avec les assaillants?
O God , save our mother land