Elle débutera ses activités à Bujumbura, dès le 24 avril selon un communiqué de presse de l’Union Européenne sortie ce 14 avril.
Ses activités s’étendront par la suite sur l’ensemble du territoire afin d’observer les différentes phases du processus électoral. D’après ce communiqué, la mission a été décidée après consultation avec le Parlement européen et les Etats membres.
Elle a été annoncée au ministre des Relations extérieures et de la Coopération internationale via une lettre du 13 avril, lui adressée par Federica Mogherini, la Haute Représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité.
Selon le calendrier électoral déjà annoncé, le 1er scrutin, celui des communales et des législatives est prévu pour le 26 mai tandis que l’élection présidentielle est programmée pour le 26 juin. Pour Mme Federica Mogherini, «la réussite de ces élections sera cruciale en vue de la consolidation des progrès accomplis depuis la signature des accords d’Arusha, textes fondateurs du Burundi post-conflit.»
Ainsi, elle précise que la présence de cette mission et l’appui de l’UE à ce processus visent qu’il soit effectivement inclusif. Ce qui doit se traduire selon cette autorité de l’UE, par un accès équitable à l’espace politique pour tous les partis et acteurs politiques.
Concernant la question du 3è mandat du président Nkurunziza, elle précise qu’elle doit être abordée dans un esprit de réconciliation respectueux des Accords d’Arusha. «La gestion du débat sur cette question et ses conséquences feront l’objet d’une évaluation de jour au jour», a-t-elle fait savoir tout en mentionnant que cela aura un impact sur les conditions de déploiement de la Mission d’observation électorale.