Pour des raisons sécuritaires et alimentaires, le gouvernement a pris une mesure empêchant les transports en commun de traverser la frontière burundo-rwandaise.
Dans le fond, selon les experts en économie et en diplomatie, la mesure risque d’avoir des conséquences désastreuses.
Les populations qui habitent les provinces frontalières comme Cibitoke, Kayanza, Ngozi, Kirundo et Muyinga avaient l’habitude de vendre leur production au Rwanda, gagner un peu d’argent et rehausser leur pouvoir d’achat. A Cibitoke, certains avaient investi des sommes énormes dans l’agriculture. Ils avaient contractés des crédits. Les biens hypothéqués risquent d’être saisis. Ils sont obligés de vendre à perte leurs produits périssables.
Ensuite, beaucoup de Burundais et surtout des femmes, faisaient des achats en Ouganda et vendaient leurs articles au Burundi. Ainsi, ces femmes parvenaient à faire vivre leurs familles. A l’aller comme au retour, ils traversaient le Rwanda. Avec la mesure, pas de bus direct Bujumbura- Kigali-Kampala. Il faut un détour par la Tanzanie pour atteindre la capitale ougandaise. Non seulement, le prix du ticket passe du simple au double, mais le trajet est long et fatigant. Les commerçants vont se lasser et abandonner carrément cette activité. Ceux qui vont résister vont sans nul doute compenser leurs efforts en haussant les prix.
Plus complexes pourront être les relations diplomatiques entre les deux pays. Le Rwanda peut interpréter la mesure comme une violation des relations de bon voisinage. Par ailleurs, c’est une violation du Traité de l’East African Community qui garantit le mouvement libre des personnes et des biens. Les autres pays de l’EAC risquent de sanctionner le Burundi, ce qui va aggraver la crise économique à laquelle le pays fait face. Je ne dirai pas comme cet internaute que la mesure risque de provoquer l’effet boomerang, mais je partage l’avis de cet expert en économie : « Le blocus que le Burundi opère contre le Rwanda est contre-productif à l’interne et au niveau régional».
Those who made that stupid decision did not put the people’s interests first, as usual they only put their egos first. It will affect at a certain degree the rwandan economy as much as it will affect the burundian’s. In the meantime, the decision makers won’t see any difference in their daily lives however, some small business owners will lose their incomes, homes, business and even their sleep. It is time that God ease burundians’pain.
Une mesure prise dans la precipiatation et le fameux AGASHAVU. Quand on reagit dans cet etat d’esprit, il n’y a pas moyen de jauger des avantages et des inconvenients. Domage pour les pauvres frontaliers et tous ceux commercants ou voyageurs qui subissent les effets d’un tel comportement politique.