Alors qu’on pensait que Benjamin Mkapa ferait mieux que Museveni, le patron de l’équipe de la médiation dans la crise burundaise, il semblerait que l’ancien président tanzanien s’y prenne mal. Ce qui hypothèque la résolution du conflit.
La médiation du dialogue inter-burundais entre le gouvernement burundais et l’opposition a reporté le rendez-vous du 2 mai à Arusha à la fin du mois de mai. L’information a été confirmée par cette même médiation menée par l’ancien président tanzanien Benjamin Mkapa. Un dialogue qui reste au point mort, depuis la séance inaugurale du 28 décembre à Entebbe en Ouganda. Selon la médiation, « toutes les consultations nécessaires » pour commencer le dialogue n’ont pas encore eu lieu.
En effet, jusqu’à ce report, seuls cinq partis du Cnared avaient reçu leur invitation pour ce dialogue. Le Dr Jean Minani, son nouveau président, avait écrit au facilitateur Benjamin Mkapa pour lui dire combien il était « absurde » à ses yeux d’organiser ce dialogue sans cette large coalition d’opposition qui se pose en « principal adversaire de Nkurunziza ». Il avait annoncé que ses membres ne viendraient pas à Arusha tant que le Cnared ne serait pas invité en son nom propre. Quant à Bujumbura, il persiste et signe qu’il ne peut pas s’asseoir à la même table que le Cnared, qu’il accuse d’avoir participé à la tentative de putsch.
De plus, le gouvernement burundais demande de convenir avec la facilitation de l’agenda, du lieu et des personnes à inviter à ces pourparlers. Bien qu’il ait été invité comme président du parti Frodebu Nyakuri, le nouveau président du Cnared campe également sur sa position : «Il faut que ce conseil soit invité à ces pourparlers en tant que coalition contre le président Pierre Nkurunziza.» Jean Minani souhaite que les 25 entités composant le Cnared participent à ce dialogue et que ce nombre soit le même pour les représentants du gouvernement burundais.
Une médiation « penchée » ?
Pour certains observateurs, cette décision de reporter le dialogue répond aux vœux de Bujumbura. Le gouvernement burundais avait exigé des consultations avec la médiation sur « les invités, les dates et le lieu » où devait se tenir cette session de relance, en menaçant de ne pas y participer. « Le gouvernement burundais doit être consulté [car] nous devons convenir des personnes qui devraient être invitées, des dates et du lieu », a déclaré, mercredi 27 avril, Willy Nyamitwe, responsable de la communication de la présidence du Burundi, dans une déclaration sur la radio nationale. « Le gouvernement a reçu l’invitation aujourd’hui et l’analyse », a déclaré plus tard le conseiller du président Nkurunziza. « Il pourra y répondre à tout moment par les canaux autorisés », a-t-il précisé. D’aucuns pensent que Bujumbura a obtenu gain de cause. Les pourparlers de paix ont été renvoyés à une date ultérieure, et le Cnared n’a pas été convié cette fois.
« Le gouvernement de fait de Bujumbura doit savoir qu’il ne fait pas partie de la médiation, mais que c’est une partie au conflit, au même titre que le Cnared », a déclaré Jérémie Minani, son responsable de la communication. « Ce n’est pas à lui de faire la liste des participants ou de fixer l’agenda des discussions », a-t-il ajouté. Mais Willy Nyamitwe n’en démord pas, et déclare à tout bout de champ que « ceux qui ont attenté à la vie des citoyens, qui ont voulu renverser des institutions démocratiquement élues et d’autres qui ont versé dans l’insurrection armée dans notre pays ne peuvent pas être conviés à ce dialogue. »
Les acteurs oubliés…
Dans une déclaration signée le 29 avril 2016 par Vital Nshimirimana, délégué général du FORSC, les organisations de la campagne Halte au 3ème mandat ont réagi sur la reprise du dialogue sous la médiation de Benjamim Mkapa. Ces organisations soutiennent que la Campagne Halte au 3ème mandat est une partie prenante au conflit burundais, en ce sens qu’elle s’est « ouvertement et constamment opposée au troisième mandat et continue à l’assumer. »
Cette déclaration dénonce un processus de dialogue qui ignore systématiquement la consultation de la société civile. Pour ces organisations, « le caractère inclusif des négociations inter-burundaises est ainsi mise à rude épreuve dès lors que la médiation ne réussit pas jusqu’à maintenant à identifier, consulter et impliquer les vrais acteurs du conflit burundais. » D’après cette déclaration, il serait superflu d’organiser une résolution de la crise que traverse le Burundi en ignorant complètement les leaders de la contestation citoyenne du 26 avril 2015.
Analyse
Jusque-là, le Cnared a accueilli favorablement la nouvelle de ce report, espérant recevoir une invitation d’ici là. Mais silence radio du côté des autorités burundaises, pour l’instant.
Selon un diplomate, cité par RFI, la médiation « ne pouvait faire de meilleur choix », en expliquant que cette session n’avait pas été bien préparée. Il rappelle que toutes les parties concernées n’avaient pas encore reçu leurs invitations, l’Union africaine et l’ONU venaient à peine d’y être associées, la médiation venait tout juste de faire des requêtes pour le financement de la réunion et surtout, il y a la question de l’invitation du Cnared.
Plusieurs observateurs espèrent que la médiation mette ces trois semaines à profit afin d’organiser « un véritable dialogue de paix ». « C’est sa crédibilité qui est en jeu », assurent-ils.
L’« oubli » du médiateur Benjamin Mkapa serait-il dû à son inexpérience ? Le report du dialogue peut le laisser croire, puisqu’il a notamment été motivé par le fait que toutes les consultations nécessaires n’avaient pas été faites.
Mais on peut également penser que l’ancien président tanzanien avait écarté sciemment les autres acteurs du rendez-vous du 2 mai. Les dirigeants de l’EAC n’ont jamais caché leur soutien au régime de Bujumbura. En ce cas, la décision du report viendrait d’une pression extérieure à la sous-région. Une grande partie de la communauté internationale, qui s’implique dans ce dialogue pour résoudre la crise burundaise, a toujours demandé un dialogue inclusif.
Mukapa ne réussira jamais les négociations interburundais, il nous manque le charisme de Ma dela. La region des grands ce ne sont que des problematiques, quand les grandes puissances qui hebergent les mécontents vont decider le changement il y en aura, avec beaucoup de bain de sang
@Kana AM,
1º Je suis preneur de ton appel à l’elan nationaliste.
2º Mais ta solution consistant a ce que ceux qui s’opposent au 3eme mandat (ou second selon les autres) reconnaissent leur erreur et demandent pardon a Pierre Nkurunziza est une insulte a la morale et au droit.
3º Une solution plus simple, à coût nul, existe pourtant: un arbitrage juridique neutre où les deux parties présentent leurs moyens de défense. En moins d,une journée la crise serait réglée. Qu’en dis-tu?
A quand l’Elan nationaliste Burundais?
A mon humble avis, la gestion de la crise « artificielle » qui secoue le Burundi devrait faire réfléchir chacun de nous.
L’ampleur des dégâts humains, des pleurs, des familles déchirées, de jeunes pris dans l’engrenage de la violence, rien de tout cela ne semble décider le monde à forcer une solution « miracle » à la crise. Réponse ; ce miracle concocté dans les bureaux des chancelleries d’ailleurs et des nations unies n’EXISTE PAS. Ce miracle doit venir des Burundais. Le choix de la solution à la crise doit être « burundais ». La solution qui a marché ailleurs peut ne pas être appropriée à la crise burundaise.
Actuellement, des pistes de solutions sont sur table. Celle qui semble être la plus privilégiée est le dialogue entre gouvernement et l’Opposition. La vérité est que, plus ce dialogue traine, plus les dégâts et les rancœurs s’accumulent. Dans tout cela, les perdants ne sont pas l’étranger ou cette Communauté Internationale sur laquelle on a tendance à compter le plus. Au contraire, c’est plutôt ce Burundais moyen qui ne peut pas se faire soigner parce qu’il n y a plus de médicaments dans les pharmacies. C’est plutôt le prolongement de l’agonie dans les camps de refuge des milliers de mamans, enfants et vieux dont le rêve n’est autre que de retourner terminer paisiblement leur existence sur le modeste sol qui les a vus naitre.
Réalistement parlant, les Burundais n’a pas besoin de médiateur, encore moins de guerre. Une opposition responsable qui sait ce qu’elle veut et son rôle, une société civile qui joue son rôle d’arbitre, une armée et une police qui jouent leur rôle de gardiennes de la sécurité et de la paix, c’est tout ce dont on a besoin pour empêcher le gouvernement à dérailler.
L’histoire récente des guerres en Irak, en Libye, en Centre-Afrique, en Somalie ou en Syrie devrait nous servir de leçon. La guerre n’est jamais une solution. Il y a d’autres choix. Aux passions, aux colères, devraient succéder Raison et Nationalisme. Ailleurs, les mots « excuse », « pardon » existent. Il est temps que ces mots « magiques » soient inscrits dans le lexique burundais. Demander pardon est une des grandes valeurs de grandes âmes et cultures. Cela ne diminue en rien la valeur des hommes et des hommes qui optent pour cette voie d’humilité salvatrice, au contraire. Je suis convaincu que l’actuel président de la République (il l’est malgré tout) n’est pas, jusque-là, un monstre. Il ne fermerait pas la porte à ceux qui reconnaitraient qu’ils ont fait des erreurs, de grès ou de force. SI CE GESTE PEUT RAMENER LA PAIX AU BURUNDI, POURQUOI NE PAS L’ESSAYER, AU NOM DE L’ELAN NATIONALISTE ?
Kana AM, Très bon commentaire!
« Les dirigeants de l’EAC n’ont jamais caché leur soutien au régime de Bujumbura. »
Dans cas:
1) Qui connait mieux la complexité des problèmes de la sous région en général et du Burundi en particulier que ces dirigeants de la sous -régions ?
2) Quels sont les critères à remplir pour que tout le monde reconnaisse que le dialogue est inclusif ?
3) Ne faudrait-il pas parler plutôt des intérêts inclusifs que le dialogue inclusif ?
4) Nous tous qui parlons, avons -nous une expérience dans la gestion des problèmes humains ou nous parlons comme ceux qui dorment pour rêver le » ciel au Burundi » ?
5) Le « ciel au Burundi » ne dépend pas du dialogue inclusif entre X et Y , il dépend uniquement de toi et moi . Toi et moi, arrêtons de tuer les Burundais.Nous devons arrêter de tuer nos compatriotes et nous n’avons pas besoin d’un dialogue pour arrêter de tuer nos parents ,nos amis et nos voisins. C’est un problème de conscience et le dialogue n’y pourra rien. Le dialogue créera des prétextes de continuer à tuer (voir accords d’Arusha).
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Un dialogue inclusif signifie un dialogue signifie:
Pour le Gouvernement, les institutions démocratiquement élues et les partis politiques agréés!!!
Pour Minani et ses amis, le CNARED!!!
Pour la Société dite Civile pro-gouvernementale, Jangwa et ses amis!!!!
Pour la Société dite Civile pro-opposition, la Campagne Halte au 3ème mandat!!!
Pour l’Eglise catholique, le Conseil des Évêques!!!!
Pour certains protestants, Monseigneur Ntahoturi mais il y a risque d’un conflit d’intérêt pour d’autres protestants qui ne reconnaissent pas ce dernier…!!!!
Pour les batwa, plus de discrimination, ou de songer à nous écarter?
Pour les baganwa, n’oubliez plus que nous sommes abomunda y’ingoma ‘nés avec les semences dans les mains)!!!!
Ce qui est sure, la signification du mot « INCLUSIF » reste la plus grande problématique pour bien déterminer qui représente qui dans ces prochains pourparlers mais ma question est que le UMWENEGIHUGU ou UMUNYAGIHUGU risque d’être oublié comme dans le passé?
Ce qui est sure et déjà connu, ces genres rendez-vous sacrifient notre peuple! Chers politiciens ne lancez plus vos genades sur les innocents paisibles qui n’ont rien avoir avec vos intérêts!
Il était une fois un dieu très généreux, qui, voyant la précarité dans laquelle se trouvait ses sujets, se décida de leur offrir une plantation de courge. La seule condition était de consommer, sans sarclage, ni entretien quelconque… Et beaucoup de courge poussaient comme des champignons et du coup, les sujets ont décidé d’outrepasser les consignes et se sont dit que si l’on taillait les courges gracieusement offert par leur dieu, la production pourrait tripler, voir quadrupler et hop, les sujets se sont mis à tailler les plantations de courges et coup, plus de production, plus rien !
Moralité de l’histoire, Vital, Pacifique et les autres ont tellement bénéficié de la « générosité » des européens donataires et bienfaiteurs..mais comme si cela ne suffisait pas, il fallait avoir le beurre et l’argent du beurre. Peut être que les greniers commencent à tarir et du coup, il faut se positionner pour être au devant de l’assiette le moment venu et d’où l’appel à la raison qu’ « Il serait superflu d’organiser une résolution de la crise en ignorant complètement les leaders de la contestation citoyenne. »
Et Dr Jean Minani d’insister de son côté que « Le gouvernement de fait de Bujumbura doit savoir que c’est une partie au conflit, au même titre que le Cnared. ». Les négociations, si négociation auront lieu, risquent de vous jouer des mauvais tours et hypothéquer la rentabilité de ses hôtels! Que manquaient le cnaredien Minani? Trop de courges qui tuent les courges!
« Vital, Pacifique et les autres ont tellement bénéficié de la « générosité » des européens donataires et bienfaiteurs.. ». Tiens, c’est amusant mais j’avais l’impression que c’était Nkurunziza qui pendant les dix premières années de son règne avait bénéficié de la générosité des européens bienfaiteurs, pour reprendre votre expression. Vous avez, comme l’ensemble des affidés du pouvoir, la mémoire bien sélective…
« Il serait superflu d’organiser une résolution de la crise en ignorant complètement les leaders de la contestation citoyenne. »
Vos avis et considérations nous intéresserait, cher Yves, non affidé du pouvoir, mais affidé d’autre, je suppose!
Vous n’avez rien à opposer à mon argument parce qu’il fait mouche. Toute votre propagande sur l’inutilité de l’aide des pays donateurs est pathétique. Car lorsqu’il y était autorisé, votre Peter mangeait dans leur main sans sourciller
Jean-Pierre AYUHU,
@Jean-Pierre AYUHU,
Je lis régulièrement vos commentaires et nul doute que vous soutenez et même peut-être travaillé pour le pouvoir du CNDD-FDD. Je ne sais pas quel poste vous occupez au sein des institutions du Burundi mais si votre vision de notre pays ne s’arrête qu’au courges, alors le Burundi restera pour longtemps le pays le moins avancé et le plus pauvre du monde comme il l’est depuis 2015 avec 315,2 dollars de PIB par habitant. Qui dit pire ???http://www.journaldunet.com/economie/magazine/1164746-pays-pauvres/.
@Ayuhu, vous écrivez ceci: “Que manquait le cnaredien Minani?”. Je vous retourne la question: Que manquait Nkurunziza pour l’amener au forcing malgré les conseils reçus de partout?
Mr. JP Ayuhu, je n’ai plus de doute sur votre personne, vous êtes parmi les durs militants du CNDD FDD, tu es prêt à défendre même le diable et diaboliser ceux qui ne partagent pas avec vous les mêmes convictions(les opinions). Ne cherche pas le bouc émissaire du malheur que connait le Burundi. Je ne veux pas diaboliser le CNDD FDD en tant qu’un parti politique, car il y a à son sein des très bons militants qui ont dit non à la forfaiture et aux mésaventures de Nkurunziza et ses acolytes. Il a usurper le pouvoir et n’a plus d’autorité morale sur le peuple Burundais, il est partie au confit( la cause du conflit) et n’a donc pas à choisir les délégués qui devront négocier avec lui. Seul le peuple Burundais est souverain et à lui seul de se choisir ses délégués. Mr. Ayuhu ton soutiens indéfectible à Nkurunziza ne va pas vous épargner de subir les conséquences collatérales de cette crise. Tu risque de ne plus recevoir ton bon salaire à temps ! Ton Jeep risque de ne plus avoir du carburant ou d’en payer cher et ainsi grignoter tes avoirs! Vous et vos tiens risquent de ne plus avoir des médicaments suite à cette crise que ton bien-aimée a provoqué.
tot ou tard one vote and one man regnera.
perdrons le temps entre temps
Ces gens sans assise politique(CENARED) capables de convaicre uniquement les mineurs drogués pour lancer des grenades dans les bars, marches, eglises… espèrent des postes à partir de négociations. Quelle bêtise
mon cher edouard ,vous attendrait longtemps faire assoir CNDD et MR. inclusif.
si vraiment la paix du burundi etait importante pour le’europe pourqoui ils insistent sur un certain :inclusif?
pourqoi ils forcent de creer une « coalition des partis dits independants? » etez vous sur que ces partis ont vraiment les memes visions?
negocier avec Cnared est comme negocier avec la belgique.
il faut que chaque parti politit se presente soit meme et que ce qui ont tuer soit judge.
Le burundi est devenue une balle de footbaal ou n’importe qui se reveille et demande les negociations .
Meme les societe civiles??!!!imaginez vous
Le gvement est elu et n’a que attendre les 3ans et 11mois qui restent pour les elections au profit de sauvegarder la democratie.
Si Nkurunziza se prsente encore donc Cnared aura raison et pourra etre compris.
Eric! Là, je pense que tu fais erreur si ce n’est pas ignorer exprès certaines pratiques en politique. Nul n’ignore que toutes les parties en conflit ont toujours eu des soutiens extérieurs et, l’opposition au pouvoir a quant à elle, toujours eu des bases arrières. Pour exemple, les chefs de la rébellion, y compris ceux du CNDD-FDD du temps où il était encore au maquis, ont souvent voyagé librement en Belgique et y ont organisé régulièrement des conférences… Quant au reste, dites-nous plutôt qu’il y aurait parti pris car même Buyoya, à un certain moment avait accepté de s’asseoir sur une même table avec certains de ceux qu’il avait fait condamné à la peine capitale.
Bref, je constate avec tristesse que l’histoire instruit les autres peuple et pas nous burundais.-
Monsieur Vital, qui t’a dit que l’affaire Mandat sera à l’agenda???
Les autres (les Minani et autres veulent négocier des postes ) toi et pacifique vous rêvez encore le mandat ????
Pourquoi vous n’évoluez pas?
Il faut reconnaitre que vous avez échoué mes chers amis!!
Mon cher Bizos. Tu demandes à Vital et Pacifique de reconnaître qu’ils ont échoué, moi je dirais que c’est le Burundi qui a échoué vu la situation dans laquelle il se retrouve.
Je ne suis pas un grand politicien mais dans l’histoire des conflits, je n’ai jamais vu un Gouvernement négocier sans être sous pressions essentiellement militaires. Ceci n’est pas le cas au Burundi. Les seules pressions politico-économiques ne suffiront jamais à amener Mr NKURUNZIZA à la table des négociations. Tant que ce dernier ne se sentira pas personnellement menacé physiquement (ce qui n’est pas encore le cas pour le moment au Burundi), il n’acceptera jamais de négocier sérieusement.
On attendra longtemps, très longtemps même car Mr NKURUNZIZA va continuer de trainer les pieds pour gagner du temps, le plus possible. Entretemps 2020 approche à grand pas avec une idée derrière la tête de Mr NKURUNZIZA: changer la constitution et se maintenir au pouvoir à vie comme le font la plupart de Ses pairs d’Afrique centrale. Ainsi la boucle sera bouclée.
Si Nkuru change la constitution, ce sera la faute de ce CNARED et la société civile qui ont radicalisé leur position. Partout en Afrique, si l’opposition se radicalise, il y a une symétrie pour le pouvoir qui se radicalise aussi. Il fallait respecter le jugement de la Cour constitutionnelle et attendre 2020. 5 ans, ce n’est pas une éternité. Voilà qu’il en reste 3 ans et quelque mois!
Ali Rugira : vous confondez causes et conséquences et vous êtes en train de réécrire l’histoire. Car ce sont bien les actions de Peter et sa clique qui ont conduit à la radicalisation de l’opposition et non l’inverse. Quant à respecter le jugement d’une cour dont 4 des 7 membres ont été menacés de mort, un jugement dont les fondements juridiques sont d’une pauvreté sans nom, cela doit être une forme d’humour qui m’échappe 😉
Hahaha, Ali uranyishe. Ati rero si Nkurunziza change la Constitution et qu’il se présente pour un 4ème mandat ça sera uniquement de la faute de ceux qui ont crié « Non au 3ème mandat »!!! Asha azoba abahanye kweri ndakurahiye, mugabo jewe mfise ikibazo kimwe, none Uburundi bugizwe na CNARED na Société Civile gusa?
Je suis également de l’avis que tant Nkurunziza se sentira fort pour taper et faire disparaître toute personne qui s’oppose à son pouvoir et sa malversation économique il ne négociera rien.Les sanctions de l’union européenne ainsi que celles de la Belgique ne changeront rien non plus.Les burundais patriotes doivent comprendre et se convaincre que ce qui intéresse notre illuminé »born again »et sa clique(Nyabenda Pascal,Bunyoni et autres généraux autoproclamés et sans formation…) ce n’est pas le développement du Burundi ni le bien-être de la population burundaise mais plutôt leurs poches remplies et des villas bien bâtis au détriment du contribuable de la pauvre et misérable population burundaise.Et comme ils n’ont plus rien à vendre aux Burundais ils actionnent la corde éthnique pour se donner un semblant de popularité:majorité silencieuse(pour dire nyamwinshi hutu nous a élu).Il ya quand même des hutu dignes pour que les burundais acceptent de se laissent diriger par des gens opportunistes sans vision,qui piétinent les lois fondamentales du pays et le bien-être de l’ensemble de la population. A bon entendeur salut!
Où sont ces hutu dignes dont tu parles?
Pourquoi appeler à une élection basée sur l’ethnie et non la compétence?
Nous avons besoin encore d’évoluer.
Le destin des Burundais se trouve dans les mains du Dieu tout Puissant , LUI SEUL est le VRAI juge. Ce gouvernement qui extermine et decime sa population, va t-il faciliter lui meme les negociations inclusifs ???????? Si l’ONU, l’Union Africaine, EAC, l’Union Europeenne, les USA et les Burundais dignes et patriotes ne s’engagent pas a sauver tout un peuple en danger !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Il faut que les tueries cessent d’abord, ceux qui sont entrer d’etre massacrer ils ont la meme valeur que ce nkurunziza, ce sont des etres humains, des burundais comme lui meme, des innocents.
Parce qu’il y a troisième mandat, on lance des grenades sur les vendeuse de tomates et les buveurs de primus. On lance des obus à l’aveuglette en pleine capitale…
J’ai l’impression que les arguments avancés ne sont pas justificatifs des actions! Allez chercher l’erreur!