Mercredi 22 janvier 2025

Économie

Une machine batteuse de haricots, une nouveauté dans le secteur agricole burundais

23/04/2019 Commentaires fermés sur Une machine batteuse de haricots, une nouveauté dans le secteur agricole burundais
Une machine batteuse de haricots, une nouveauté dans le secteur agricole burundais
L’Isabu se dit satisfait de la disponibilité d’une machine batteuse qui vanne et trie les céréales en même temps.

Les agriculteurs burundais auront bientôt des facilités dans la production des céréales. Une machine batteuse multiculture vient d’être mise en place à cet effet à l’Institut des sciences agronomiques du Burundi (ISABU). Elle servira dans le battage, la vannerie et le triage notamment du haricot, du maïs, du sorgho, du riz, du soja, etc.

Népomucène Ntukamazina, chercheur de la culture haricot à l’Isabu, rassure que cette machine vient pallier les défis au sujet de la production céréalière. Le battage, la vannerie et le triage, faits manuellement, exigeaient beaucoup de temps  et de moyens. «Il fallait chercher des techniques pour avoir beaucoup de semences en une durée relativement courte. Les agriculteurs en avaient exprimé le besoin».

Cette machine est un modèle. ce chercheur de l’Isabu indique que d’autres engins seront petit à petit fabriqués, suivant les commandes des producteurs. Il confie que ce sont ces derniers qui sont à l’origine de l’idée de la machine. «Ils s’adresseront aux fabricants, notamment aux soudeurs de l’Ecole technique secondaire (ETS)».  

«Une sorte de business qu’on vient de créer pour eux», souligne Eric Nduwarugira, responsable de la recherche sur la culture haricot à l’Isabu, parlant de «machine d’une importance capitale» pour la société burundaise. Outre les producteurs semenciers et les fabricants de la machine, l’Isabu gagnera également techniquement et financièrement : «La machine vient combler les lacunes qui existaient dans nos travaux de tous les jours.»

M. Nduwarugira explique que les tâches qu’exécutera la machine exigeaient jusque-là une main d’œuvre abondante. Ce qui, par ricochet, demandait trop de moyens pour leur paiement. Et d’ajouter que même chère, cette main d’œuvre n’était pas toujours trouvable.

Cette machine batteuse a coûté près de 8 millions de BIF.

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