Vendredi 22 novembre 2024

Économie

Une machine batteuse de haricots, une nouveauté dans le secteur agricole burundais

23/04/2019 Commentaires fermés sur Une machine batteuse de haricots, une nouveauté dans le secteur agricole burundais
Une machine batteuse de haricots, une nouveauté dans le secteur agricole burundais
L’Isabu se dit satisfait de la disponibilité d’une machine batteuse qui vanne et trie les céréales en même temps.

Les agriculteurs burundais auront bientôt des facilités dans la production des céréales. Une machine batteuse multiculture vient d’être mise en place à cet effet à l’Institut des sciences agronomiques du Burundi (ISABU). Elle servira dans le battage, la vannerie et le triage notamment du haricot, du maïs, du sorgho, du riz, du soja, etc.

Népomucène Ntukamazina, chercheur de la culture haricot à l’Isabu, rassure que cette machine vient pallier les défis au sujet de la production céréalière. Le battage, la vannerie et le triage, faits manuellement, exigeaient beaucoup de temps  et de moyens. «Il fallait chercher des techniques pour avoir beaucoup de semences en une durée relativement courte. Les agriculteurs en avaient exprimé le besoin».

Cette machine est un modèle. ce chercheur de l’Isabu indique que d’autres engins seront petit à petit fabriqués, suivant les commandes des producteurs. Il confie que ce sont ces derniers qui sont à l’origine de l’idée de la machine. «Ils s’adresseront aux fabricants, notamment aux soudeurs de l’Ecole technique secondaire (ETS)».  

«Une sorte de business qu’on vient de créer pour eux», souligne Eric Nduwarugira, responsable de la recherche sur la culture haricot à l’Isabu, parlant de «machine d’une importance capitale» pour la société burundaise. Outre les producteurs semenciers et les fabricants de la machine, l’Isabu gagnera également techniquement et financièrement : «La machine vient combler les lacunes qui existaient dans nos travaux de tous les jours.»

M. Nduwarugira explique que les tâches qu’exécutera la machine exigeaient jusque-là une main d’œuvre abondante. Ce qui, par ricochet, demandait trop de moyens pour leur paiement. Et d’ajouter que même chère, cette main d’œuvre n’était pas toujours trouvable.

Cette machine batteuse a coûté près de 8 millions de BIF.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Question à un million

Quelle est cette personne aux airs minables, mal habillée, toujours en tongs, les fameux ’’Kambambili-Umoja ’’ ou en crocs, les célèbres ’’Yebo-Yebo’’, mais respectée dans nos quartiers par tous les fonctionnaires ? Quand d’aventure, ces dignes serviteurs de l’Etat, d’un (…)

Online Users

Total 2 833 users online