«Collecter des fonds pour appuyer la famille de Yannick Nihangaza », tel est l’objectif d’une Kermesse organisée, ce dimanche 26 août, par Team Bujumbura pour Yannick en collaboration avec Interact Club de Bujumbura au Jardin Public.
<doc5053|left>18 heures. La Kermesse commence. Un public dominé par des jeunes, apparemment des quartiers huppés de Bujumbura, a répondu massivement à l’appel. Une scène est aménagée dans un coin du Jardin Public. A l’entrée, trois jeunes filles vendent des tickets. Pour avoir accès au spectacle, 1000 Fbu pour les enfants, 2000 Fbu pour les adolescents, et 3000 Fbu pour les adultes. Deux jeunes garçons assurent la sécurité à l’entrée.
D’après Hervin Cishahayo, coordonateur de l’événement, cette activité a été organisée en hommage à Yannick Nihangaza, un étudiant comme la plupart des membres de l’équipe. C’est donc pour soutenir la famille de Yannick.
Des chanteurs comme Mkombozi, Sat-B, R-Flow accompagné de Chanelle, Olga, Macarena,…ont fait bouger le public. Les jeunes filles des clubs Higa, Gira Amahoro étaient sur place pour faire goûter au public présent la saveur de quelques chansons burundaises.
Interprétant la chanson de Michael Jackson « We are the World », Makarena et son fils « Kiki » appellent tout le monde à s’associer à la famille de Yannick Nihangaza dans ces moments difficiles. Quelques membres de la communauté indienne vivant à Bujumbura étaient sur place. Un défile de mode a aussi eu lieu.
Dans cette ambiance festive, il ne fallait pas sacrifier aux habitudes des Burundais : de la brochette de chèvre sur une assiette quasi pleine de frites de bananes. Un met consommé pendant que, dans les stands installés à quelques 5 m autour du podium, le vendeur d’une Primus ou d’une Amstel s’apprête à ouvrir la bouteille pour qui vient de terminer son assiette.
La famille de Yannick apprécie
Selon Jean Marie Ndayishimiye, l’oncle maternel de Yannick, c’est une bonne initiative de la part de ces jeunes. Comme Yannick Nihangaza subit des soins onéreux dans un hôpital indien, il s’avère indispensable que des activités de ce genre soient organisées pour avoir suffisamment de fonds.
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– [La province du Punjab au secours de Yannick->http://www.iwacu-burundi.org/spip.php?article3423]
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Il lance un appel aux institutions universitaires burundaises, tant du privé que du public, de faire de même. « Le gouvernement devrait faire un effort pour soutenir Yannick. Il doit donner le bon exemple », lance-t-il.
Il faut noter que cette activité a été soutenue financièrement, entre autres, par l’ONATEL, la Brarudi et Ramba. La soirée s’est terminée vers 20 heures, 30.
