La journée nationale du lac Tanganyika sera célébrée les 21, 22 et 23 juin 2011 à Bugarama(province de Muramvya) et à Bujumbura. Même si le lac est partagé par quatre pays, le Burundi sera le seul à commémorer cette journée.
<doc588|left>« La sensibilisation sur l’importance socio-économique est le principal objectif de cette journée», indique Dr Henry Mwima, directeur exécutif à l’Autorité du Lac Tanganyika au Burundi. Le thème du jour est ainsi libellé : « Le lac Tanganyika n’est pas une poubelle : protégeons-le ainsi que son bassin. »Dr Henry Mwima parle d’une façon de favoriser et encourager une prise de conscience du public sur l’importance de l’écosystème du lac Tanganyika et de son environnement : « Le reboisement, l’agriculture durable, la lutte contre la pollution, le Contrôle de l’exploitation des sols et le respect des zones tampons laissent à désirer. » En outre, poursuit –t-il, cette initiative vient du gouvernement.
En effet, le Burundi, la Tanzanie, la République Démocratique du Congo et la Zambie ont en commun le lac Tanganyika. Dr Henry Mwima explique que dans ces quatre pays, environ dix millions de personnes vivant autour du Lac Tanganyika, tirent leurs moyens de subsistance de la pêche. Et le lac constitue un important pôle d’attraction pour le tourisme : une ressource pour le pays qui crée de l’emploi. Dr Henry Mwima fait remarquer qu’en plus de tous ces avantages, le lac Tanganyika est une voie de transport des produits agricoles ou industriels, entre autres, et une voie de communication entre les quatre pays riverains.
L’ALT pour faire face aux menaces
D’après Dr Mwima, le lac Tanganyika a, comparé aux autres grands lacs, un écosystème en bonne santé. Mais il y a d’autres menaces préoccupantes comme la pollution, la sédimentation et l’exploitation durable des ressources. « Nous travaillons donc pour faire face à ces menaces », ajoute-t-il. Et d’insister sur les efforts en cours pour améliorer la santé de l’écosystème, notamment la mise en place de l’Autorité du Lac Tanganyika par les quatre pays.
L’ALT apporte aux pays riverains son appui non seulement pour faire face aux menaces sur l’écosystème du lac, mais également pour renforcer leurs capacités. Des interventions aussi dans le secteur de développement communautaire des zones riveraines du lac : « En construisant des infrastructures, des sites de débarquement, des centres de santé, des écoles et même l’adduction d’eau potable. »