Les envoyés du Secrétaire Général de l’ONU au Burundi n’ont jamais eu la tâche facile, aujourd’hui comme hier. M. Jamal Benomar ne fait pas exception. Diversion, bouc-émissaire, désorientation, jugements de cour, etc., son action est différemment appréciée. Mais ce qui est sûr, c’est que ce haut diplomate semble être, pour le moment, au centre de la brouille diplomatique entre l’ONU et le Burundi.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a adressé récemment au Conseil de sécurité un rapport où il tire la sonnette d’alarme sur le Burundi. Il a brossé, selon les enquêtes onusiennes, la situation qui prévaut au Burundi. Entre autres inquiétudes, l’éventualité du président Nkurunziza de briguer un autre mandat présidentiel en 2020. Cela « risquerait d’intensifier la crise et saper les efforts consentis en vue d’une solution durable à la crise burundaise ».
Dans un communiqué, le porte-parole du gouvernement du Burundi, a aussitôt précisé au Secrétaire général que l’auteur du rapport « biaisé » est bel et bien Jamal Benomar. Il a tenu à préciser que ce dernier a été officiellement désavoué par le gouvernement. « Il ne peut donc pas, ne serait-ce que du point de vue moral, présenter un rapport neutre ou équilibré sur le Burundi. » Pour enfoncer le clou, le premier vice-président de la République du Burundi, Gaston Sindimwo, vient de demander au Secrétaire général de l’Onu de « remplacer tout son staff ici, pour repartir sur de nouvelles bases. »
Pourtant, même des ONGs internationales viennent d’adresser une correspondance au Conseil de sécurité où elles demandent des sanctions « ciblées » contre certaines personnalités, notamment des interdictions de voyage et le gel des avoirs. Par ailleurs, le conseiller spécial des Nations unies pour la prévention du génocide, Adama Dieng a abondé aussi dans le même sens.
Apparemment, l’ONU ne fait pas grand cas du désaveu de Bujumbura. M. Guterres a réitéré son soutien et sa confiance à son conseiller spécial Benomar.
Si réellement, comme l’affirme le premier vice-président de la République, « les problèmes du Burundi sont provoqués par des étrangers dont le staff des Nations Unies », si donc M. Guterres exauçait sa demande, est-il sûr que ce serait le salut du Burundi ?
Editorial
Une diversion nommée Benomar
10/03/2017
Léandre Sikuyavuga 13
Forum des lecteurs d'Iwacu
13
réactions
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Les billets d'Antoine Kaburahe
depuis un certain temps l’ONU a adopté une nouvelle approche « Laissons les Africains trouver des Solutions africaines à leurs problèmes »! Ne vous étonnez pas quand vous voyez des africains placés à des hautes fonctions dans les instances internationales (Jamar Benomar, Adama Dieng, Fatou Bensouda, Abdoulaye Batilly, Cécile Kyenge, Nkosazana Dlamini-Zuma) s’acharner contre les dirigeants africains! Cette nouvelle stratégie est plus dangereux que l’interventionnisme car celui-ci n’est autre qu’une nouvelle forme de diviser pour régner!
@Fofo
1. C’est que les Africains commencent a etre pris au serieux si jamais « l’ONU a adopte une nouvelle approche: »Laissons les Africains trouver des solutions africaines a leurs problemes ».
2. Si la sud-africaine Dr Nkosazana Dlamini-Zuma a ete choisie par LA MAJORITE DES CHEFS D’ETAT AFRICAINS, c’etait quand meme pour qu’elle protege la Charte de l’Union Africaine.
Donc si elle eleve sa voix contre certains (dictateurs?) presidents africains (qui ne font que contribuer a la guerre, famine et misere de leurs propres peuples), le citoyen africain lambda devrait se rejouir de voir Dr Dlamini-Zuma « S’ACHARNER CONTRE CERTAINS DIRIGEANTS AFRICAINS. »
3. Meme le chanteur ivoirien Tiken Jah Fakoly dit que LA GENERATION CONSCIENTE S’OPPOSE AU TROISIEME MANDAT/ »LA DOSE DE TROP ».
Et justement son nouvel album de quatre chansons a pour titre « 3 eme dose ».
(Voir Ata Ahli Ahebla: « Tiken Jah: « la dose de trop », http://www.bbc.com/afrique, 7 decembre 2016).
@Stan Siyomana,
Si les acharnements de ces africains exprimaient leurs propres volontés auraient obtenus le soutien de la majorité populaire! Malheureusement leurs déclarations, rapports, pressions ne reflètent pas la réalité sur le terrain!
– Quand ces gens affirment qu’un génocide est encours!
– Pourquoi Fatou Bensouda n’a jamais évoqué une enquête pour son propre pays alors que le régime sortant est accusé des actes présumés de violation grave des Droits de l’homme »? Mais quand il s’agit du Burundi, elle précipite à annoncer qu’elle veut ouvrir des enquêtes contre le Burundi!
Nous savons pour qui ces gens roulent!
@Fofo
Comme « QUI NE DIT MOT, CONSENT » et comme vous avez choisi de passer a l’autre cas de Madame Fatou Bensouda, j’ose esperer QUE VOUS ETES D’ACCORD AVEC MOI (AU MOINS EN CE QUI CONCERNE DLAMINI-ZUMA DE L’UNION AFRICAINE).
Merci quand meme d’etre revenu sur le site pour repondre a mon commentaire.
@Stan Siyomana?
Non, non et non, je n’ai pas consenti! On aurait oublié la MAPROBU qu’elle avait voulu imposer l’envoi arguant, elle aussi, qu’un génocide était encours!
Ma plus grande préoccupation reste de savoir pourquoi toutes ces acharnements sur un génocide « imaginaire »! J’ai peur que si cette démarche continue à ce rythme les hutus finiront par paniquer, ce qui pourra les amener à stéréotyper tous les tutsi avec tous les risques et dangers que cela peut générer.
A mon avis au lieu de continuer à diaboliser un Gouvernement qui, jusqu’ici, a démontré la capacité de pouvoir gérer cette question ethnique avec diligence, il fallait plutôt qu’il soit soutenu dans le processus de la recherche de la vérité sur les crimes du passé (si vous voulez y compris les crimes actuels) mais dans le seul but d’aboutir à une réconciliation véritable des burundais. Voilà une façon juste et durable pour prévenir toute idéologie génocidaire!
Aragakomanga ubwato bwa nyamanza bwakomanze mwene Kiramudigadiga, ntawubura amahembe nkuwa…
NB:Sorry with my french
Ce que nous avons besoin au burundi.:
-exploliter les minerais et etre financierement libre
-creer une ARMEE DU PEUPLE de 100 000 professionel
-inserrer arusha accord dans la constitution et avoir une seule loi
-donner le pouvoir a nkurunziza jusqua till 2030 pour stabiliser les institutions comme ont fait en uganda
-donner une stabilite et protection aux tutsis burundais.Qui ne sont pas aussi radical que ceux du rwanda.:
Sans la resistance positif des tutsi burundi les choses seraient grave.
Il nya jamais ete une opposition radicale.Cette opposition a ete creer au rwanda par rwanda mais a echouer parce que les tutsis du burundi ne sont pas aussi raciste que ceux du rwanda et de meme les hutus du burundi ne sont pas aussi racist que les hutus du rwanda.(Les hutus du rwanda ont tout fait pour que nkurunziza soit utiliser pour attaquer le rwanda avce l’aide des angolais ..mais nkurunziza a refuser) .Pas parce que il ne peut pas mais parce que on a pas ce coeur corrompu. et bcp de tutsi burundais ont refuser d’aggraver la situation et rwanda a ete decu.
« A VRAI DIRE LE RADICALISM DES TUTSI ET HUTU DU RWANDA NOUS FAIT GRAND GRAND PROBLEM AU GRAND LAC »
Et la consequence est que la dictature de l’un de nos pays control la democratie de l’autre
Il est trop difficile d’avoir une democratie stable lorsque il ya une dictature au nord et vis versa
SI IL YA L’UNITY VRAIE ET LA DEMOCRATIE LIBRE ET STABLE AU RWANDA ,LES GRANDS LAC SERONT EN PAIX.C’EST VRAIMENT LA SEULE SOLUTION
Nkurunziza fait tout pour garder l’unity mais les hutus se sentent en insecurity a cause du rwanda
Why?
-1985 museveni en rebellion faite by les rwandais etait en bonne negociations avec tito okelo pour un bon partage du pouvoir le meme week end de partage les rwndais sont entrer a kampala par force et ont pris tous le pouvoir.C’EST UNE QUESTION DU COEUR ET PAS DE FORCE!!
-1994 havyarimana a tous donner aux kagames 50% de tout pouvoir mais le FPR a preferer jouer au temps et au choas et ont pris tous le pouvoir et ont accuser tout l’assemble du peuple rwanda et d’autre partis politic du temps pour rien que rester au pouvoir
-1997 mobutu a tous donner a papa kapila mais tous les rwandais ont preferer entrer a kinshasa sans partage .heureusement que angola et zimbabwe les ont facilement pousser.
-2015 derrierre alexis sinduhije ,les rwandais vont creer des negociations qui ont pour objectif lentement de diviser le CNDD et tot ou tard aboutir au chaos a prendre tous le pouvoir.C’EST LEUR OBJECTIF .PAS LA DEMOCRATIE ET PAS LE PARTAGE ET NKURUNZIZA LE SAVENT BIEN
-LE VRAI ET VRAI PROBLEM IS LE COEUR MAUVAIS DE DOMINATION ET DE COMPETITON DES TUTSI ET HUTU DU RWANDA QUI TOUCHE TOUTE LA REGION
QUE DIEU NOUS AIDE ET NOUS GARDE UNIE. EN CHRIST JE PRIE
Pas de « sorry for your french ».
Il n y a qu’a écrire dans la langue maitrisée.
Nous allons nous débrouiller pour la déchiffrer.
Même la langue du peuple papou nous la dechiffrons.
@Banzubaze,
C’est tout ce que tu as à dire par rapport à son commentaire? Comme la vérité vous blesse!
@ls
« C’est tout ce que tu as à dire par rapport à son commentaire? Comme la vérité vous blesse! »
Erreur! Ce n’est pas la vérité qui m’a blessé! C’est plutôt son « sorry for my french ».
Car il n’a pas à s’excuser pour son français! Il pourrait même écrire en pidgin (que j’adore)!
Et pour vous faire plaisir, je vais parler un peu du fond de son commentaire: je trouve que le commentaire contient pleins d’intox et quelques infos: pour moi les rwandais ne sont pas plus racistes que quiconque. Et les burundais ne sont pas moins racistes (j’en sais quelque chose, moi)! Sinon en ce qui concerne les stratégies utilisées pour la conquête du pouvoir par différents chefs d’Etat qu’il évoque, je trouve qu’il y a un peu de vrai!
Entre nous, vous vous permettez de me tutoyer. Rappelez-moi où on aurait gratté les porcs à deux.
Si pas je ne le permettrai pas!
Merci, Léandre.
« Umwana murizi ntakurwa urutozi ». Les désaveux et les manifestations quasi quotidiens sont devenus une banalité. Et ce serviteur trop zélé sait qu’il joue la comédie.
Gaston n’a aucun pouvoir sur Guterres. Qu’il s’occupe de ses casseroles Upro-Dd, basta!
… »Uwo bigoye ngo ikirago kiranyerera »…C’est humain et c’est normal de pointer du doigt les autres, en temps de difficultes surtout. Mais, est-ce que cela apporte la solution desiree? Mr. Gaston est claire, toute personne qui « parle mal » ou qui n’agit pas dans le sens « conventionnel » est a chasser de ce pays. Pas de diversite d’opinion chez le 1er vice-president!