Lundi 14 mars, l’Union Européenne (UE) a suspendu les appuis financiers directs au gouvernement burundais, y compris les appuis budgétaires. Et pour cause : les propositions d’engagements présentées par le gouvernement burundais sont insuffisantes pour répondre à ses préoccupations au titre de l’article 96 de l’Accord de Cotonou.
Une telle mesure devrait inquiéter tout Burundais, quelle que soit sa tendance politique. Néanmoins, certains en jubilent. « La mesure est plus satisfaisante car elle concerne l’aide directe et l’appui budgétaire direct au gouvernement de facto», se réjouit le Cnared. D’autres en minimisent l’impact. « Je ne suis pas économiste mais (…) le Burundi a tenu bon jusqu’ici et j’espère qu’il va continuer à tenir», a réagi à l’AFP le ministre burundais des Relations extérieures. D’autres encore posent des conditionnalités quant au soutien financier de l’UE à la population et son aide humanitaire. « Les fonds destinés aux projets pour le bien-être de la population devront passer par les comptes de la Banque Centrale … Les entités chargées de la gestion des projets financés devront se conformer à l’esprit des équilibres prescrits par l’Accord d’Arusha dans le recrutement de leur personnel », a déclaré le porte-parole du gouvernement.
Oui, c’est bien d’exprimer son opinion. C’est mieux aussi de penser à la population dans son ensemble. Selon un rapport du FMI, rendu public le 11 février 2016, le Burundi est le plus pauvre pays du monde, avec un PIB par tête de 315.2 dollars. Le pays a donc besoin aussi bien de ces appuis financiers de l’UE au gouvernement (430 millions d’euros pour la période 2015-2020) que de son soutien financier à la population et son aide humanitaire. Alors, à chacun de se faire violence, et ce n’est pas sorcier. Federica Mogherini, la Haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, l’assure : « L’effort que nous demandons est réalisable, avec de la volonté et de la détermination: … Nous pensons notamment qu’il peut contribuer au dialogue inter-burundais mené sous la médiation de la Communauté est-africaine, qui joue un rôle essentiel dans la recherche d’une solution politique durable à la crise. »
Tu n’as rien compris Léandre. Un illumine ne répond qu’à Dieu seul, pas à des Organisations ou des Nations, ou des homes. Envoyez-lui des hommes de Dieu de renommée international comme Benny Hinn, Creflo Dollar, Kenneth Coppeland ou TD Jakes. Il va les écouter…j’espère, car meme Gitwaza ou Edmond ont échoué, et depuis c’est silence Radio.
La flexibilite est faite pour des gens qui ne sont pas nes au Burundi, ca fait partie de notre DNA!
Bikangura bamaze gusesa iminsi yose,
Les autorites burundaises devraient arreter de s’enteter et a faire le gros dos a tous conseil et recommendation de dialogue sans conditions avec les opposants tant de l’interieur que ceux exiles a l’etranger.Ca nerapporte rien de continuer a dire non a toute initiative venant des partenaires aussi importants du pays pour aider a trouver une solution viable a la nieme crise politique que connait ce pays depuis la decision du President sortant,Pierre Nkurunziza a briguer un 3eme mandat a la tete du pays en violation de la Constitution et des Accords de Paix inter-Burundais d’Arusha.L’UE ne demande pas l’impossible au gouvernement burundais pour la reprise normale de la cooperation et l’octroi de l’aide financiere, juste la cessation de la violences et un dialogue incluant tous les partis politiques, la societe civile, le respect des droits de l’homme et des libertes publiques de presse et de manifester pacifiquement sans peur d’etre arrete ou tue,etc… des pre-requisits d’une societe democratique enumeres dans l’Accord de Cotonou liant les pays ACP-UE.Lorsqu’on signe un traite, on doit en respecter les clauses et ne pas objecter lorsque ca ne t’arranges pas.Un peu d’efforts et de jugeotte, messieurs et dames a la tete de la Republique du Burundi.Le monde est fatigue de vos pergrinations et le peuple attend mieux de vous que ces comportements puerils au moment ou les autres pays enregistrent des excedents de la balance de paiement et des croissances a deux chiffres parce qu’ils sont en paix avec eux-memes et ont opte pour l’ouverture au reste du monde et de laisser tout le monde travailler librement dans le domaine de sa specialite.Est-ce trop demander?
Une seule personne qui a tourné le dos à la raison est la source et le noeud du problème burundais: lui et lui seul peut ordonner à ses chiens de garde trop zélés de ne pas massacrer la population; lui et lui seul peut empêcher à ses encenseurs enivrés de ne pas cracher honteusement du venin de calomnie sur le monde entier; lui seul doit renoncer à son insatiable boulimie du pouvoir; lui seul doit renoncer à sa pathétique obsession de touriste permanent…