Le maire de la ville de Bujumbura, Evrard Giswaswa, a interdit, ce mardi 31 juillet, une conférence publique organisée par les confédérations et organisations engagées dans la campagne contre la vie chère. Selon le maire, les délais exigés pour informer ses services n’ont pas été respectés.
<doc4809|left>Cette conférence allait se tenir ce mardi même dans l’après midi. Selon une correspondance adressée au président de l’Olucome (Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques), le maire de la ville rappelle à ces organisations que ce genre de demande doit respecter les délais légaux.
Or, une correspondance, dont l’objet était d’organiser d’une conférence publique, lui avait été envoyée le 28 juillet. Pour Gabriel Rufyiri, président de l’Olucome, la justification du maire de la ville n’est pas fondée. Par ailleurs, signale-t-il, on ne demande pas une permission au maire de la ville, « on l’informe ».
Selon ces organisations, cette conférence devait débattre sur le système de délestage instauré par la Regideso, sur la récente hausse des prix de l’eau et d’électricité ainsi que celle des produits de la Brarudi. Après cette interdiction, les organisateurs se sont réunis et ont reporté la conférence à mardi 9 août à, 15h 30, au même lieu.