L’université du Burundi manque de salles. Les étudiants du campus Mutanga affirment vivre le calvaire suite à ce problème.
« Pour trouver la salle, il y a une certaine concurrence entre les différents délégués », fait savoir un employé de cette institution ayant requis l’anonymat. Selon lui, c’est une honte pour le pays.
Selon une source fiable, les Facultés des Sciences Humaines et des Lettres (FLESH) et de Droit sont les plus touchées par ce problème de manque de salles. « La Faculté des Sciences Humaines et de Lettres dispose 10 salles de cours et d’un amphithéâtre. Celle de Droit ne dépasse pas 3 salles de cours».
Un délégué du département de Géographie interrogé va droit au but. « Les salles de cours sont insuffisantes ». A défaut de salle, confie-t-il, il nous arrive de rentrer à la maison ou d’aller au campus Rohero. Il précise qu’ils arrivent là-bas tard et épuisés. La preuve, souligne-t-il, certains d’entre nous sommeillent même au milieu du cours.
Même son de cloche chez les étudiants interrogés de la faculté des sciences Economiques et de Gestion, interrogés. Un professeur interrogé ne nie pas ce problème. Il considère néanmoins ce manque de salles comme général pour toute l’université.
Ce problème ne date pas d’aujourd’hui. « Depuis 2017, ils nous arrivaient de manquer la salle au campus Mutanga » confie, Jules (pseudo), un ancien délégué du département de Géographie.
Pour résoudre ce problème, continue-t-il, le décanat de la faculté des Sciences Humaines et des Lettres nous envoyait à cette époque au Campus Rohero.
« Nous demandons au gouvernement de construire des locaux suffisants afin de mieux suivre les cours. Sinon la qualité de l’éducation va régresser», déplorent certains étudiants interrogés au campus Mutanga. Ces étudiants affirment que le programme de master récemment ouvert à l’Université est venu empirer la situation.
Nous avons cherché de savoir ce qu’en disent les responsables de cette université mais sans succès.