Le patriotisme, la responsabilité, l’humanisme, la solidarité, l’unité, la tolérance, la vérité, le dialogue, l’honnêteté, l’équité, la communication non violente et le respect mutuel. Telles sont les valeurs fondamentales que 35 jeunes issus de différentes formations politiques, des associations de la société civile, des universités publiques et privées ainsi que de différentes confessions religieuses viennent d’adopter pour une bonne cohabitation politique.
C’était ce 18 juillet, lors d’un atelier organisé par Sustainable Democracy Center (SDC-Burundi) avec l’appui du Service Civil pour la Paix (ZFD/GIZ). Ces jeunes déplorent que ces valeurs manquent à la jeunesse burundaise en témoigne le contexte politico-sécuritaire qui prévaut au pays : assassinats, arrestations des opposants, attaques à la grenade dans différentes localités du pays, naissance d’une rébellion qui ne dit pas son nom, etc.
Dans tous ces maux, précise Jean-Chrys Bisetsa, directeur du SDC-Burundi, les jeunes jouent un rôle considérable : « Ils représentent plus de 66% de la population burundaise. »
Crise politique ou spirituelle ?
M. Bisetsa va plus loin : « Faut-il parler de crise politique ou de crise spirituelle où des jeunes gens agissent comme des sauvages pour ne pas dire des animaux ? »
Des jeunes participants ne nient pas cette triste réalité. Ils constatent par ailleurs que si cette situation perdure, il n’y a aucun avenir pour la jeunesse actuelle et pour les générations futures.
Aux yeux d’une certaine opinion, 35 jeunes c’est peu pour asseoir une bonne cohabitation pacifique dans un pays « déchiré » comme le Burundi. Néanmoins, le directeur de SDC-Burundi estime que ce n’est pas le nombre importe peu: « La Corée du Sud a été libérée par quelques militaires avec peu de moyens de bord. » Pour M. Bisetsa, même un jeune peut faire l’affaire, il faut de la volonté et de la détermination.
Une Charte du mieux vivre ensemble au Burundi serait une bonification de ce qui est déjà existant mais nullement respecté tel que la Charte de l’Unité Nationale signée le 05 février 1991… Au lieu de renforcer la réunification et la solidarité entre burundais, le respect mutuel et j’en passe, nos président s’aventurent à promouvoir tout ce qui verse dams le «militantisme négatif» et qui désagrège davantage le tissu social burundais. Ce projet est à soutenir!
Mes chers jeunes, vous avez un bon objectif; mais qui vous a conseillé de trop vous culpabiliser jusque là?
Sans appui de quelque part, vous n’arriverez pas loin. Pour être objectifs, vous voudriez bien impliquer tous les responsables de la situation, les vrais commenditaires.
Votre mea culpa ne résoudra pas grand chose.
Sujet bariko baharirako yari nziza nuko tutazi neza bashoye kwiyamiriza canke badashigikiye urwaruka rwirirwa ruturira amapine, imiduga, amazu hamwe n’abantu. Perdiems? or Peace?
Des lois fortes, restauration de la peine de mort. Des institutions fortes nayo ivyo muvuga ntafatiro kubera perdiem muronka
Non, non et trois fois non !
On voudrait lutter contre la violence par davantage de violence ? Faire en sorte que la police ressemble davantage à une Gestapo ? Avec quelles conséquences, pour l’évolution de votre société ?
Est-ce ainsi que l’on éduque des enfants ? A coups de taloches ? Si c’est le cas, il faut impérativement que cela change.