Avec les nids de poules, certaines avenues du quartier asiatique, zone Rohero, sont presque impraticables. Les usagers grognent.
Tout près du port de Bujumbura, certaines avenues sont menacées. Il s’agit notamment du tronçon reliant le boulevard Melchior Ndadaye (ex 1er novembre) à la gare routière en passant devant l’entreprise de construction AGGLOBU. A quelques mètres de la jonction avec ce boulevard, un grand trou. Les petites voitures, les tricycles et autres doivent bifurquer pour passer.
Un chauffeur d’un taxi déplore que les rotules, les pneus, les ressorts et les vitres de leurs véhicules s’abîment à cause de ces nids de poule. Il fait savoir que le risque d’accident est élevé dans cette avenue empruntée par des poids lourds qui se dirigent vers la gare routière.
Même son de cloche chez Damas Habonimana, un conducteur de vélo. « J’ai frôlé la mort quand j’essayais de contourner le fossé. Un camion-remorque a fallu m’écraser», raconte-t-il. Il fait savoir qu’en cas de pluie, la situation devient encore plus catastrophique.
Un autre fossé sur le même tronçon se trouve devant l’entreprise AGGLOBU, à côté du bar restaurant proposant de la viande de chèvre. C’est sur la jonction avec l’avenue dite de « Tanzanie. » Pour un rôtisseur de ce bar, ces nids de poule sont apparus il y a plusieurs mois. « Avec la saison des pluies, l’eau stagne dans ces trous. Quand des véhicules de transport et poids lourds y passent, ils nous éclaboussent et entachent nos biens et habits des clients», se plaint-il.
Pour ces usagers la réhabilitation de ce tronçon s’impose. Ils appellent les autorités de la mairie de Bujumbura à intégrer la réfection dans leur agenda.