Au moment où le Burundi a bouclé ce jeudi 20 mai 2021, une année après les élections remportées par le parti au pouvoir, le Cndd-Fdd, son principal challenger a sorti un communiqué. Selon le CNL, il y a toujours plusieurs défis à relever.
Pour le CNL d’Agathon Rwasa, candidat malheureux à la présidentielle de 2020, « la démocratie et la bonne gouvernance restent en souffrance depuis plusieurs décennies ».
Ce parti donne sa lecture des éléctions de 2020, il parle d’un « triple scrutin entaché de graves irrégularités sur tout le territoire national, et de publication officielle des résultats ainsi que leur validation faites dans un contexte de contradictions et d’incohérences couplées d’une parodie de justice ».
Signalons que les recours déposés par ce parti d’opposition ont été jugés nuls et de nul effet, le CNL a été débouté et son leader a fini par prendre acte des résultats validés par le Cour constitutionnelle.
Mais le CNL dresse un bilan sombre de ce triple scrutin largement remporté, selon la CENI (Commission électorale nationale indépendante) par le Cndd-Fdd.
Le principal parti d’opposition parle de « violations des droits de la personne humaine traduite surtout par des arrestations suivies d’emprisonnements arbitraires des responsables et militants du CNL».
Ce n’est pas tout, ce parti mentionne également « des cas de disparition, des montages grotesques, d’intimidations, des persécutions, des cas de torture, de vandalisation des permanences, des mesures administratives restreignant les droits fondamentaux des citoyens, le verrouillage de l’espace politique au CNL ».
Ce parti d’Agathon Rwasa souligne aussi des menaces de plusieurs natures dans certains coins du pays. « Plusieurs militants du parti CNL ont été malmenés, traqués, violentés, emprisonnés pour le seul reproche de n’avoir pas voté le Cndd-Fdd ».
Selon le communiqué sorti par le CNL, il y a eu discrimination des militants de ce parti, la deuxième force politique du pays selon les chiffres officiels de la CENI, dans tous les postes techniques et nominatifs de responsabilité.
«Cette pratique érigée en mode de gouvernance n’augure que des effets pervers à l’instar des pratiques des régimes du passé », accuse ce parti d’opposition.
D’après le CNL, « depuis l’installation du nouveau régime, il y a un manque d’orientation et de programme car les discours ne riment pas avec des actions concrètes, visibles et indiscutables ».
Dans son communiqué, le CNL demande au peuple burundais de rester serein et uni dans la lutte pour sa dignité, pour un Burundi de tous et pour tous.
Je pense que l’opposition peut remarquer la différence être dans l’opposition sous Nkurunziza et Neva, Qu’il y a une grande différence? le reste le grogne sera tjrs là, il n’y aura pas une journée ou l’opposition dira que tout va bien. Le jour ou elle va dire tout va bien, c’est quand le pouvoir sera dans leur mains.