C’est ce mercredi 17 juin qu’a commencé les trois jours du test national de 10ème. La police a été fortement déployée sur tous les centres de passation. Les élèves candidats fustigent les conditions dans lesquelles se déroule cet examen.
À l’Institut Pédagogique Appliquée(IPA), une trentaine de policiers sont sur place, quelques uns armés jusqu’aux dents. « C’est pour sécuriser ces centres qu’on a été déployé », confie un officier de la police.
Au Lycée Municipal de Rohero, à 9h30, la grille est fermée. Des policiers font la garde à l’entrée de cet établissement scolaire. Pour y pénétrer, on doit subir un contrôle poussé.
Aux autres centres de passation, même s’ils sont aussi bien gardés que les deux premiers, la sécurité n’est pas poussée jusqu’à la même paranoïa. Au lycée Vugizo et celui de Gasenyi, la police scrute les passants, sans toutefois les arrêter.
Un début difficile
À l’Institut Pédagogique Appliqué(IPA), une dizaine d’écoles ont envoyé leurs élèves y passer les examens. En résulte un désordre qui a fait retarder la passation du test jusqu’à 11h. Tandis que vers 14h, les élèves passant leurs examens au Lycée Municipal de Rohero étaient en train de rentrer, ceux de l’IPA, à quelques deux cents mètres, étaient en train de regagner les auditoires pour entamer la deuxième partie de l’examen.
Au lycée Municipal de Gasenyi, une école a du être transférée ailleurs, n’étant pas enregistrée à cet endroit. Cela a retardé la passation des examens sur ces deux centres.
En général, le test a commencé plus tardivement que prévu à tous les centres. « Rien de grave », commentera Nyota, la présidente du centre de Gasenyi. N’empêche que suite à ce décalage, plusieurs élèves sont allés passer des examens qu’ils connaissaient à l’avance.
« Pris de force »
Sur 304 élèves qui devaient passer le test au Lycée Municipal de Rohero, 34 sont absents, selon Beatrice Irutingabo, présidente de ce centre. Le directeur du Centre Culturel Islamique, l’une des écoles qui a passé le test sur ce centre, confie que ses élèves ont préparé le test tant bien que mal car la sécurité laisse à désirer. « Ils travaillent dans des conditions très difficiles. La plupart ont fui vers La RDC. Sur 48 élèves, plus d’une dizaine sont toujours au Congo», déplore ce directeur.
De telles absences se font remarquer sur tous les centres visités. Au petit Séminaire de Kanyosha, par exemple, on recense 14 absences. Les élèves venus passer le test déplorent les conditions dans lesquelles ils travaillent. Certains disent même qu’ils ont été pris de force. « Dans mon quartier, on vit au rythme des manifestations, comment on aurait pu se préparer, alors que les fusils ne cessent presque jamais de crépiter », fulmine Arsène, un élève vivant à Musaga.
N’AMATORA AZOBA SECURISEES
Je ne le souhaiterait à notre chère jeunesse, mais, il faut savoir que dans les années 1993-2000, ce n’était des durs moments caractérisés par des fusiallades presque partout sur le sol Burundi, on étudiait dans des conditions et situations très pires qu’aujourd’hui, dès fois, on avait pas confiance à l’armée de cet époque ( dans beaucoup des Lycées, on s’habillait en “traction“ signifie deux ou trois pentalos à la fois , mais toujours la résistance à l’école) à l’Université du Burundi, c’était pareil. On tenait. Aujourd’hui malgré les maigres salaires, on ait fier de notre courage. Courage mes chers élèves, l’avenir se prépare à tôt, je vous aime. Dire que vous êtes forcés pour aller préparer votre avenir, je ne comprends pas!!!!Par contre je trouve très gentil tous ces gens qui vous encouragent à la passassion du test, méchants et à craindre tous ceux qui vous empêchez.
Mais tout a été toujours bien dans ce pays de lait et de miel !! Qui dit le contraire ? Umumenja gusa. Quel que soit le régime, tout va bien Madame La Marquise.
Si le test se déroule bien, où est le problème ? Pourquoi lier cela aux problèmes politiques? Etre pris de force pour aller faire un examen(autrement dit préparer son avenir)?
none abamanifestants murihehe koabapolisi bagiye kwiga gusoma nokwandika kuko beshi bigiye kumitoto
Reka kuba mushikuza basha. Ndababaze, toujours dans la capitale Bujumbura, et dans d’autres villes du pays comme Gitega, Makamba, Burundi, Cibitoke, es-ce que le concours National et le test national nivyakozwe en 1993, en 1994, 1995, 1996, 1997, 1998 alors que dans une partie de la population avait fuit les villes pour se refugier dans les collines. A Bwiza et Buyenzi par exemple, les grenades lances par les mafaiteurs sans echec sans defaites, traumatisant les eleves et ecoliers, n’ont pas empeche la passassion des ces tests? Harura les absences ni nkenya cane gusumba nibiharuro vyo mu mwaka umwe umwe muri yo nanditse. Nivyo l’ideal serait que ce test se passé dans les meilleurs conditions, ariko ivyo vyose vyobazwa Vital na Pacifique kuko l’objectif yabo yari creer une desobeissance civile et une insurrection armee.
Toujours faire semblant que tout marche très bien, pour ne pas frustrer ou contredire l’ego d’un seul homme.