Jeudi 26 décembre 2024

Editorial

Un signe de maturité

20/02/2015 18

Antoine KaburaheAu moins, l’emprisonnement, puis la libération du journaliste et directeur de la RPA, Bob Rugurika, a ouvert les yeux à tous ceux qui disaient que les médias, la société civile, sont des phénomènes « citadins », orchestrés par des nostalgiques des anciens pouvoirs dominés par une minorité ethnique.

Dès son emprisonnement, une grande partie de la population a inlassablement protesté. A sa libération, de Muramvya à Bujumbura, sans distinction de partis, d’ethnies, de classe sociale, des citoyens en liesse ont acclamé le retour de Bob.
Ainsi, un simple journaliste, présenté par les médias proches du pouvoir comme un « opposant, tenant de l’ancien système » a fédéré dans un immense « melting pot » ethnique, une population urbaine et rurale. Tout un symbole.

Cette mobilisation spontanée est également un signe de maturité. Une preuve que les Burundais ont tout compris et qu’ils n’accepteront plus les manipulations d’une petite clique de prédateurs.

Ce n’est pas Bob qui est seul libre, mais tout un peuple vient de montrer qu’il est capable de se mobiliser, de braver la police et de clamer sa joie. Demain, contrarié, ce même peuple pourrait dire non à un autre diktat, et rien ne l’arrêtera…Bon retour Bob et merci à tous pour votre soutien !

Je ne saurais passer sous silence le limogeage cette semaine du Général Niyombare, après trois mois de prestation à peine à la tête du Service National des Renseignements.

Il y a quelques semaines, j’avais sollicité un entretien et il m’a reçu dans son bureau. Il a refusé l’interview mais, « off record », pendant près de deux heures, il a échangé avec moi. En toute simplicité, il m’a fait part de son désir de changer les choses, de donner aux Burundais « une autre image du SNR », un service qui, selon lui, devait se professionnaliser, se spécialiser notamment « dans les analyses», etc.

L’homme m’avait fait une très bonne impression : profond, calme, intelligent et d’une grande moralité. « Je ne sais pas mentir et je n’irai jamais contre ma conscience » m’a-t-il dit en me raccompagnant.

Au moment où j’écris ces quelques lignes, je ne sais pas ce qu’il a dit au président Nkurunziza au point de le limoger illico presto. Il n’y a que la vérité qui blesse, dit-on… Salut mon Général !

Forum des lecteurs d'Iwacu

18 réactions
  1. RUGAMBA RUTAGANZWA

    Depuis la lancée imprimée par son fondateur, Alexis Sinduhije, la Radio Publique Africaine, est une radio très engagée, comme son slogan l’annonce c’est effectivement « la Voix des Sans Voix », aux côtés des pauvres, pour clamer très haut la vérité tue. Mais elle est aussi une lanceuse d’alerte qui fait vibrer la corde de l’intégrité dans un pays où l’élite au pouvoir a sombré dans la médiocrité, la corruption, la tyrannie et est devenue progressivement l’incarnation de l’anti-modèle. Première radio écoutée du Burundi selon un audimat réalisé en 2008, elle charme ses admirateurs et hante ceux qu’elle a dans sa ligne de mire. Elle s’est imposée suite aux révélations sur les montages de putsch qui avaient entraîné l’emprisonnement de l’ancien Président Domitien Ndayizeye, de son ex vice-président Alphonse Marie Kadege, en plus torturé et humilié. C’est une radio qui développe le journalisme d’investigation et qui ose.

    Un pouvoir fatigué en panne d’imagination : l’effet boomerang

    Ce 15 janvier 2015, la RPA avait décidé de lancer un pavé dans la marre avec deux révélations fracassantes. Le détournement des taxes fiscales perçues sur les appels téléphoniques après leur placement sur un compte privé, et le retrait des fonds par des privés, et la révélation sur les auteurs présumés de l’assassinat des trois soeurs italiennes de la paroisse Guido Mario Conforti. L’affaire des taxes, quoique grave, n’a pas suscité le courroux des responsables concernés, parce qu’aucun nom
    n’avait été cité. En revanche, en révélant le nom des présumés assassins des soeurs comprenant le Général Adolphe Nshimirimana et d’autres hauts gradés, les choses ne pouvaient pas en rester là.

    Dans la logique du pouvoir et de ses pratiques, Bob Rugurika, qui avait pris lui-même les risques de prendre le micro pour s’exposer les éléments de ce dossier, ne pouvait que payer, par la prison, voire, la mise à mort. Le pouvoir, est encore une fois, bêtement tombé dans le piège. Alors que le dossier de l’incarcération du défenseur des droits de l’Homme, Pierre Claver Mbonimpa, devenue une patate chaude entre les mains du Gouvernement, n’était pas encore refroidie. L’ordre donné à la justice d’embastiller Bob Rugurika a eu plusieurs conséquences. La première est que le Gouvernement a réussi une prouesse extraordinaire en transformant un directeur de radio ordinaire, certes doué et engagé, en une icône, voire un héros, derrière lequel se sont rangés de nombreux citoyens burundais et une grande partie de la communauté internationale, qui n’a cessé de menacer le Burundi de sanctions. L’image du Burundi et surtout de son régime en a été sérieusement écornée. La communauté internationale considérait l’emprisonnement de Bob Rugurika, comme l’incarnation suprême de la violation des droits de l’homme et de la démocratie. De nombreux citoyens burundais, surtout les jeunes, prenaient Bob Rugurika, comme le symbole de ce qui lui manque aujourd’hui le plus, un modèle d’intégrité, de bravoure et de justice. De plus, alors que le pouvoir aurait pu fournir des preuves pour démontrer que la RPA s’était trompé, l’emprisonnement de Bob retentissait comme un aveu supplémentaire et presque une revendication que l’assassinat des soeurs était un crime d’Etat.

    Le déplacement inopiné de Bob Rugurika vers la prison de Muramya et sa mise au cachot, au lieu de l’isoler comme le souhaitait le pouvoir, a transformé sa geôle en un lieu de pèlerinage, où se bousculaient des personnalités burundaises et internationales. Des députés allemands au Nonce apostolique, l’Ambassadrice des Etats-Unis et d’autres représentations diplomatiques, et de hautes personnalités civiles et religieuses. De ce fait, Bob Rugurika, mobilisait plus de visites que toutes les
    personnalités publiques réunies, damant le pion même au Président de la République. Bref, un véritable effet boomerang s’est produit ramenant ce projectile dans la figure de ceux qui l’avaient lancé.

    Quand la peur change de camp

    Alors qu’auparavant toutes les manifestations, quelle que soit leur ampleur étaient soit interdites à l’avance ou dispersées par la police, les manifestations des journalistes contre l’emprisonnement de Bob Rugurika, n’ont pas été interdites. Les responsables n’ont pas agi dans le sens habituel, car étant certainement tenaillés et tétanisés par les pressions diverses. De ce fait, ils ont ouvert la voie sans le vouloir, à des manifestations plus osées, en abattant ainsi psychologiquement le mur de la peur. Comme si à Bujumbura, aussi, résonnait dans sa pure réalité, le fameux mot d’ordre du pape Jean Paul II « N’ayez pas peur », lancé le 22 octobre 1978, qui a galvanisé les peuples pour abattre le mur de Berlin et faire crouler les dictatures communistes de l’Europe de l’Est.
    Les bévues et les maladresses aussi intempestives et que permanentes du pouvoir et de sa justice ont fait le reste pour galvaniser les énergies citoyennes contre ce système. Nul ne croit vraiment aux déclarations que la justice aurait redoré son blason en libérant ce prisonnier gênant. Encore une fois ce sont les injonctions de l’Exécutif suite aux pressions et menaces de sanctions, spécialement celles de l’Union Européenne, dans le cadre des accords de Cotonou, qui ont « fourni » la clé de la prison. Cette fois-ci, le pouvoir n’a même pas gonflé ses pectoraux en claironnant que la justice et le pays sont souverains et que la libération n’est en aucune façon liée aux pressions extérieures. La manifestation spontanée et massive qui a eu lieu suite à la libération de Bob Rugurika, est un signe
    que le pays est en train de changer profondément, d’abord en se défaisant de la peur et ensuite en montrant un attachement indéniable aux valeurs positives, et une défiance total vis-à-vis du pouvoir.

    Pour s’en convaincre il suffit de se rappeler les slogans lancés « Pouvoir, où avez-vous mis la vérité », « où est passé le marché central », etc. Cela signifie que plus rien ne sera comme avant. Cette mobilisation sans précédent augure de possibles autres mobilisations sur des thèmes sensibles d’intérêt national y compris sur le troisième mandat. Pour les optimistes, ces manifestations ont été une sorte de répétition générale de ce qui pourrait y avoir si Pierre Nkurunziza, comme il va
    vraisemblablement le faire, annonce sa candidature au troisième mandat.
    Après la tentative avortée « d’enlever » Bob de sa prison pendant la nuit, des citoyens de Muramvya, et d’autres venus d’ailleurs, se sont mobilisés pour monter la garde autour de la prison, acceptant d’affronter la rigueur du froid de Muramvya. Les signes de la détermination sont là.

    L’unique performance du CNDD-FDD est d’avoir démontré que la mauvaise gouvernance n’est pas une affaire d’ethnie

    Avec raison, les régimes à prédominance tutsi qui se sont succédé depuis l’indépendance, par différents crimes, erreurs et égarements commis, avaient fini par installer dans la tête de nombreux Burundais, spécialement des Hutu, l’opinion selon laquelle la mauvaise gouvernance est une affaire de Tutsi. Du coup, les Hutu bénéficiaient d’une sorte de virginité politique, et une présomption naturelle de bonne gouvernance. En presque dix ans de pouvoir, le CNDD-FDD a magistralement fait
    la démonstration inverse. La gabegie, la prédation, l’impunité, la corruption, le mensonge, l’inefficacité et le crime érigés en système de gouvernement par le CNDD-FDD ont démontré aux Burundais que la mauvaise gouvernance n’a rien à voir avec l’ethnie. Et en dépit de pratiques et de propagande ethnistes au sommet de l’Etat pour galvaniser les Hutu et montrer que le CNDD-FDD est le champion de la cause hutue, la population burundaise a compris. Une évolution sans précédent s’est opérée. Jamais depuis les crises cycliques que le pays a connus et les contentieux qui les caractérisent, autant de Hutu ne s’étaient mobilisés pour soutenir un Tutsi. Rien ne sera donc plus comme avant. Les colonnes de manifestants composées de jeunes, garçons et filles, mères et pères, Hutu et Tutsi qui se sont retrouvés pour fêter dans l’euphorie la libération de Bob Rugurika, ont lancé le signal qu’une page au Burundi vient d’être tournée. Espérons que le message a été bien capté par tous. Peut-être que le temps du printemps burundais commence à sonner.

    Merci bien à Bob Rugurika, qui par son courage, sa détermination et son sacrifice, a permis au peuple burundais de découvrir son potentiel. Comme du temps de Rwagasore, aucun doute que le peuple burundais uni, se prépare à écrire une lumineuse nouvelle page de son histoire. En lettres d’or__

  2. kamwe

    J’ai quelques mots a dire,ubutumwa nkeneye kurungikana kuruwo wese yoba asoma iki kinyamakuru mubahanuzi ba nyakwubahwa perezida,ashikira abahanuzi biwe canke wenyene nimba asoma zino commentaire.
    Nyakwubahwa perezida,imyaka utwaye simike,10 ans au pouvoir irakwiye nkuko ibwirizwa nshingiro ribivuga.abakubwira ko utwaye ikiringo kimwe baragusuka,ni ba sesankuyoze.
    Watwaye mubihe bitoroshe aho uburundi bwari bukiva muntambara,ivyabaye vyiza turabishima cane tukagukengurukira bivuye kumutima,ibitagenze neza navyo ntawovyibagira birababaje ariko pour un pays post conflit,on ne passe pas automatiquemant du noir au blanc,ingorane ntizibura yamara icoba kibabaje nuko twosubira kuzigwamwo hanyuma.
    Nywakwubahwa,waratomboye utwara igihugu ukiri muto none ehe raba uhejeje mandat zawe ukiri muto nyene.kwakwanya udutere iteka utange hereze abndi batware,non seuleuman uzoba wihaye iteka ariko uzoba urihaye uBurundi nabarundi twese hamwe.
    Mugishikira ubutegetsi bababajije bati mutuzina babatazira mukiri mwishamba ako wakunda nakahe,mwishuye muti « Muhuza »,la chance vient de vous etre offert ube umuhuza wamakungu nkuko uzoba utubereye umuhuza muburundi. Je vois deja en vous l’etoile montante de la diplomatie international d’origine Burundaise,muzoba mushitse mukibanza gikomye nkico muri bake,mbere je vois vois comme le futur Secretaire general de la Francofonie kuko intambamyi Prez Buyoya yagize mwe ntazo muzoba mufise. Nari mfise vyinshi mvuga ariko ngarukirije hano kuko kazoza kanyu nikeza cane mugihe mutokwitoza ubugira gatatu.
    Hitamwo neza Nyakwubahwa,Imana ibazigame yongere ibafashe
    RJC alis Kamwe

    • Vuvuzela

      Kamwe nyakugwira, uvuze vyiza cane. Nanje nama nasemereye nsaba ko notre Peter bien aime agenda akiri mwiza, au propre comme au figure.

      Twizere ko ariko arapanga akarere imbere yuko agenda. Peter, imbere ni heza ugomvye ko haba heza, pour vous et nous tous burundais incluant votre progeniture.

      Wari warusimvye pendant la rebellion, ariko urwubu, uzorusimba ari ukwo uhisemwo neza: amahoro y’abarundi waje guhabuza. Waragerageje ukwo washoboye et merci beaucoup. Bonne chance.

  3. nzobandora

    Une excellente réponse de la population au risible document de Bubanza et surtout un signal fort qui montre que les burundais exigent désormais d’être respecter par les dirigeants engagés et rémunérés par la même population.

  4. Mpebentwenge

    Qu attendiez vous de personnes comme Rwankara et Kiganahe!!!!!!!!!!!!
    Ne dit on pas science sans conscience n est que ruine de l âme.
    Erega hari abantu benshi batamararamara!!!!!!!!!!

  5. DESIRE

    Mon analyse:
    L’assassinat des trois soeurs religieuses suivi de l’emprisonnement de Bob Rugurika a été un sacrifice utile pour la liberation du peuple burundais de l’injustice et de la tyranie. Oui, Dieu a choisi cette voie pour eveiller la conscience collective et ouvrir les yeux des burundais sur leurs responsabilités non seulement dans le choix des dirigeants du pays mais aussi dans le suivi et le controle de l’action gouvernementale. Quand Dieu veut liberer un peuple, il a plusieurs manieres de le faire. Remarquez ici, que beaucoup d’autres crimes, tueries massives ont été comis par le passé. Le peuple n’a pas reagi de facon unie. Les politiciens sont parvenus à diviser le peuple par rapport à des crimes politiques. Constatant que les crimes politiques ne suscitaient pas l’unité des populations dans les contestations; dans le souci de liberer le peuple de ces divisions, de l’injustice et de la tyranie du pouvoir en place sur le peuple burundais, Dieu a choisi de sacrifier les vieilles soeurs religieuses, neutres et impartiales dans conflits burundais. En meme temps, Dieu a maudit les planificateurs de cet assassinat et les a envoyé commettre ce forfait qui devrait leur couter le rejet du peuple dans toute sa diversité et la chute de leur pouvoir tyranique. Constatant que les politiciens étaient encore une fois parvenus à semer la confusion dans la conscience collective du peuple en affirmant detenir l’assassin presumé, Dieu a durci les coeurs des commanditaires du meurtre qui ont refusé de payer la somme convenue avec les executants et ont cherché a les eliminer physiquement ces elements genants qui detenaient la verité. Comme Dieu ne dort jamais, il a armé de courage ce policier assassin decu, pour avouer son crime et denoncer les commanditaires. Dieu a egalement choisi son fidele serviteur Bob Rugurika et sa station de Radio RPA, la voix des sans voix, pour reccueillir les aveux de cet assassin et faire des investigations sur ses denonciations. Un reportage tres difficile a assumer compte tenu des poids lourds cités et capables de l’eliminer avant meme que l’information ne soit diffusée. Dieu a encouragé Bob: »Mon fils n’ais pas peur je suis avec toi ». Et Bob a pris le micro avec assurance. Tous les burundais ont loué son courage qui a fait trembler les super généraux qui, aux aboits ont décidé de le mettre aux arrets. Son arrestation a tout de suite confirmé la veracité des informations contenues dans son reportage, de l’avis de la populations qui n’a cessé de demander à la justice de suivre les pistes tracées par Bob pour trouver les vrais criminels. Dieu ne dort jamais. En meme temps qu’Il durcissait les coeurs des autorités de ce pays, Il suscitait beaucoup de mobilisation interieure et exterieure en faveur de Bob Rugurika. Dieu guida le vote de la motion du parlement europeen pour la liberation de Bob. L’Union Europeenne est le principal bailleur du Burundi. Acculées de toute part, les autorités burundaises decident de sa liberation provisoire sous caution de 15 millions, un montant qui a été tout de suite payé. Encore une fois, Dieu durcit les coeurs des autorités qui retardent sa sortie de prison jusque tard la nuit. Entre temps, Bob est attendu par une foule nombreuse devant le siege de la radio RPA, mais il n’arrive pas. Les auditeurs de la radio s’impatientent et se posent des questions. La police se pointe à la prison de Muramvya vers 19heures soit disant pour recuperer Bob et l’amener chez lui à la maison. Une erreur qu’il ne fallait pas commettre. C’est Dieu qui les a poussé a commettre cette erreur la. Bob croit tout de suite à son enlevement et refuse de monter dans leur vehicule. Une altercation passe en direct sur la RPA qui reveilla les populations de Muramvya qui decident de veiller pour Bob devant la prison jusqu’au lendemain matin. Tout le pays est debout. C’est Dieu qui a créé cette situation pour eveiller la conscience des burundais. La mobilisation spontanée dans tous les coins du pays, specialement sur la route de son passage de Muramvya à Bujumbura et surtout la mega mobilisation des populations de la ville de Bujumbura dans toute sa diversité politico-ethnique ne laisse aucun doute. C’est Dieu seul qui peut le faire. Chers frères, chers soeurs, l’heure du rassemblement dans notre unité est arrivée. Le peuple burundais inspiré par le Dieu tout puissant a compris que nous devons rester unis dans la verité et la justice pour tous. Dieu nous a amené à comprendre que c’est dans l’union et la justice pour tous que nous arriverons à batir notre pays. Dieu nous a amené à comprendre que les divisions ehniques et politiques ne nous avancent pas mais font de nous des esclaves d’un petit groupe de gens qui s’enrichissent au mepris des populations qu’ils sont censé servir. Freres et soeurs, chers amis, Dieu nous a ouvert les yeux, profitons en pour changer les choses, au moment où on s’apprete à aller aux elections dans trois mois à venir. Disons non à l’esclavage et choisissons des dirigeants dignes sur lesquels nous pourrons exercer un control et leur demander des comptes. N’oubliez pas: La democratie c’est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple.
    Vive le peuple burundais, Vive les dirigeants dignes pour que Vive le Burundi digne.
    Je vous remercie!

    • Mugabo

      Excellente analyse. J’approuve!!!! Abakecuru b’ababikira atari umuntu yavumwe n’Imana hari uwundi yokwubahuka kubica? Dieu a maudit les assassins et ils doivent payer ce forfait. Je suis sur que ca va se repercuter sur leur election. Wait and see.

  6. Clean PP

    Avez-vous verifie que le document soit disant emanant du SNR n’est pas un tract? Il n y a ni cachet, signature, ni embleme. C est vraiment secret!

    • nzobandora

      De toute façon le supposé auteur du document ne le conteste pas

      • Mshaidi

        il ne peut pas l’assumer car c’est pour ça qu’il a été limogé ;comment il peut laisser un tel document sortir alors que c’est censé être confidentiel?si vous lisez bien vous verrez qu’il y a certains points incohérents sans parler de la forme même

    • Kadodwa Jean

      UN DOCUMENT DES SERVICES SECRETS N EST JAMAIS SIGNE C EST TRIVIAL

  7. mami

    Imbere ni heza kubizera Imana. Kandi bene igihugu baragifashe ntawukikibakura muminwe. Mbaye nk’umuhisi Mayugi ati » Ikiri ku mutima Badasigana »

  8. Citoyen2

    hein?Ruyigi? #Ranks, si c’était dit avec méchanceté, t’aurais eu droit a un commentaire clash . mais puisque c’est juste un peu d’humour, tu es excusé!

  9. J P Ndayambaje

    Et pour cause de securite, toute manifestation est interdite. Combien de morts ou de heurts? C’est aussi ca la maturite.

    Clin d’oeuil: erega ibiri mu gihugu vyoooooosi ni twe tubijejwe. Amazi, amavoka, impene, za mujeri……sauf BOB lol!!!!

  10. Kabondo Tiger

    Bravo M Niyombare, sous d’autres cieux les services de renseignements font un travail poussé d’analyse comme celui là.
    Ce qui me gène c’est qu’on puisse limoger tout le staff de Niyombare juste parce qu’ils ont produit une « note interne »!!!
    Si le président ne peut pas débattre avec son chef des renseignements comment va t il supporter les critiques des partis d’opposition,de la communauté internationale….?

    Je n’ai aucune carte de membre de parti politique mais là Niyombare s’est démarqué des autres courtisans du palais de Kiriri.
    En page 15 de la note il confirme ce que l’opinion doutait: certains éminents professeurs de droit fils de bashingantahe de Mugamba ont perdu le Nord juste pour leur « ventre »

    Quant à la manifestation spontanée d’hier je voudrais juste m’adresser à des conseillers de Nkurunziza comme Nyamitwe de ne pas menacer le peuple mais plutôt de prendre l’ex du Gen Niyombare.

    Un dernier mot à tous les officiers de Police,FDN (ex FAB exFDD) gardez ce professionnalisme le pays entier croit en vous, vous éviterez par votre neutralité à ce que tous les enfants du Burundi connaissent encore des malheurs.Laisser les généraux s’embourgeoiser la justice s’en occupera tôt ou tard.

    A vous journalistes et responsables de la société civile ne baissez pas les bras, quand les renseignements reprennent mot par mot ce que vous expliquez à longueur de journée c’est que vous dites la vérité.

    Que Dieu bénisse le Burundi

    • KELEMESIYA

      Je ne puis ne pas revenir sur ces « éminents professeurs de droit ,fils de bashingantahe de Mugamba », spécialement Rwankara que j’ai eu la malchance d’écouter dans l’émission Kabizi. Dans une métaphore propre au ski acrobatique, Rugero nous restitue ses réponsess dans ce qu’il appelle, a juste titre d’ailleurs « la plus grande, mémorable, longue et rose langue-de-bois jamais étalée en place publique au Burundi »:
      « … le professeur éludait. Louvoyait. Skiait. Nageait à contre-courant. Gambadait. Se contorsionnait. Nous filait entre les oreilles. Pfffuit ! Un slalom géant.
      C’est dire la dextérité intellectuelle du personnage, qui a fait montre de tout l’art kirundi de botter en touche. »
      Umutama araho abonye maze imyaka n’iyindi nguma mvuga no ndi mwishure yarandavye caane hanyuma ambwira ati « Ubwo ga mwana ntimuja kwiga ubujuju? » Je cherche la réponse idoine jusqu’à ce jour.

    • Ranks

      Finalement, j’aurais souhaité que Bob soit emprisonné à Ruyigi, comme ça on aurait vu tout ce monde sur le trajet Ruyigi-Bujumbura!

    • Citoyen V

      « …eminents prof de droit fils des Bashingantahe de Mugamba ». Leur ventre est une option non negligeable, mais remarquez aussi que leur but poursuivi peut etre « un plan indirect de detruire le CNDD FDD ». Car coute que coute, le 3 e mandat divisera non seulement le peuple mais aussi le parti au pouvoir et ses supports varies (armee, police, diplomatique etc….). Uwutema urwiwe umutiza umuhoro, disent ces meme gens de Mugamba…. Voler les voix n’est pas un probleme, mais gerer la situation apres sera la grand equestion.

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