La Brarudi a organisé, ce 19 décembre à l’hôtel Source du Nil, une journée d’évaluation du programme VIH/SIDA qui a débuté en 2001. Une initiative louée par l’assemblée.
Le programme de la Brarudi prend en charge soixante quatorze employés et leurs ayant-droits qui sont sous traitement des ARV. Dix sont en attente d’éligibilité, confie Dr Emmanuel Kamo, chef du programme.
Selon lui, dès qu’un employé se fait dépister et est déclaré séropositif, il intègre le programme après une signature de consentement. Le malade reçoit régulièrement des ARV et autres médicaments, il consulte un médecin, chaque que de besoin. Et des visites à domicile sont organisées, etc.
« La production a augmenté »
Béatrice Bizongwako, employée de la Brarudi, fait partie des bénéficiaires du programme. Lorsqu’elle y est entrée en 2001, se souvient-elle, elle n’avait plus d’espoir. « Ce qui me chagrinait, ce sont mes deux filles qui étaient encore en bas âge. Je ne cessais de me demander ce qu’elles allaient devenir. » Grâce au programme, sa santé s’est améliorée et ses filles sont à l’université.
Michel Ndabashinze, directeur des ressources humaines, qui a ouvert les travaux de cette journée, estime que grâce à ce programme, il y a eu diminution nette des décès liés à cette malade, diminution des hospitalisations et des taux d’absentéisme.
Il souligne plutôt les bienfaits de ce programme sur son personnel : Il y a eu augmentation de la production, naissances des enfants non infectés par le VIH/SIDA et l’espoir dans les ménages des employés infectés. Et de souhaiter que d’autres entreprises fassent de même pour leurs employés.