Elles faisaient partie du paysage, parfaitement intégrées dans Kamenge, vivant au plus près des pauvres l’Evangile et les Béatitudes.
La douleur et la consternation étaient sincères après l’assassinat de ces trois missionnaires, avec toujours cette terrible question, sans réponse : « Pourquoi ? »
La police, pour une fois, très rapidement, présentera à l’opinion traumatisée un présumé assassin. Le suspect est idéal : il n’aurait pas toute sa tête, il est passé aux aveux. Sauf que l’arrestation a apporté, du moins à ce jour, plus de questions que de réponses.
Dans le quartier, de nombreuses sources attestent que l’homme est connu. Taciturne, il serait effectivement « mentalement dérangé », vit dans les bas-fonds de la cité, mendie un peu de nourriture, mais ne passe pas pour être violent. Un homme à l’intelligence limitée donc.
Pourtant, après les deux premiers meurtres qui lui sont imputés, il serait arrivé à se cacher dans une propriété qui grouille de policiers pour assassiner une troisième fois, une autre sœur dans la nuit. Un peu habile pour un « fou »…
Bien sûr, tout cela est bien possible, mais il faudra plus pour accréditer la thèse de la police.
Et dans toutes les conversations, le doute est là. Beaucoup de personnes s’interrogent en effet sur la manière dont l’homme a été arrêté, ses aveux spontanés, le mobile (une histoire de parcelle !).
Présumé assassin arrêté, affaire classée ? Non, l’opinion ne semble pas l’accepter facilement. L’Eglise catholique a demandé « toute la lumière sur ces meurtres ». Manière diplomatique pour dire qu’elle ne se contentera pas de cette thèse-là.
Birasiga ubwenge!
Ma question est la suivante: est ce que la police peut se ridiculiser en face du monde entier, en collant un crime si minutieusement executé, à un débile mental?
La réponse à cette question est la suivante: OUI AU BURUNDI.
Vous souvenez vous (lorsqu on a emprisonné Kadege et Domitien), on a accusé, sans rire, les chefs des services rwandais et ougandais de préparer une subversion!. La suite, tout le monde la connait
Maintenant dans la presse proche du SNR (Bujumbura news, Nyabusorongo, etc..), on distille des accusations similaires.
Allez y comprendre quelque chose.
Que je sache, le Dictateur Paul et le Dictateur Pierre sont deux bons amis.
Tous bataillent ensemble pour avoir un troisieme mandat.
Si le premier parvient à avoir un troisieme mandat, le second ne soulevera pas de tollé pour justifier le hold-up.
Nous sommes en Afrique, qui plus est du centre (Mobutu, Bongo, bokassa, Museveni, Dos Santos, Mugabe) sont nos references et freres
Uyo muntu yatanze iyo nkuru ya telefone yaciye amenya ko ico kindi kirimi ari igitaliano, atari iki rumani canke ikindi, nukuvuga ko nawe yari azi igitaliyano canke naho azi iyo iyo tel yavuye!!!!
« Elles faisaient partie du paysage, parfaitement intégrées dans Kamenge, vivant au plus près des pauvres , l’Evangile et les Béatitudes. »
Merci Entoine Kaburage pour cet edito sobre et reflechi au regard de ce drame que l’on peut desormais compter parmis les « Burudians horror stories ».
Je fais parti de ces gens qui ont eu l’immensense honneur et la chance d’avoir ete eduquee par des soeurs religieuses dont la soeur Marie-José EVERT(Lycee Clartee Notre Dame) et a l’epoque on avait des mouvements … dont » les xaveriens » Ooh des gens admirables! Abantu ga Antoine, qui ont « des valeurs » qui meme aujourd’hui, les portent en eux comme un croit de fer! Kuraba abagwaye, abadafise nshige na rugero …bref un regard humaniste sur ceux qu’on ne voient/considerent pas, juste par ce qu »ils sont « outsiders ». R.I.P pour nos soeurs massacrees.
Tant qu’il ya de la lutte il y a de l’espoir, tant qu’il y a de la vie il y a du combat, tant qu’ont ce bat c’est qu’on est debout!! La rage de vaincre le mal est dans nos veines!
« L’Enfer, c’est là où il n’y a pas de pourquoi. »
Primo Levi
« On Lâche Rien » !
Soyons sérieux:
Comment se fait-il qu’un malade mental puisse tromper la vigilance totale des policiers stationnés sur le lieu du crime, parvenir à commettre un autre crime en intervalle de quelques heures et pouvoir s’évader!
Je vous dis quand même, qu’il y a ici dans ce dossier au moins un détraqué mental: celui qui a inventé cette histoire d’arrestation, et espérer que l’on va le croire!
Je serais enqueteur, les premiers a chercher pour interroger seraient:
– Celui qui a inserre le mot viol dans la presse pour moi devrait etre identifie car ce n’est pas normal! L’a-t-il invente?
Peut-etre que c’etait pour fausser les pistes, dans ce cas, on pourra avoir affaire avec une ou plusieurs criminelles femelles!!!
Ceci est une affaire de couvents, un des endroits les plus grands secrets du monde trouvent toujours refuge!
– les gens qui habitent dans ce couvent don’t tous des suspects.
– les gens qui ont alerte la police a propos du telephone de l’italienne!
eeh oui, la police, notre police qui décide de couper court avec ses anciennes habitudes les « enquêtes continuent » pour épouser une nouvelle hypocrisie « celle de coller les forfaits à des gens dérangés ». ils sont les premiers de ce monde!!! oh, pauvre Gondouana
Qu’est ce qu’on attend pour faire parler l’ADN???
S’il est réellement prouvé que ce Claude « le fou » n’y est pour rien dans l’assassinat des trois soeurs (ce qui risque d’être le cas), comment juger les propos de Harimenshi Herménegilde (porte parole de la Police) ? C’est vraiment malheureux, très malheureux même.
Accuser faussement un fou revient à être fou aussi.
Puisque l’Eglise catholique a demande »TOUTE LA LUMIERE SUR CES MEURTRES » et que dans son communique: « Le Gouvernement demande a la Communaute Internationale de NE PAS SE LASSER DANS SES EFFORTS D’ASSISTER LE BURUNDI, PARTICULIEREMENT DANS LE DOMAINE DE LA SECURITE », je m’imagine que l’Eglise catholique a assez d’influence pour DEMANDER (ELLE-MEME?)le concours de la police italienne, la Federal Bureau of Investigation (FBI) des Etats-Unis (OU TOUTE PERSONNE DE BONNE VOLONTE , comme dans la recherché de l’avion malaisien disparu sans laisser de trace) pour mener des investigations.
(Voir Philippe Nzobonariba: « Communique du Gouvernement a la suite de l’assassinat de trois soeurs italiennes », http://www.burundi-gov.bi, 8 septembre 2014).
Merci.
La police burundaise pourrait gagner la médaille d’or en matière d’enquête rapide. Elle sait même faire parler les muets et les malades mentaux? Formidable. Votre éditorial, monsieur Kaburahe, se passe de tout commentaire, car suffisamment professionnel. Je vous demande d’organiser un stage de mise à niveau pour les autres médias. Bravo, cher Antoine.
Des tests ADN existent pour ca. Pourquoi ne pas lever l’equivoque?
Ibiziga biri mu kuzimu déjà, seule la troisième a été violée, très facile de corroborer l’info avec l’ADN du fou !
Ceci est un test. Bises aux modérateurs.
Ivy’ arivyo vyose binyegejwe abantu ariko ntibinyegejwe Imana. Ihor’ ihoze!!!!!!!!!! Shetani ntazokwigarurira Uburundi.
Qu’on fasse parler l’ADN de ce présumé criminel et la vérité va éclater au grand jour.
La population de Kamenge doit demander au maire de la ville des comptes. Le maire est responsable de ses sujets.