Vendredi 26 septembre, dans les enceintes de Ceprodilic, à l’avenue du large, l’atelier de cinq jours organisé par le Burundi Leadership Training Program (BLTP) et Initiatives et Changement Burundi (ICB) a pris fin.
Il portait sur le renforcement de la confiance entre les acteurs étatiques (corps de défense et de sécurité ou CDS) et les acteurs non étatiques (société civile et les médias), respectivement fournisseurs et contrôleurs de la sécurité.
Dans un contexte où l’on observe de la méfiance et de l’intolérance entre la société civile, les médias et les corps de défense et de sécurité, il n’était pas évident de trouver un cadre où ces groupes sociaux pouvaient échanger en toute franchise.
Pourtant, témoignent les participants, ces assises auront été une occasion de discuter sur les missions des uns et des autres. La crise de confiance qui régnait, poursuivent-ils, n’avait plus de raison d’être. « Nous défendons tous la sauvegarde de la sécurité publique. »
Pour Léonidas Nijimbere, représentant l’ICB, les fournisseurs et les contrôleurs de la sécurité ne devraient pas s’accuser mutuellement, mais contribuer, chacun dans sa spécificité.
La communication non violente à la base du succès
Entre autres thématiques développées, tous les participants s’accordent à affirmer que les techniques de la communication non violente auront été bénéfiques pour eux.
Ils avouent que, désormais, dans leur communication, l’empathie, la compassion, le respect de soi et des autres, etc. vont être pris en compte. Le conflit, soutient M. Nijimbere, n’est pas toujours mauvais, ce qui l’est, c’est la façon dont les parties prenantes veulent le résoudre.
« Changez vous-mêmes pour changer le monde », insiste Léonidas Nijimbere. Et d’ajouter : « Soyez toujours au service de la vie dans l’accomplissement de vos tâches respectives.»
Ainsi, les participants ont pris l’engagement d’être des porte-paroles au sein de leurs organisations.