Dimanche 24 novembre 2024

Économie

Un nouveau virus qui jaunit le riz

Après la Tanzanie, le Mozambique et le Rwanda, le Rice Yellow Mottle Virus (RYMV) a été détecté au Burundi. Selon le représentant légal de l’Institut International pour la Recherche Rizicole (IRRI), Dr. Ir. Joseph Bigirimana, des mesures pour le contrer ont été mises au point.

Visites des officiels dans les champs d’expérimentation de l’IRRI à Gihanga ©Iwacu
Visites des officiels dans les champs d’expérimentation de l’IRRI à Gihanga ©Iwacu

« Le RMYV est dangereux pour la culture du riz surtout que sa transmission passe par plusieurs voies intermédiaires, » C’est via les petits insectes, l’homme, les animaux qui sont en contact avec le riz contaminé et l’eau qui irrigue les champs », fait savoir l’Ir. Bigirimana. Déclaration faite lors de la visite du Deuxième Vice-président de la République, ce 25 août, au bureau régional de l’IRRI où la construction de nouveaux laboratoires est en cours. La visite s’est poursuivie au champ expérimental dans la plaine de l’Imbo à Gihanga, en province Bubanza. Plusieurs variétés ont été plantées sur 10 ha.

Le représentant légal de l’IRRI au Burundi affirme que l’institut ne reste pas les bras croisés. « Nous allons incorporer les gênes de la Gigante, une autre variété du riz qui résiste au virus, originaire de la Tanzanie et du Mozambique. » En plus, ajoute-t-il, nous avons déjà planté cette nouvelle variété, pour plus tard, la croiser avec entre autres Vuninzara et Gwizumwimbu qui sont déjà diffusées. Il précise qu’avant la diffusion des autres variétés, un contrôle rigoureux doit obligatoirement se faire au niveau de l’IRRI.

Cette visite a coïncidé avec la présence au Burundi du directeur général adjoint de l’IRRI, Matthew Morel. L’objectif est de se rendre compte de l’état d’avancement du projet depuis la création du bureau de l’IRRI au Burundi en 2009. Il s’est dit content et honoré que l’institut participe à l’amélioration de la qualité du riz au Burundi en particulier et de l’agriculture en général. Les travaux vont bon train, a-t-il souligné.
Toutefois, le Deuxième Vice-président de la République du Burundi, Gervais Rufyiri, a soulevé certaines contraintes liées à cette culture : manque de variétés, de technologies de production, de techniciens, de chercheurs… « Sur ce, le gouvernement s’engage à soutenir l’IRRI, à faire en sorte que la population maîtrise les nouvelles technologies. » Surtout, note Anselme Nyandwi, gouverneur de Bubanza, que la grande partie des recettes communales proviennent du secteur rizicole et que 90% de la population de Bubanza consomme le riz.

Forum des lecteurs d'Iwacu

6 réactions
  1. nwari

    hari virus iruta abarara barakizura ijoro bakirirwa baryamye??izabu nayo izana ibuto ivanye hanze itazi inkwizi;akarorero;ibitoke ;umuceri;ibihaharage;icogisata nico cambere kirimwo igiturire!!politique economique

  2. Agronome

    Monsieur ou Madame Cravate au CHAMP
    JE CROIS QUE CE N’EST PAS LA TENUE QUI IMPORTE. PAR CONTRE LA QUALITE DES RESULTATS FOURNIS. WAWUNDI NGO L’HABIT NE FAIT PAS LE MOINE. NONE KO BARI BAMBAYE AMA SARUPETI NAMA BOTINE AMAVOKA ARIHE?????? PARDONNEZ MOI MAIS JE NE SUIS PAS D’ACCORD AVEC VOUS. PAR AILLEUR, TOUT AGRONOME N’EST PAS SUPPOSE FAIRE UN TRAVAIL DE TERRAIN, AHO TURAHIHENDERA CANE

  3. alal

    Mr le grand Agronome,

    Vous parlez de qui  » les pseudo agronomes »? Si ce sont ceux cités dans l’article, je les connais personnellement, les années 80, ils devaient être à l ecole secondaire, et je peux affirmer qu ils ont décroché leur diplôme de doctorat dans des universités prestigieuses en Belgique!! Soyons modestes, arrêtons de penser que notre voisin est plus co…..que nous!!!!!

  4. Diaspora

    Wapi vyarabafuye pe: Imyonga yose baragazuye barumutsa urufinzo barahonya kugirango barime IMICERI…
    En même temps que le domage causé à l’environnement est essentiellement irreversible… Kurima umuceri ni vyiza mais je parie mon dernier sous que amasaka n’ibiharage sont de loin plus nutritifs que le riz sans frontières…
    Si vous ne me croyez pas allez voir partout en Europe, leurs céréales sont précieux et , et oui… même les haricots !!! Ne me parlez pas de climat… car il ne cesse de changer 🙂

  5. Cravate au champ

    Je n’ai jamais compris pourquoi les gens de terrains au Burundi doivent être en cravate. Pensez-vous que vous êtes crédibles quand vous êtes ainsi? Regardez-moi ce Mr qui est sur terrain, je m’imagine que c’est un agronome, au champ, il est en cravate. C’est symptomatique. Au lieu de travailler, tout le monde au Burundi veut être en cravate et au Bureau. Tel est le mal entre autre burundais. Imitez au mois votre président sur ce point. Il est en tenue de travail quand il est au chantier. Si c’étais moi qui suis chargé de ce domaine, ce Mr, il serait limogé tout de suite, c’est un fainéant.

  6. Incroyable

    Mrs les pseudo agronomes,
    Vous le savez bien que vous avez chipoté les années 80 en introduisant des engrais chimiques qui ont tué nos terres et voici où nous en sommes maintenant: rien ne pousse presque plus au Burundi.
    Vous continuez à chipoter en introduisant de » nouvelles espèces » de riz… génétiquement modifiés et vous vous étonnez des maladies qui déciment nos plantes.
    Vous êtes en train de jouer le jeu de ceux qui veulent mettre à genou l’Afrique en lui ôtant sa sécurité alimentaire. D’ici peu nous allons dépendre de ces ONG, « tueurs en séries » en semences…. Votre cécité est en train de touer l’Afrique. Qu’Est-ce que vous pouvez attendre de ces organismes internationaux qui viennent en Afrique soit disant pour faire développer l’agriculture alors qu’ils sont là pour « kudendura n’akari gasigaye ». Vous êtes naïfs de penser qu’ils viennent chez nous par amour, mon œil.
    Tant que nos pseudo gouvernements ne pensent pas à mettre en place des structures de recherches africaines, l’Afrique continuera à mourir de faim.
    Faites des recherches plutôt pour développer les cultures autochtones au lieu de courir derrières des cultures pour nourrir l’Occident sauf l’Afrique . Nous avons des céréales de chez nous capables de nourrir l’Afrique mais voilà vous courrez derrière les plantes importées pour le bénéfice de l’Occident. Quelqu’un a dit, le mal africain ce sont les Africains eux-mêmes et surtout les pseudo intellectuels. Cesser de tuer votre propre peuple.

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