Un nouveau plan-cadre de coopération des Nations unies pour le développement durable du Burundi va bientôt voir le jour. C’est ce lundi 11 avril que le processus de préparation de ce plan-cadre a été lancé en présence des représentants du gouvernement, de l’équipe-pays des Nations unies, la société civile, les organisations multilatérales régionales et internationales, etc.
Ce nouveau plan-cadre devra être un outil au service de la transformation économique du Burundi, d’après le ministre des Affaires étrangères, Albert Shingiro. « Le but est de promouvoir les activités économiques inclusives, diversifiées, créatrices d’emploi et qui favorisent le bien-être de tous les Burundais sans laisser personne de côté ».
Il devra répondre à ces priorités : agriculture et élevage, infrastructures socioéconomiques, emploi des jeunes et industrialisation, santé publique, protection sociale, changements climatiques…
Ce plan, qui s’étend sur 5 ans et qui doit s’aligner sur le Plan national de développement 2018-2027 et le Programme national de capitalisation de la paix (PNCP), va apporter des solutions concrètes aux réels défis auxquels fait face le pays, selon le directeur général des relations ministérielles au ministère des Affaires étrangères, Isaïe Kubwayo.
Ce plan-cadre se base sur six principes : durabilité, résilience, droits de l’Homme, égalité des sexes, redevabilité et ne laisser personne de côté. « Pour ce dernier principe, nous devons collectivement faire plus d’efforts pour générer des données qui permettront de mesurer les progrès accomplis en faveur des plus défavorisés », assure le Coordonnateur résident du système des Nations unies, Damien Mama.
Ce plan-cadre de coopération des Nations unies pour le développement durable sera signé le 15 juillet prochain.
Et les problèmes urgents ? Nous avons besoins d’argent (devises)pour pouvoir importer le carburant . Electricité ? Ça fait des années qu’on attend le fonctionnement des barrages électriques , chemin de fer Musongati et l’exploitation du Nickel ! Acceptons la pauvreté
Le réalisme politique pousse les partenaires à faire avec ceux qui sont en place mais je pense sincèrement qu’ils se trompent de priorités. On ne pourra rien construire de durable sans : 1) la légitimité populaire ; 2) le respect scrupuleux des droits de la personne et 3) un climat socio-politique favorable pour attirer les investisseurs nationaux et étrangers et susciter le retour des réfugiés.
Bravo ! Cependant, rester vigilant contre la corruption pendant la phase réalisation. Si non tout serait gâché.