Il s’appelle Alphonse Tumba Luaba Kunu. Ce professeur congolais (de la RDC) en Droit International remplace la Tanzanienne Libérata Mulamula qui vient de passer cinq ans à la tête de la Conférence Internationale sur la Région des Grands-Lacs (CIRGL). La remise et reprise a eu lieu ce 9 janvier, au siège du secrétariat exécutif, à Bujumbura. <doc2626|left>Le mandat pour ce poste est limité à quatre ans non renouvelables : « Nous allons bien gérer l’organisation, continuer les missions qui lui ont été confiées », promet le professeur Alphonse Tumba Luaba Kunu. Il a été élu à l’unanimité lors de la conférence des chefs d’Etat tenue à Kampala (Ouganda), le 16 décembre 2011. Il occupait le poste de secrétaire exécutif adjoint à la Communauté Economique des Pays des Grands-Lacs (CPGL). Le professeur Tumba Luaba a remercié son prédécesseur pour le dur travail accompli à la tête de la CIRGL : « Toujours enthousiasmée et souriante, ce n’est pas évident d’incarner la ‘’Maman des Grands-Lacs’’ », a-t-il surnommée Mme Mulamula sur qui il compte pour des conseils : « Si j’ai besoin d’un conseil ‘’Maman des Grands-Lacs’’ et toute l’équipe du CIRGL ne seront pas loin. Tout en espérant qu’à la fin de mon mandat l’organisation aura fait un pas en avant. » Il a terminé son mot de circonstance en souhaitant bonne route à l’ambassadeur Lébérate Mulamula pour son retour en Tanzanie, son pays d’origine. Cette dernière s’estime heureuse de quitter le Burundi au moment où le pays recouvre progressivement la paix : « Je quitte votre pays sans coups de feu. La situation est différente par rapport à janvier 2007 (quand elle a débuté son mandat). Elle n’a pas oublié de remercier les médias burundais qui ont porté loin les activités de la CIRGL : « Les journalistes ont été des partenaires et des amis durant les quatre ans de notre mandat. Mon successeur doit privilégier plus la communication et la visibilité au sein de l’organisation », conseille-t-elle. Elle a terminé en souhaitant, elle aussi, bonne chance au nouveau secrétaire exécutif : « Des choses ont été accomplies, mais beaucoup de défis restent à relever : lutter contre l’exploitation illégale des ressources ; contre les groupes armés résiduels dans la sous région ; contre la pauvreté et l’impunité ; renforcer la paix, la démocratie, la bonne gouvernance et la coopération transfrontalière entre les différents pays de l’organisation. »