Lundi 23 décembre 2024

Editorial

Un moment historique pour l’Uprona

31/01/2014 36

Antoine KaburaheLes deux ailes rivales du parti avaient préparé les choses en douce. En retirant sa plainte, le courant dit de réhabilitation, légitimait en quelque sorte Charles Nditije, jusque-là considéré comme félon, puisqu’élu par un congrès « illégitime » tenu à Gitega. Les conclusions du congrès avaient été validées par le ministre de l’Intérieur. Ce détail a toute son importance.

Pourquoi le courant de réhabilitation de l’Uprona a finalement décidé de faire confiance à Charles Nditije ? Parce que l’homme, au grand dam du Cndd-Fdd, a pris position sur certaines questions essentielles telles que : la révision de la Constitution, la loi sur la Cour Spéciale des Terres et autres Biens, ainsi que la loi sur la CVR, avec le volet justice.

Charles Nditije tenait au respect de l’Accord d’Arusha. Ainsi, pour lui, pas question de la majorité simple du vote au Parlement ( le fameux 50+1 voix), en lieu et place des 2/3 convenus par les négociateurs burundais. Or, tout se joue là et le Cndd-Fdd le sait très bien.

En 2015, avec un bilan économique plus que mitigé, la paupérisation de la population, les scandales de corruption, l’Uprona réunifié plus les autres partis politiques de l’opposition, il serait très difficile au parti au pouvoir d’avoir les 2/3 au parlement.

Il fallait donc saper cet élan. Le fidèle ministre de l’Intérieur a été appelé à la rescousse. On connaît la suite.

Peut-être que le moment est historique pour l’ Uprona réunifié. Le parti devrait assumer la situation, renoncer aux quelques strapontins et être vraiment dans l’opposition. Ce qui est sûr, il ne peut plus être dehors et dedans en même temps. De ce choix, le parti sortira fort ou laminé.

Forum des lecteurs d'Iwacu

36 réactions
  1. Iznogood

    Niyoyankana, l’homme qui voulait être khalife a la place du Khalife.

  2. KILIKUUU

    A ce que je constate, on dirait que tout Burundais est homme de droit et de surcroit homme politique. Que de commentaires!

    • Ntigahera

      Kilikuuu, si tu n’es pas burundais arrête de t’immiscer mubitakuraba, ahubwo wagomvye gushimira IWACU qui te donne l’opportunité/occasion de placer un commentaire pour joindre ton mot à celui des autres!…

  3. Kayondi

    WQuelle suite?dela part des upronistes,tjrs des problèmes,nti ba ntambira akaje, Ces ne sont pas des gens d,honneurs ,baratambikiza ,bakaca bavyita ngo nugukina politique,bibahindukanye bazura akaboze,ça me fait mal quand les gens continu à dire que baserukira les tutsis ,peut être les tutsis extrémistes ,,,,aussi longtemps qu,ils avaient accepté de collaborer avec les DDs ,en trompant l,Adc ikibiri ko barihamwe muguhakana les élections de 2010,après bakinjira dans la saga cndd,donc les foudres qui leurs tombent dessus en ce moment ils n,ont qu,a s,en prendre a eux même ,on récolte ce qu,on a semé ,en plus ils prétendent être des intellectuels,mon œil ,ce qui est désolant c,est quand je vois une jeunesse qui les suit,les yeux fermer,une jeunesse qui ne veut pas voir la vrai réalité ,5ans après ils viennent d,entrer dans l,oppositions ha,ha,ha et leurs leader sont entrain de subir ce que les leaders de l,Adc ont subi il y a 3ans,mes chers upronistes vous avez retardé les problèmes qu,on aurait dû connaître ,juste en 2010 ,et tout ces années passés ,le pays n a fait que régresser ,alors qu,on aurait dû les affronter bien avant et puis avancer ,on a perdu 5ans à cause de vous

  4. S.jean

    AK votre éditorial n’est pas neutre du tout car il semble apprécier et conseiller cette machine UPRONA qui, au contraire, a besoin d’huile de graissage pour aller loin en 2015.
    Pourquoi ne pas analyser la situation d’aujourd’hui par rapport à la loi, aux erreurs des uns et des autres et proposer si possible une voie de sortie?
    Ceci serait mieux que le présent édito. qui, selon moi, manipule sciemment les possibles interprétations en vue de mieux comprendre cette situation délicate de la politique.

  5. Gourdin

    A toi Mutima,
    Ce grand juriste Lead t’a tassé. Ton malaise est evident et tu n’es pas seul.
    Tu nous apprends que tu vas creer ton propre site pour y vendre ta litterature.
    Vas-y vite car tu es peut-etre mieux la-dedans. A Iwacu, on parle Droit, un domaine qui t‘echappe. Abstiens-toi desormais.

    • Mutima

      Si vous êtes si grands comme juristes, vous et Lead, pourquoi n’avez-vous pas encore répondu à la question? N’essayez-pas de vous en dérober!!!!

      Pour le site, c’est un droit et un privilège que je peux m’accorder! Et je peux également continuer à commenter sur les artices d’Iwacu, que je sois juriste ou pas, dans n’importe quel domaine. Ils n’excluent personne eux!

      Vous n’êtes pas leur porte-parole à ce je sache!

      • Gourdin

        Car un hors-sujet (pour qui a lu la saisine, les référés et les jugements rendus par la CA et la CC). Etablis la similitude avec le cas sous debat et on te repondra avec les honneurs dûs. Le temps des raccourcis et autres instrumentalisations de la justice est revolu, mon ami.

  6. maruani

    A toute chose malheur est bon, dit-on. La crise que traverse le Parti UPRONA met à nu certaines vérités restées jusqu’ici cachées. Maintenant les raisons d’être de certaines situations sont claires. Nta cinyegeje kitazoja ahabona.

  7. Nduwayezu Beatrice

    Chers specialistes du droit est ce qu’un militant simple de l’Uprona ne pouvait pas porter plainte pour illegitimite du congre qui a porte Nditije a la tete de l’uprona?
    Si cela est vrai cela signifie qu’un congres illegitime le reste eternellement et qu’il est donc attaquable a tout le moment. Et un Etat de droit ne peut en aucun cas accepter une situation pareille.
    Ainsisimple militant a le droit de refuser le retrait de la plainte de Ngayimpenda et consorts.
    La decision de la cour administrative est donc essentielle.
    Ceci dit je conseille aux uns et aux autres de se calmer et de se preparer pour la suite:l’organisation d’un autre congres.Et par ailleurs ledit congres devrait etre en faveur de Ngayimpenda et autres.
    Si Niyoyankana le refuse il faut l’y pousser faute de quoi il faut l’organiser sans lui. Si Nduwimana refuse il aura davantage montre ses pommes comme le singe. De toutes les facons on aura beaucoup gagne de legitimite au sein de la population.
    Chercher a forcer et a violer la loi pousserait l’opinion publique a conclure que l’uprona a un autre agenda cache.Et dans ces circonstances on ne pourra que conclure que le mauvais genie bondit de lui meme.

  8. Vuvuzela

    Kaburahe, waduhaye agahengwe merci. Maze iminsi nsoma kubuntu, mvuga amahopa kubuntu. Merci encore. Nzotinda nikebuke ngire ico nterereye nawe nu.

  9. Theus Nahaga

    Au moment où j’écris ces mots, Nkurunziza a déstitué son vice-président. Il est parfois difficile de suivre les méandres de la politique, mais ici on voit bien ce qui se faufile en coulisse.
    Nkurunziza tente de changer la constitution pour pouvoir se faire élire à la présidence de la république jusqu’à sa mort. Au passage il veut jeter les accords d’Arusha aux orties, ces accords qu’il n’a jamais respectés alors qu’il leur doit son entrée dans l’histoire. Tout cela est très dangereux et témoigne de l’incapacité de cet homme à se transcender pour être un vrai homme d’Etat. Les accords d’Arusha, aussi bancal qu’ils soient, sont le possible burundais.
    Le Burundi a connu des vicissitudes de toute sorte. Avec Arusha on a été ramené face à nous-mêmes pour dire sans faux-fuyants nos méfiances, nos rancoeurs et nos haines. Cela ne pouvait pas être ni beau ni rejouissant, trop de morts pavent notre mémoire, mais cela avait l’avantage de nous mettre face à nos responsabilités pour essayer d’évaluer notre possible qui nous permettrait de donner un minimum de chance à une génération de Burundais qui pourrait grandir sans cette mémoire lourde du sang des innocents et de destructions de nos maigres ressources. Nkurunziza délibérement est en train d’hypothequer ce maigre espoir qui nous a coûté des morts, la destruction des infrastructures et du tissue social. Les élites du CNDD-FDD qui le soutiennent mettent le Burundi en danger. Il faudra bien un jour qu’ils répondent de leurs actes.

  10. Lead

    @ Mutima,
    Ton raisonnement est plus de l’ordre du militantisme que du droit.
    Pour ton info, l,abandon d’un proces PAR LE PLAIGNANT met fin a l’action judiciaire DANS SON ENTIERETE. Dans les proces en appel, le plaignant renonce ainsi, volontairement et devant le juge, aux AVANTAGES associés au jugement de 1er degré. Par consequent, il n’y a pas de jugement a “mettre en application”. C’est cela le non lieu. Attendez-vous a une saga judiciaire sur ce cas.

    Pour fins de clarté, voici un simple exemple, dans le cadre du code civil qui regit le dossier Uprona sous discussion. Suivez la chronologie car il y aura un devoir a domicile a la fin !
    Scenario:
    1. Il y a des problemes dans un couple.
    2. La femme veut un divorce et intente un proces contre son mari. Le mari n’aimerait pas de divorce car il y perdrait beaucoup (e.g. il est chomeur; sa femme a un boulot et c’est elle qui paie le loyer).
    3. Au tribunal de grande instance, la femme gagne le proces.
    4. Le mari craint pour son expulsion. Il fait appel a la Cour Supreme pour casser le divorce. La similitude avec le dossier Uprona commence au point 5 ci-dessous:
    5. La chambre judiciaire de la Cour Supreme donne raison a la femme, qui veut le DIVORCE.
    (Nota: Dans le dossier Uprona, la femme =camp Ngayimpenda)
    6. Le mari (=camp Nditije/Niyoyankana) introduit un recours a la Chambre de Cassation de la Cour Supreme.
    7. Les enfants (=Badasigana) rentrent dans la danse et convainquent les parents que le divorce ne profite a personne. Les parents decident de renoncer au litige.
    8. Au jour J, la Chambre de Cassation de la Cour Supreme siege pour statuer sur ce cas. A la grande surprise du siège, la femme (=camp Ngayimpenda) declare qu’elle retire la plainte.
    9. Voici ma question (devoir a domicile) pour Mutima et surtout le Ministre E. Nduwimana: La Cour va-t-elle FORCER LE DIVORCE (en application du point 5 ci-dessus)? RSVP. La similitude est criante. Restons dans le DROIT, militantisme a part.

    • Vuvuzela

      We Lead, votre devoir a domicile me semble trop complique!! Moi je prefere m’amuser a la place. Voudriez-vous nous donner la reponse s’il vous plait?

    • Yulu

      @Lead: Uvuze neza kabisa, biraboneka ko uciye ubwenge kandi utahura ivya droit , za urasigurira abo bantu nka Mutima bigira gugu kandi babibona, yamara reka ndeke kumurenganya hari naho wosanga ubwenge bwiwe ariho bugera.

    • Mutima

      Je m’en voudrais de ne pas faire face à un défi qui m’est lancé. Et la voici ma réponse : elle est beaucoup plus simple que ta surenchère : on ne FORCE PAS LE DIVORCE.

      « ON ANNULE UN MARIAGE IRRÉGULIER ».

      J’espère que je suis resté dans le droit comme souhaité. Et je n’en dirait pas plus!

      • Lead

        gibberish.

        • Funny

          Mutima, boooohhhh. Mr Lead knocked you down! You’re the loser…on run! Game over.

    • Mutima

      @Lead, @Yulu, @Funny.
      Je m’attendais à votre réaction! Et je ne suis pas surpris! Car voyez-vous, il y a de ces fois où quelqu’un a besoin qu’on lui prête une lampe-torche pour pouvoir distinguer ce qu’on lui montre, même en pleine lumière de jour. Voici votre « simple » exemple un peu remodelé :

      Pour fins de clarté, voici un simple exemple « un tantinet plus complet », dans le cadre du code civil qui regit le dossier Uprona sous discussion. Suivez la chronologie car il y aura un devoir a domicile à la fin !

      Scenario:
      0. Un mariage est célebré.
      1. Il y a des problemes dans un couple.
      2. La femme veut un divorce et intente un proces contre son mari. Le mari n’aimerait pas de divorce car il y perdrait beaucoup (e.g. il est chomeur; sa femme a un boulot et c’est elle qui paie le loyer).
      3. Au tribunal de grande instance, la femme gagne le proces.
      4. Le mari craint pour son expulsion. Il fait appel a la Cour Supreme pour casser le divorce. La similitude avec le dossier Uprona commence au point 5 ci-dessous:
      5. La chambre judiciaire de la Cour Supreme donne raison a la femme, qui veut le DIVORCE.
      (Nota: Dans le dossier Uprona, la femme =camp Ngayimpenda)
      6. Le mari (=camp Nditije/Niyoyankana) introduit un recours a la Chambre de Cassation de la Cour Supreme.
      7. Les enfants (=Badasigana) rentrent dans la danse et convainquent les parents que le divorce ne profite a personne. Les parents decident de renoncer au litige.
      8. Au jour J, la Chambre de Cassation de la Cour Supreme siege pour statuer sur ce cas. A la grande surprise du siège, la femme (=camp Ngayimpenda) declare qu’elle retire la plainte.
      9.a. En y regardant de plus prêt, la Chambre de Cassation de la Cour Suprême se rend compte qu’il y avait une irrégularité qui avait été cachée à l’un des époux avant le mariage (point 0). Par exemple, un des époux avait menti sur son âge et n’avait pas l’age légal pour se marier, ou un des époux était encore marié à une/un autre partenaire,…
      9.b. Voici ma question (pour vous trois seulement et vous pouvez garder la réponse pour vous-mêmes) : Juridiquement, la Cour va-t-elle FORCER UN DIVORCE ou ANNULER UN MARIAGE ILLÉGAL? RSVP. La similitude entre les deux choix est criante. Restez dans le DROIT, militantisme a part.

      Voici une simple déclaration qui devrait vous guider dans votre quête de vérité : « Si vous voulez connaître un Burundais, qu’importe qu’il soit instruit ou pas, ne cherchez pas la vérité dans ce qu’il dit tout haut. Cherchez-la plutôt dans ce qu’il ne dit pas! »

      Cette leçon vaut bien un engagement dans le militantisme… pour la vérité! Et bientôt je lance mon propre site Internet. Rien que pour dire tout haut ce qu’on veut cacher.

      • Mutu

        On ne peut annuler le mariage dans un procès pour divorce. Il y a tout d’abord un non lieu si le couple retire la demande de divorce. Et le gouvernement peut poursuivre le couple par la suite, dans un autre procès pour mariage illégal. Mais ta logique est bizarre car le couple retournerait devant l’Etat Civil pour se remarier. Dans d’autres pays moins « bananière », un couple qui vit ensemble depuis une année est considéré comme des conjoints de fait. Et les conjoints de fait ont les mêmes droits qu’un couple officiellement marié. Mwacanganikiwe

        • Mutima

          Merci!
          Enfin quelqu’un qui propose une réponse, qui a du sens. Mais, ma logique n’est pas du tout bizarre. Cet’est pour cela que j’avais ajouté le point 0. Il y a réellement eu mariage. Sauf que l’un des époux ou conjoints si vous préférez, avait caché certains détails au moment du mariage qui jusque-là avaient echappé à la vigilence des instances judicaires. Je ne dis pas qu’on les empêche de se remarier et régulariser leur couple. Par contre, vous qui semblez comprendre le droit et les procédures judiciaires, dites-nous. Si l’Etat décide de poursuivre les époux pour le mariage illégal, sera-ce une procédure pour FORCER UN DIVORCE ou pour faire ANNULER UN MARIAGE?
          Vous êtes allé loin dans votre réponse et je crois que c’est pour cette raison que vous avez trouvé ma logique bizarre. Moi j’essaie de prouver seulement qu’un « grand juriste », « non partisan », saurait bien choisir les mots appropriés. RSVP

          • Mutima

            @Lead
            Je me rends compte que la réponse ne viendra peut-être jamais. Il est temps alors de tirer les conclusions qui s’imposent :

            Sincèrement, je crois que tu es juriste. Il se pourrait aussi que tu sois un grand juriste. C’est tout à ton honneur! Je peux aussi me tromper puisque je ne te connais pas! Mais je t’invite à retourner relire la première phrase de ton commentaire! Parce que je te retourne le même compliment : « Ton raisonnement est plus de l’ordre du militantisme que du droit ». Mais rassure-toi, un juriste a aussi le droit d’être militant. Ou si tu préfères, un militant a aussi le droit d’être juriste. La où je ne suis pas d’accord, c’est quand on confond les deux rôles. Un juriste, qui veut profiter de sa position et ses connaissances pour détourner le sens de ses propos de militant en les faisant passer pour des propos juridiques, n’est pas si différent d’un charlatan… d’un grand charlatan si c’est un grand juriste! Leçon? Personne n’est infaillible!

            @Funny
            When you will be done sharing your « fun » in your stealth mode, you can come back and say the exact same thing – as above – to @Lead. I do though have this weird feeling that you might be the same person.

            @Yulu
            Abarundi ni bo bawuciye bati : « Genda uringana! »

            Et pour votre gouverne, je ne suis pas juriste!

          • Funny

            “choisir les mots”! A washy mushy escape hatch. You’re ducking your head out of the fire line; facing what we call in American law jargon “the logical consequences of inconsistent premises”. Think twice next time –you remain under scrutiny, on this blog.

  11. Intahe

    Bien dit AK. Un moment historique en effet pour l’Uprona et l’opposition en general.
    1. Chapeau a Busokoza. Mission accomplie et rien de surprenant pour qui te connaissons depuis longtemps.
    Le decret de ta destitution t’accuse “d’avoir affirmé que le projet de revision de la constitution sera retirée de l’Assemblee nationale”. Retiré, il le sera …à jamais; n’en deplaise au President.
    2. Aux trois dames ministres de l’Uprona. Busokoza a donné le ton et l’UFB s’est exprimée. Consultez vos époux, vos amis, vos aînés, puis tirez vos conclusions. Je n’ai rien dit a l’autre Uproniste membre du gouvernment car, apparemment, il a deja choisi son camp. Bonne chance, jeune homme!
    3. A Nditije, Gasutwa, Busokoza et les autres deputés de l’Uprona: restez sereins et dans la legalité (j’hesite de prononcer ce vocable dans le contexte actuel, mais bon…).
    Evitez la confrontation avec le pouvoir. Celui-ci cherche les 3 voix requises (il a deja celle de Niyoyankana) pour reussir le forcing a Kigobe. Vous le savez mieux que nous; il vous prepare un coup, pour perdre vos sieges au Parlement, comme les 22 deputes pro-radjabu. Et les hommes de paille de Niyoyankana iront benir le 3eme mandat de Peter.
    4. L’Uprona n’a jamais ete aussi soudé. Donnez la feuille de route a Ngayimpenda, encadré par votre comité central et les comites provinciaux. Nous allons en decoudre avec ce valet de Sinunguruza, j’ai nommé Bonaventure Miburo.

  12. emile

    Maintenant que Busokoza est démi de ses fonctions. j’ose espèrer qu,il ne va pas s’occuper à préparer un autre 3juillet qui le conduira à Mpimba. Espérons qu’il sait très bien que ça serait difficile d’avoir des libérateurs de prisons du 21 octobre car les temps ont bien changé

  13. Un intervenant à la célèbre Émission de Kabizi a conseillé à Manwangari que les membres du Comité exécutif du parti Uprona devaient s’interdire de prétendre à des postes au gouvernement…et rester dans un rôle de surveillance. Bovyemera , ama ailes yose yovyankira rimwe je suis sure!

    Les membres upronistes au gouvernement devraient être choisi en dehors du comité exécutif et par les badasigana selon une formule « démocratie directe ».

    Nta nryane zosubira !!

  14. Barekebavuge

    Le drame qui frappe l’UPRONA est regrettable. Ce parti de Rwagasore fait peur au cndd-fdd à cause des dernières prises de position exprimées par NDITIJE. Aux yeux de Nkurunziza, cette radicalisation de la direction de l’UPRONA allait apporter l’eau au moulin du très redoutable Agathon RWASA. Il est donc grand temps que la nyakurisation cesse au sein des partis politiques. C’est un constat unanime chez toute l’opposition digne de ce nom. Pour y arriver, Nduwimana doit être mis hors d’état de nuire. C’est un tutsi, ancien uproniste; donc, l’UPRONA doit le discipliner. A mon Major BUSOKOZA de jouer, car ce ministre est sous ses ordres directs. UBUGABO BURIHABWA.

  15. Manirakiza

    Non Monsieur l’éditorialiste, ne cherche pas à influencer l’opinion parce que la crise que traverse l’Uprona est tellement grave et profonde qu’elle va entamer les institutions de la République. Votre raisonnement est très simpliste et indubitablement partisan sur ce sujet. Est-ce que l’Uprona n’avait pas de conseiller juridique pour connaître que c’est l’arrêt de la chambre administrative qui s’applique quand il y a non lieu au niveau de la chambre d’appel? Non, Monsieur l’éditorialiste, est-ce que le ministre de l’intérieur ne savait pas que le Ier vice président allait s’opposer à sa décision comme il vient de le faire? La réunification des ailes qui, en réalité, n’existent pas au sein de l’Uprona avait une visée propagandiste et c’est d’ailleurs réussi. Les coups de force au sein de l’Uprona ont toujours été la monnaie d’échange depuis l’assassinat de l’héros de l’indépendance. Pourquoi Paul Mirerekano n’a pas été porté à la présidence de l’Uprona après l’assassinat du Prince Louis Rwagasore? Le premier-vice Président de la République vient d’entrer dans la danse en révoquant la décision du ministre de l’intérieur . Nous cheminons petit à petit vers l’épilogue de la théorie de la conspiration que l’Uprona oublie rarement de mettre en oeuvre quand il sent que les intérêts de ses ténors sont menacés.

    • Terimbere

      Une brute verite!

    • Bashir.

      Je ne suis pas d’accord avec Manirakiza. Je ne veux pas discuter quant aux aspects hautement politiques et tendancieux de la décision du Ministre de l’Intérieur mais je veux parler des aspects purement juridiques quant aux arrets rendus par la Cour Supreme.
      En réalité, pour qu’une décision judiciaire soit appliquée il faut qu’elle ait coulée en force de chose jugée, ce qui est le cas lorsqu’on n’interjète pas appel auprès de la juridiction supérieure. Or, la décision rendue en première instance par la chambre administrative n’a jamais coulé en force de chose jugée parce qu’elle a fait objet d’appel auprès d’une autre chambre qui devait connaitre cette affaire quant au fond et quant à la forme. Pour cela, si on retire cette affaire auprès de la juridiction d’appel, c’est en quelque sorte reconnaissance du statu quo; c’est à dire la reconnaissance de la situation du moment. Pour ce, juridiquement, la situation actuelle au sein de l’Uprona doit etre respectée comme telle et l’intervention du Mininter est nulle et non avenue!
      A bon entendeur salut!

      • Terimbere

        Et que devient la decision rendue par la cour avant l’appel? Nulle?!?
        Je ne crois pas que tu sais ce que tu dis!
        Juristicule ou Mudacikana, tu sais tres bien que personne n’a le pouvoir de rendre nul une decision judiciaire sauf les instances judiciaires superieures suite a l’appel!
        Je ne doute pas des manoeuvres malicieuses d’edouard, que l’ on a l’habitude de voir en train de violer les lois, mais cette fois, c’est tout a fait legitime!
        Que signifie solution a l’amiable apres la decision judiciaire?
        Je suppose qu’il y a une procedure qu’il fallait declencher apres avoir retire l’appel pour arreter l’application du jugement rendu mais ne me dites pas que c’est automatique!

  16. Mutima

    Ces Upronistes du courant de réhabilitation comme ils aiment s’appeler nous mettent devant la figure leur hypocrisie. La plupart ont été élus lors des élections de 2010. Les élections de 2015 approchant, ils se sont rendu compte qu’ils n’avaient pas de parti, donc qu’il n’auraient aucune plateforme ou un cadre légal pour se faire réelire. Contrairement à ce qu’ils avancent, ils n’ont pas retiré leur plainte parce qu’ils sont tombé tout d’un coup d’accord avec l’autre partie de l’Uprona. Ils veulent se faire réelire aux élections de 2015, et ensuite rejouer leur carte d’intraitables radicaux. Nous ne les connaissons que trop bien, ils ont toujours été comme ça.

    Ce qui est nouveau est cette direction radicale vers laquelle Charles Nditige semble vouloir diriger l’Uprona. Peut-être qu’il ne s’en était pas rendu compte, peut-être même qu’il voulait réellement réunifier son parti. Mais quand on se veut réunificateur, on ne s’attire pas la sympathie d’une partie tout en s’aliénant l’autre. Cela s’appelle aussi de la division, et par conséquent un retour à la case de départ. Il a joué avec le feu et il l’a brulé. Maintenant ça va être difficile pour lui de recoller ce qu’il déchiré.

    Les mariages de raisons, si l’intérêt des deux parties n’est pas le même, commun ou unanime, sont voués à l’échec. Malheureusement il vient de l’apprendre à ses dépens. Mais espérons que rien n’est encore perdu.

    • mafaranga

      Il y’a trop de  »si » dans ton commentaire et tu sais que avec des  »si » on mettrait Paris dans une bouteille.
      Un parti politique signifie d’abord une ligne idéologique que ses instances se doivent de respecter
      Dans le cas d’espèce, Nditije qu’on le veuille ou non a montré clairement que le parti doit défendre l’intérêt général sur les questions épineuses de l’heure à savoir la loi régissant le CNTB,le respect des accords d’Arusha,le nombre de mandats présidentiels et la CVR.
      Sur toutes ces questions le CNDD veut ignorer tout le monde et toute personne ou institution, politicien ou simple citoyen qui lui fait opposition est un homme mort ou en sursus de mort.
      Si ce que je viens de lire est vrais que le 1er VP, Busokoza vient de révoquer l’ordonnance de son Mininter Nduwimana , ce serait un acte salutaire afin de désamorcer la crise mais à son tour il va falloir convaincre le CNDD que sa décision était inévitable car un ministre n’aurait pas dû prendre une décision aussi importante à l’égard d’un parti politique sans son accord.
      Evidemment si le CNDD sort d’autres bombes pour soutenir Nduwimana à la place de Busokoza,celui-ci n’aura qu’à assumer et rendre le tablier.Cela vaudra mieux ,lui et son parti auront un bon et solide message de campagne en 2015.

      • Mutima

        @Mafaranga
        Total des si dans mon commentaire :
        4 (1 isolé)
        Total des si dans ton commentaire :
        11 (4 isolés)
        Conlusion : « il y a trop de « si » dans ton commentaire »!

        Et puis, on peut mettre « Paris » dans une bouteille avec un seul « si ».
        Démonstration 1 : « Si » on écrit « Paris » sur un bout de papier et qu’on le met dans la bouteille.
        Pour le reste tu peux prendre tous les « si » du monde que tu voudras, tu ne pourras jamais réussir à mettre la « ville » de Paris dans une bouteille, autrement qu’en maquette… Euuuh… Attends! « Si » on fabrique une bouteille plus grande que la ville de Paris… Finalement je renonce! Tu as raison!

        Total de « si » isolés dans ce commentaire-ci : 12.

        Je crois que je viens de te battre avec des « si » si je puis dire. Si!… si! Heureusement que ce n’est pas Paris la ville!

  17. Terimbere

    La 1ere question que l’on se pose est la suivante:
    Comment se fait-il que ces fameux poids lourds de la politique bndaise upronistes, la plus part d’eux des juristes et specialistes des questions d’administration n’ont pas pu sentir ce piege , qui contrairement aux autres dont on a l’habitude de voir, est tout a fait legitime? Du moins du cote du Sir Edouard!
    None bari biteze ko Duwarudo abafasha iki?

    La 2eme question, concerne le 1er vice president!
    Son silence et surtout sa passivite est un signe qui ne trompe pas surtout que tous ses compagnons semblent ne pas inquietes par son comportement!
    Alors que ce fameux Edouard est sous son autorite directe!
    Hariho un plan cache en marche!

    Ma conclusion est la suivante:
    Ivyo vyoooose ni: Agakinamico
    C’est tout simplement un plan mis en place dans le but de ramener l’electorat Uprona qui a ete decu par ces dirigeants!
    Et le Cndd fdd preferera tjrs travailler avec Uprona que de travailler avec ces nouveaux venus dont on ne maitrise pas encore! D’ou les Dds sont prets a les aider, en les transformant en victimes pour attirer une sympathie!
    Le temps nous dira!

  18. MIHIGO Eric

    Les barundi disent « GUKAMIRA UMWANSI MU COZE » ou « UWUTEMA URWIWE BARAMUTIZA UMUHORO ». Monsieur NDUWIMANA Edouard a trouve « ABATEMA URWABO NAWE ARABATIZA UMUHORO ».
    Le théâtre qui se joue dans le parti UPRONA dont les principaux acteurs sont NDITIJE Charles, Bonaventure NIYOYANKANA, Edourd NDUWIMANA, JUSTICE BURUNDAISE, Therence SINUNGURUZA, NGAYIMPENDA Evariste etc montre l’état de maturité politique dans notre pays. Le fait que le Ministre NDUWIMANA Edouard nomme le Président d’un parti politique montre comment les partis politiques ne sont libres et le pouvoir en place s’ingère dans les affaires des partis politiques.
    Il y’a à savoir comment sous l’appuis du pouvoir CNDD FDD par son ministre de l’intérieur et la justice Monsieur NIYOYANKANA Bonaventure va casser ses opposants. Surement que certains parlementaires et ministres ainsi autres dignitaires UPRONISTES vont perdre leur places en faveur des partisans de NIYOYANKANA Bonaventure et le pouvoir CNDD FDD pour permettre au lois (Constitutions et autres) permettant au CNDD FDD et NKURUNZIZA Pierre de se maintenir au pouvoir.

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