Selon le quotidien kenyan The East African, l’Office kenyan des recettes (KRA) a arrêté ce 17 février à l’aéroport international Jomo Kenyatta à Nairobi, un Kenyan en provenance du Burundi en possession de 2 millions de dollars cash.
Il a été soupçonné de faire partie d’un système de blanchiment d’argent après avoir échoué de déclarer son argent liquide comme l’exige la loi, précise The East African. L’argent a été saisi pour mener des investigations sur l’affaire, confie les autorités de KRA.
Selon la même institution, ce passager a fait savoir que l’origine de cet argent est la Banque de Crédit de Bujumbura (BCB) et que son destinataire est Brinks Global Services du Kenya.
Sur son compte Twitter, la BCB reconnaît cette somme : « La Banque de Crédit de Bujumbura S.M. (BCB) porte à la connaissance du public que le colis qui est, pour le moment, sous le contrôle des services de Kenya Revenue Authority (KRA), lui appartient ».
La BCB parle d’une ’’activité bancaire de routine : l’exportation e billets en devises en vue d’alimenter les comptes chez les correspondants pour, en fin de copte effectuer les différents ordres de paiement des importateurs et divers clients’’.
Selon cette banque, ’’cette opération régulière et autorisée par la Banque Centrale est assurée par une société de renom international’’.
L’EALA déplore la non-exécution de ses recommandations
Réunis à Arusha ce 15 février, les membres de l’Assemblée Législative de la Communauté Est Africaine (EALA) ont déploré le manque de mise en œuvre de ses recommandations par le conseil des ministres en charge des affaires de l’EAC.
Selon le quotidien rwandais The New Times, les membres de l’EALA accusent le Conseil des ministres de l’EAC de « traîner les pieds » lorsqu’il s’agit de mettre en œuvre l’essentiel des recommandations formulées par la Chambre sur des questions relatives au programme d’intégration régionale.
Les législateurs ont soulevé leur inquiétude mardi 15 février lors du débat sur le rapport de la commission des comptes concernant les comptes audités par le bloc de six membres pour l’exercice allant jusqu’au 30 juin 2019.
La commission des comptes au sein de l’EALA appelle le secrétariat de l’EAC à fournir un rapport trimestriel à l’Assemblée sur la mise en œuvre de ses recommandations.
Selon The New Times, le rapport de la Chambre indique également que les projets et programmes de l’EAC continuent de faire face à des défis de faible absorption budgétaire en raison de retard ou de non-versement de fonds.
Les ministres rwandais et burundais chargés des affaires de l’EAC ont réagi aux inquiétudes de l’EALA. Selon le même quotidien rwandais, le ministre burundais chargé des affaires de l’EAC, en même temps président du conseil des ministres de la Communauté Est Africaine, Ezéchiel Nibigira promet que le Conseil des ministres fournira des efforts pour que les recommandations fournies par l’Assemblée soient mises en œuvre.
La fin d’une saga juridique entre la France et le Rwanda
Selon The East African, la plus haute juridiction française a confirmé, ce 15 février, la fermeture d’une enquête sur l’attentat contre l’avion du président rwandais Juvénal Habyarimana qui a déclenché le génocide rwandais de 1994. La Cour de cassation a rejeté l’appel des familles des victimes de la tragédie du 6 avril 1994, révèle ce journal.
Selon la Cour de cassation française, l’enquête était complète et il n’y avait pas eu d’accusations suffisantes contre quiconque pour avoir commis les crimes allégués, ni aucune autre infraction.
Une satisfaction pour le gouvernement rwandais et une déception du côté des plaignants, indique The East African. Pour l’avocat de la veuve du président Juvénal Havyarimana, la décision a déçu les plaignants. Du côté des avocats des accusés, la décision de la justice française est une victoire juridique des militaires rwandais accusés injustement.
40 dirigeants africains à Bruxelles, signale le quotidien tanzanien The Citizen
Au moins 40 chefs d’Etats et de gouvernements africains ont pris part au sommet Union Africaine-Union Européenne du 17 au 18 février à Bruxelles, en Belgique.
Selon The Citizen, les dirigeants dont le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, le président de la commission de l’UA Moussa Faki Mahamat, le président de l’UA Macky Sall et le président burundais Evariste Ndayishimiye ont rehaussé ce sommet de leur présence.
Le dirigeant burundais se rend à Bruxelles pour la première fois après que l’Union européenne a levé, au début de ce mois, les sanctions imposées en 2016 contre son pays, souligne The Citizen.
Toujours dans le cadre du sommet UA-UE, nos confrères de The Monitor, le quotidien ougandais, reportent que des activistes ougandais réclament des contrats plus justes entre les deux organisations continentales.
Selon The Monitor, la société civile Ougandaise prévient que le sixième sommet UA-UE risque d’enraciner des inégalités entre les deux continents. Elle accuse l’UE de « balkanisation » en forçant certains pays africains de signer des accords de partenariat économique bilatéraux.
La Tanzanie vers la production locale des vaccins contre la covid-19
Profitant de sa visite à Bruxelles pour le sommet UA-UE, le président tanzanien Samia Suluhu Hassan s’est entretenu avec le président du conseil européen Charles Michel.
Lors de leur entretien, le président tanzanien a indiqué que son pays désire produire des vaccins contre la covid-19 et devenir l’exportateur important de ces vaccins en Afrique orientale et australe. Elle implore le soutien financier de l’Union Européenne pour la réalisation de ce projet, confie The Citizen.
Selon ce même quotidien tanzanien, le président Samia a aussi rencontré le leader de l’opposition Tundu Lissu en exil en Belgique ce 16 février. « Ils ont discuté des questions d’intérêt pour le bien-être de la République Unie de Tanzanie », lit-on dans le communiqué du bureau de la communication à la présidence tanzanienne.
Vers l’électrification des milieux ruraux dans le Sud-Kivu
Le ministre congolais de Développement rural François Rubota Masumbuko inscrit comme priorité dans ses mission l’électrification des milieux ruraux dans le Sud-Kivu, révèle la Radio Okapi. Le ministre Masumbuko l’a déclaré mercredi 16 février dans la ville d’Uvira.
En plus de l’électrification, l’aménagement des routes de desserte agricole et la construction des habitats de base ne seront pas oubliés.
Le ministre congolais de développement rural appelle la population du Sud-Kivu à se désolidariser des groupes armés locaux et étrangers et de se défaire du tribalisme pour aboutir au développement durable.
Comment croyez-vous que les devises se rendez d’un point A à un point B? Une fois que le transfert électronique est effectué, il faut ensuite que les billets se rendent physiquement à destination. La BCB a indiqué qu’elle reconnaît le messager. Qu’est-ce qu’on veut de plus? Il ne faut pas créer une tempête dans un verre d’eau.
Toutefois, on peut vérifier si la BCB n’a pas utilisé un service clendestin pour le transport de son argent. Auquel cas cela serait du blanchiment. Mais il faut rester prudent. Par clendestin, j’entends un service illégal, non enregistré ou reconnu dans aucun des 2 pays. Il y a quand même des services légaux qui doivent opérer dans le secret pour éviter de se faire dévaliser, surtout quand il s’agit du transport de devises.
Pour des sommes aussi élevées, la BCB pourrait recourir aux services de l’ambassade (du Kenya ou du Burundi) pour un colis diplomatique… À moins que le service n’existe pas ou qu’ils veulent cacher des choses. Un risque de perte de 2 millions de dollars vaut bien le coût d’un billet aller-retour entre Bujumbura et Naïrobi, pour un employé de l’ambassade.
Tout simplement stupéfiant. Un citoyen kenyan vient au Burundi, prend 2 millions de $ et se trimbale comme cela. A qui la BCB veut faire avaler cette couleuvre? Je suis un pauvre bougre qui travaille en Belgique. au SMIG, tenez bien. Je possède un compte de devises à la BRB. Lorsque j’envoie $400. Je fais un transfert qui me coute $40. Ce montant est identique lorsqu’il m’arrive d’avoir $3 000.
Que raconte alors la BCB?
Est elle entrain de dire qu’elle ignore faire un transfert?
Ewe Burundi
@Balame
Muri Amerika niyumvira ko wire transfert zose zija kuyindi compte en devises iri Burundi zica kuri Citibank.
Nkoresheje compte yanje isanzwe bonca $60 (barinda kuyacisha kuri Citibank).
Mugabo nkoresheje compte yo muri Citibank bonca $36. Hari n’aho umuntu ataco yoriha yujuje certaines conditions.
… »Elle accuse l’UE de « balkanisation » en forçant certains pays africains de signer des accords de partenariat économique bilatéraux… »
Toujours bizarre cette attitude de victimisation ! Pourquoi les africains dirigeants ne prennent pas en main les problèmes de leurs pays ? Ils se targuent que leurs pays regorgent de matières premières, qu’ils s’organisent pour ne pas les vendre à vil prix !!!! Et cependant, c’est toujours la faute des autres !!! A quand les dirigeants africains qui roulent pour leurs peuples au lieu d’aller acheter des châteaux je ne sais où loin des yeux de leurs compatriotes ?
… »Sur son compte Twitter, la BCB reconnaît cette somme : « La Banque de Crédit de Bujumbura S.M. (BCB) porte à la connaissance du public que le colis qui est, pour le moment, sous le contrôle des services de Kenya Revenue Authority (KRA), lui appartient ».
C’est quoi ces méthodes archaïques ? On comprend mieux notre sous-développement !!!
Bon c’est le moyen le moins cher de faire le transfert.Frais de transfert pour 2 million ni amafranga 300 dollars gusa yongene yi ticket yindege.Qui dit mieux?