Un journaliste ne peut pas être crédible dans l’exercice de son travail sans un minimum vital », a soutenu, Jacques Bu kuru, rédacteur en chef à la radio nationale du Burundi, lors de l’émission passée de club de la presse qui donne la parole aux professionnels des médias pour décortiquer l’actualité nationale et internationale dominante de la semaine et parler de la vie de leur métier.
L’Union burundaise des journalistes (UBJ) travaille déjà sur un projet de sécurité du journaliste, à la fois sur le plan matériel et physique. C’est dans cette optique qu’un atelier a été organisé dernièrement dans la ville de Rumonge, au sud du Burundi, pour jeter les jalons de cette stratégie de protection du journaliste, a précisé le président de l’UBJ, Alexandre Niyungeko, au cours de la même émission.
Revenant à la charge, Jacques Bukuru s’est encore apitoyé sur le sort de certains journalistes qui baignent dans la précarité financière. « Je vois des gens qui viennent au travail sans avoir donné la ration, d’autres qui ne rentrent pas à midi ou alors rentrent tard dans la nuit pour éviter de croiser leur femme ou leurs enfants sans rien à leur proposer », a-t-il enchaîné, avant d’inviter « ceux qui autorisent le fonctionnement des médias de faire des moyens financiers un facteur d’agrément.»
De l’avis d’Emeline Muhorakeye, journaliste à la radiotélévision Renaissance, « la précarité financière du journaliste est un risque majeur de corruption ». Et de conclure : « La situation financière est un problème aussi aigüe que la question sécuritaire pour les journalistes. La précarité financière touche aussi durement les entreprises de presse. Or, on se dirige vers les élections de 2015 avec tous les enjeux qu’elles comportent. Il faut donc des balises d’ordre éthique».
On comprend pourquoi certains média disent n’importe quoi.
Ha ha ha,ni hatari kandi bavuze yuko aba journaliste bakize atawuzobura amande y amamiriyoni.
Mana garukira Abana bawe!!!!