Le journaliste Jean-Marie Vianney Ngendakumana et le chauffeur Saïd Rukundaneza, tous de la radio Isanganiro, ont été malmenés ce jeudi 09 avril, dans la commune Kanyosha de la province Bujumbura. Le directeur de cette radio confie qu’il compte saisir la justice.
Partis de Bujumbura mairie, vers la commune Kanyosha, dans la matinée de ce jeudi 9 avril pour une enquête sur une attaque survenue sur la colline Kiyenzi, Jean Marie Vianney Ngendakumana, journaliste à la radio Isanganiro et son chauffeur, ont été maltraités sur cette colline. Ce n’est pas tout, deux pneus de leur véhicule a été dégonflés.
« C’est vraiment déplorable de voir des gens qui malmènent des journalistes et détraquent leur véhicule », raconte un des habitants de la colline Kiyenzi, sur le micro de nos confrères de la radio Isanganiro.
Ce vieux, la soixantaine, ira loin même en disant que les auteurs de cette maltraitance visaient peut-être à éliminer ces journalistes.
D’après un autre habitant de cette localité, les journalistes de la radio Isanganiro ont été maltraités par les jeunes du parti au pouvoir de cette colline.
Les habitants de Kiyenzi demandent que les gens qui ont malmenés ces journalistes soient traduits devant la justice et que cette dernière fasse son travail.
Sylvère Ntakarutimana, responsable de la radio Isanganiro, confie que c’est avec une grande désolation qu’ils ont accueilli la nouvelle du traitement infligé à ces journalistes.
D’après lui, Jean-Marie Vianney Ngendakumana avec Saïd Rukundaneza, le conducteur, se rendaient sur la colline Kiyenzi dans la province Bujumbura, pour enquêter sur une attaque perpétrée contre des ménages de cette localité.
Le directeur de cette radio confie que d’ici prochainement, l’affaire sera portée devant la justice. Et de souligner aussi que l’identité de certains de ces malfaiteurs est déjà connue.
Cependant, M. Ntakarutimana confie qu’il n’y a pas de mobile politique derrière cette maltraitance. «Je n’ai pas assez d’éléments pour dire que cette attaque a des motifs politiques. Ce sont des crimes de droit commun ».