C’est le message d’espoir adressé aux enfants vivants avec le VIH par Amanda Marty Dushime, un des enfants pris en charge par l’ANSS. C’étaità l’occasion de la fête de Noël organiséece vendredi 27 décembrepar cette Association nationale de soutien aux séropositifs et aux malades du Sida pour ces enfants.Cette fête a débuté par une messe.
«Etre séropositive ne veut pas dire qu’on n’a pas le droit à la vie ni à l’épanouissement»,confiecette jeune fille assistée par l’ANSS. Elle a pris part à la 6ème Conférence de reconstitution du Fonds mondial contre le Sida tenue au mois d’octobre à Lyon en France.
D’après elle, les enfants vivant avec le VIH/Sida ont le droit d’être heureux malgré leurmaladie.« Nous avons le droit de dire qu’on est heureux et malheureux».
Selon Patricia Rwimo, coordinatrice nationale de l’ANSS, l’idée de cette fête vient d’une petite fille dont Noël est la ’’pire des dates de l’année’’. D’après cette fillette, le jour de Noël lui rappelle qu’elle est orpheline. «Même les parents les plus pauvres s’arrangent pour faire une fête de Noël à leurs enfants».
A ces propos, la coordinatrice indique que la présidente de cette association, Jeanne Gapiya et ses partenaires se sont mobilisés pour organiser cette fête. Cependant, elle révèle que l’association fait face à la diminution des financements. «Cela nous aamené à nous organiser pour maintenir cette fête».
La coordinatrice nationale de l’ANSSprécise que son association assiste 200 enfants vulnérables, ce qu’elle appelle « le paquet complet », c’est-à-dire une prise en charge totale.