Dans les mains de la police depuis ce mardi 19 mars, cet infirmier de l’hôpital de Ruyigi réfute ces accusations et parle de montage. Le procureur de la République fait savoir que les enquêtes sont en cours.
J.N est une jeune fille d’une vingtaine d’années du quartier Gasanda de la ville de Ruyigi. D’après elle, ce viol s’est déroulé dans la nuit de jeudi 13 mars 2014 à l’Hôpital de Ruyigi. «J’étais hospitalisée pour cause de malaria», précise-t-elle.
Au cours de l’après-midi de ce jeudi, l’infirmier en question, lui intime l’ordre de le suivre pour qu’il lui change le sérum. «Je lui est demandé de le faire dans la salle commune mais il a refusé.»
La jeune fille le suit et l’infirmier l’amène dans une des chambres du bâtiment abritant la petite chirurgie. Il lui demande de s’allonger sur le lit. Une peur s’empare de la fille et elle s’enfuit.
Le soir, le même infirmier revient à la charge avec le même prétexte. Cette fois-ci, il la conduit dans une chambre se trouvant tout près de la salle commune. Se sentant en sécurité, la jeune fille baisse la garde. L’infirmier lui injecte un produit et la jeune fille perd connaissance. «Je me suis réveillée le matin avec des douleurs au niveau de mes parties intimes.»
Les autres malades indiquent qu’ils trouvaient la porte de la chambre toujours fermée à clé. Le lendemain, elle consulte le directeur de l’hôpital qui constate à son tour l’infraction. «Il m’a prescrit des antirétroviraux.»
Selon des sources à cet Hôpital, cet infirmier lui aurait injecté du diazépam, un tranquillisant utilisé pour ses propriétés myorelaxantes, anxiolytiques, sédatives, hypnotiques et même amnésiantes.
Des gens le soupçonnaient de pratiques peu recommandables
Ces mêmes sources font savoir que cet infirmier aurait récidivé vendredi 14 mars et aurait violé une femme de la colline Muhimbure en commune Ruyigi, hospitalisée elle aussi. «Des gens le soupçonnaient de pratiques peu recommandables mais on ne les prenait pas au sérieux », soulignent les malades. D’après certains travailleurs du Parquet de Ruyigi, l’homme était connu pour différentes magouilles.
Cet infirmier rejette ces accusations et parle plutôt d’un montage orchestré par la jeune fille. Contacté, le directeur de l’Hôpital n’a pas voulu s’exprimer. Isaac Sabuwanka, procureur de la République à Ruyigi, indique que les enquêtes se poursuivent. «Nous interrogeons les présumées victimes et l’hôpital nous a fourni quelques pistes.»
Il paraît que certains de nos gynécologues se tapent les belles femmes qui les consultent, mais difficile de vérifier. Twizere ko bababeshera none twogira gute?
Abo ni bande? Si c’est vrai ça ne sert à rien de cacher leurs noms car on devient leurs complices. Le seul gynécologue qui a une réputation parfaite c’est le Dr Binagana. Il reste à savoir si les autres vont jusqu’à les violer comme vous le pretendez.
Nimba ari umushirira ntaco azoba, amatohoza azoba nkamwe yo ku bishe Manirumva. Birateye isoni n’ikigongwe ku bavyeyi n’ibibondo. Vya bindi ngo bazovugwa bavyare ku buntu navyo, bongere babahe ibice 35% mu butegetsi, impembo ngiyo mu Ruyigi ndakurahiye. Nzobonariba buca atubwira ko vyose ari bon mu gihugu ca Nkurunziza.
On commence à prendre l’habitude et à anticiper les réactions de la justice.
On pari qu’après certains coups de fil, cet infirmier qui devrait etre incarcéré à vie (en lieu et place des mineurs du MSD) ne sera par contre jamais inquieté.Les enquetes ne vont jamais etre cloturées,les victimes seront meme menacées,au pire il pourra faire un bref passage en prison.
Si les malades ne sont plus en sécurité à l’hopital, les enfants à l’école ou va t’on?
Uwusara n’uwibaza yuko bitomushikira canke ngo bishikire uwiwe abicanyi nkabo badateshejwe hakiri kare.
Et dire qu’il ya ceux qui disent que tout va bien dans le pays…………….
Kona! Arateye isoni hamwe vyoba vyarabaye.