Athanase Karayenga, sur le forum d’Iwacu a pris acte du communiqué de la présidence relatif aux tortures infligées au correspondant de RFI et AFP, Esidras Ndikumana. Le spécialiste des médias est choqué: « Un journaliste burundais subit un traitement dégradant et la torture. La présidence de la république considère que ce crime contre l’humanité, imprescriptible, constitue « un impair » !
Selon le dictionnaire, « un impair » est une « maladresse », un « manque de goût » . Mais le journaliste a vécu plus qu’une « maladresse ». Torturé pendant près de deux heures dans les locaux du Service National des Renseignements, il aura un doigt fracturé (pour lui prendre son alliance), sera dépouillé de tout. M. Karayenga regrette que dans ce communiqué l’agression envers le journaliste il n’ y’ait aucun » un mot d’excuses à la victime et à sa famille ! » D’ailleurs, le communiqué parle « d’un mauvais traitement qui aurait été infligé au journaliste ». L’usage du conditionnel n’est pas anodin.
D’après le journaliste, « le pouvoir burundais a atteint le niveau ultime du cynisme et de l’inhumanité »
C’est deja bon (et pas du tout suffisant) que la presidence ait reconnu l’acte.
A Estrdas et ses amis, patientez, poter plainte aujourd’hui ne menera a rien vous savez!
Il faut plutot garder les noms de ceux qui sont responsables du forfait. D’ici 10, 20 ou 30 ans, la situation changera, et celui est un commissaire ou general tres puissant aujourd’hui pourra affronter la realite de la justice! Le temps est plus puissant que n’importe qui. A Estradas et sa famille, niwivuze, Imana ikuje imbere ukire kandi Imana isumba ingabo.
Je partage l’avis d’Athanase Karayenga sur le fond, dont la crédibilité ne souffre pas de stérile discussion.
L’emploi du conditionnel est une bavure, un grave impair de la part de M. Nkurunziza et de son conseiller principal de la communication.
Le journaliste Esdras Ndikumana a été victime de tortures, qui sont inacceptables et intolérables pour tout humain, c’est un fait avéré et non une hypothèse, une éventualité.
J’ai été choquée par le dernier paragraphe du communiqué, dont la globalité n’est qu’un futile écran de fumée. Quelle hypocrisie, quel toupet, alors que les médias burundais sont détruits. Et pour cause ! Comme contre-pouvoir à l’Etat, ils expriment notamment les contestations des citoyens, et que ce sont bien elles que l’on veut réduire au silence!
Arriver à la Démocratie, un régime dans lequel le peuple est souverain, est une tâche difficile. un combat de tous les jours. Journalistes, faites entendre les « sans-voix » mobilisez-vous pour la liberté d’expression, toutes les libertés!
Je partage l’avis d’Athanase Karayenga sur le fond, dont la crédibilité ne souffre d’aucune discussion.
Quant à l’emploi du conditionnel, c’est un réel impair, une bavure, de la part du président Nkurunziza et de son conseiller principal de la communication. Le journaliste Esidras Ndinumana a été victime de violences inacceptables, c’est un fait avéré et non une hypothèse, une éventualité.
J’ai également été choquée par le dernier paragraphe du communiqué, un futile écran de fumée. Quelle hypocrisie, quel toupet, alors que les médias burundais sont purement et simplement détruits ! Et pour cause, ils constituent un contre-pouvoir face à l’Etat. Ils véhiculent les contestations des citoyens, et ce sont bien elles qu’une minorité entend réduire au silence !
Est ce qu une violation des droits de l homme faite par les pouvoirs précédents justifie ou donne des circonstances atténuantes aux tortures faites a Esdras Ndikumana?
La question est posée à Nganzo.
Quel raisonnement.
Les plates excuses du gouvernement n ont été faites que parce que ce gouvernement d incompétents voit le tollé général que cette barbarie a provoqué.
Nibo bari batanze itegeko pour le torturer
« Est ce qu une violation des droits de l homme faite par les pouvoirs précédents justifie ou donne des circonstances atténuantes aux tortures faites a Esdras Ndikumana? »
Question posee par Mpebentwenge.
La reponse est simple. Nul n est sense etre malmen, torture et brutalise. Toutefois, les dires de Mr Karayenga ont tendance a faire croire que seul le gouv PN a pu faire même aller au dela de tout ce que le Burundi ait connu. S il aurait juge ce Gouvernement dans la suite logique de ceux qui l ont precede et appele ce dernier a briser la culture qui date des annees 60, j aurais rien dit. Bref, il devait pas etre partisan mais plutot attaque le mal sur toute ses angles…car en viblant les un laissant les autres, Karayenga perd de credibilite
L’on doute fort que ce journaliste aura la justice qu’il merite (ntawuribwa n’inzoka ngo yitware kw’isato). Il est au moins chanceux d’etre un employe de l’un des medias les plus respectes au monde. Les voix s’elevent de partout pour qu’il ait justice. Sanchant qu’il y a des voix qui parlent pour lui donne un peu de morale. Urwangondagonde rurashobora no gucibwa, l’on pourra peut etre sacrifier un ou deux agents du SNR pour sauver l’honneur. Mais, je me sens tres mal pour ces centaines et centaines de burundais qui sont enleves tortures ou tues qui n’ont pas les memes voix . Les ligues des droits de l’homme essayent de leur mieux, mais n’etant pas eux memes respectes par le pouvoir, sement dans le desert. Les familles de ces pauvres victimes n’auront meme pas des declarations sarcastiques de la part du pouvoir . Ils sont laisses a eux memes dans le deuil interminable sans savoir a qui porter plainte. On attend impatiemment que le Burundi redevienne un pays de droits pour que tous les victimes negliges aient leur jour.
Je suis loin d etre partisan du pouvoir PN. Toute fois, je trouve de l exageration quand il parle « le pouvoir burundais a atteint le niveau ultime du cynisme et de l’inhumanité »
Cela peux tenir quand il s addresse aux gens qui n ont pas connu ou vecu les malheurs et drame burundais. Qui ignore les traitements inhumain subit par les Burundais sous Micombero et Buyoya? Lynchage, execution extra judiciaire, torture et emprisonement sans proces….atteindre le niveau ultime apparament n est pas l apanage de PN…c est la classe politique en entier burundaise qui est malade et des gens comme Karayenga qui precipite la course vers l abime
La colère de monsieur Karayenga est totalement compréhensible, c’est normal. Tout simplement lui rappeler que Son Excellence le Président de la République a réagi comme un père de famille et un Chef de l’Etat qui aime tout son peuple de la même façon. Il a montré un cœur miséricorde, espérant parler au nom de tout le peuple de la République qui comprend aussi les membres de la famille de la victime, proches ou de loin. Monsieur le journaliste Karayenga, le conditionnel, dans un Etat de droit est d’usage, tant et aussi longtemps qu’on n’a pas encore, identifier les fautifs présumés, les traduire en justice et être reconnus coupables de cet IMPAIR qualifié de crime contre l’humanité. L’honnêteté ou la sagesse suggère que le journaliste devrait aussi aller vérifier ce terme qui, à nos jours, s’élance à toutes les bouches, selon leurs états d’âme, lorsqu’il s’agit de commenter des sujets ou des situations délicats.
Il semble pourtant que ce que les employeurs d’Esdras demande est très clair: la justice. Il a été emmené par les agents de la documentation au vu de toutes les personnes qui étaient sur les lieux de l’attentat dont des hauts commis de l’état. Le gouvernement a passé plus d’une semaine sans réagir face aux traitements inhumés infligés à ce journaliste qui ne faisait que son travail. Est-ce un comportement d’un gouvernement responsable? Quant au président Nkurunziza aracatwara gushika le 26 août, police présidentielle niyo yagirizwa iryo bara nakore rero ibikenwe kugira ababikoze bahanwe vy’akarorero. Etat de droit si slogan il se démontre dans les faits.
On croirait entendre l e discours de M. W Nyamitwe.
Cher Kubera Kubana NKERA,
Pour votre information, voici des extraits de textes internationaux concernant la torture que vous pouvez trouver sur plusieurs sites internet. La Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants a été adoptée le 10 décembre 1984. Elle est entrée en vigueur le 26 juin 1987. Presque tous les pays membres des Nations Unies, à savoir 158, sont parties de cette Convention dont le Burundi.
» Il existe aussi depuis 2006 un « Protocole facultatif à la Convention contre la torture et autres traitements cruels, inhumains ou dégradants ». Il traite de l’organisation du sous-comité pour la prévention de la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains, ou dégradants. Il traite également des moyens de contrôle de l’application, au premier titre de la création d’un mécanisme d’inspection des lieux de détention.
Par conséquent, la torture d’un journaliste comme Esdras Ndikumana ou d’autres nombreux citoyens, sous le régime actuel et sous les régimes passés, depuis 1987, est considérée comme un crime relevant du droit international. De ce fait, en matière de torture, la magnanimité ou la gentillesse d’un chef d’Etat n’a aucune valeur juridique.
Lisez la suite des extraits pertinents concernant la définition de la torture, un crime contre l’humanité imprescriptible.
« La Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants est un traité de droit international de promotion des droits de l’homme adopté sous l’impulsion des Nations unies dans le but d’empêcher la torture partout dans le monde.
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Cette convention exige des États l’ayant ratifiée qu’ils prennent des mesures concrètes afin d’empêcher la torture à l’intérieur de leurs frontières et leur interdit de renvoyer dans leur pays d’origine des personnes qui risqueraient d’y être torturées.
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La torture est l’utilisation volontaire de la violence pour infliger une forte souffrance à un individu. En droit international coutumier, des éléments clés de la définition de la torture ont fait l’objet de références officielles : en résumé, elle implique « une douleur ou souffrance aiguës, physique ou mentale », infligée « intentionnellement »
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L’article 7 du Statut de Rome définit onze actes constitutifs de crimes contre l’humanité dont la torture.
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À la lumière de cet article 7 et des textes qui le précèdent, trois grands principes de droit international peuvent être dégagés qui régissent le crime contre l’humanité : il peut être commis en tout temps (en temps de guerre extérieure ou intérieure comme en temps de paix) ; il est imprescriptible ; personne ne peut échapper à la répression, des chefs de l’État aux exécutants ».
Athanase Karayenga
Demandez plutôt à RFI d’exiger l’arrestation immédiate du Commissaire de Police Berthin Gahungu qui a supervisé les tortures du journaliste Esdras Ndikumana.
RFI exiger d’arrete quelqu’un? La colonie yaheze kera. Sinon ils allait exiger l’expatriation de tus les burundais pour une raison qu’ils maitrisent bien.
Le signataire de ce communiqué laconique et cynique se prend pour l’homme le plus malin.
il oublit qu’à malin malin et demi
Murahaze kabisa none ko mutavuze igihe Simonet yambika urubwa Uburundi. Karayenga ntiyari bwabe Specialiste?
@Bagaza: »…none ko mutavuze igihe Simonet yambika urubwa Uburundi. Karayenga ntiyari bwabe Specialiste? »
1. Peut-etre que vous etes le seul a avoir remarque que Simonet a denigre? le Burundi/yambika urubwa Uburundi. J’espere au moins que vous avez exprime votre indignation quelque part (voire meme averti les hautes autorites du pays?).
2. Et meme si denigrement du Burundi (par un journaliste etranger) il y avait, et que l’Etat burundais juge qu’il doit reagir, il est quand meme assez outille (avec tous ses porte-paroles, un conseil de la communication, un ministere des Affaires etrangeres, un ministere de la Justice, une ambassade a Paris…) pour « defendre l’honneur de la Nation », sans attendre que ce soit le citoyen burundais lambda (journaliste ou pas) qui le fasse (en son nom?).