Depuis un peu plus d’une semaine, le Burundi est scruté par les médias internationaux après diffusion des « allégations » de distribution d’armes aux Imbonerakure par les autorités. Le mot « génocide » est utilisé, alors que le monde se souvient des 20 ans de l’Indicible à côté, au Rwanda. Et si nous tentions d’y voir plus clair ?
Comme toujours, dans cet article d’opinion, il s’agira de condenser les faits pour mieux décrypter le sujet. En politique, en diplomatie, aucun acte n’est gratuit. C’est un postulat de base. Toute action, tout mot reflète toujours des intérêts en jeux.
Ce sera la première partie de cet article. Ensuite, je tenterai de dégager les questions de fond qui, à mon sens, nous permettraient d’aller au-delà des alertes des dépêches, conférences et autres communiqués de presse.
Tout en étant sûr que le forum d’Iwacu enrichira mon commentaire et le complètera, par des questions, des critiques, des mises en relief.
Car l’une des plus grandes leçons que nous puissions apprendre du génocide des Tutsi du Rwanda, en 1994, est que quand ce mot-là est prononcé, ce n’est plus l’affaire des autorités. Ni des médias. Ni des Grands. Ni des Puissants. Ni des Organismes Internationaux. C’est une question de vie ou de mort, qui touche ce qui fait de nous des humains : le sens d’autrui. Ce mot-là nous concerne tous. A fortiori quand il est évoqué au sujet de notre pays.
C’était en février dernier, le 6 plus précisément. La classe politique burundaise était en ébullition, dans les tourbillons de la crise Cndd-Fdd/Uprona. Et l’ADC-Ikibiri faisait part, déjà, au Secrétaire Général des Nations unies des « risques de déboucher sur un génocide sociopolitique au Burundi. » Les traces « tangibles » de cette tragédie déjà venir ? Entre autres, selon Léonce Ngendakumana, « les Imbonerakure et la Rema FM ((La Rema FM a été financée, un mois et demi plus tard, dans le cadre du soutien des Pays-Bas à la presse burundaise, avec d’autres médias locaux. )) » comparés respectivement aux Interahamwe et à la Radio Mille Collines rwandais. La correspondance passe presque inaperçue, malgré les graves accusations qu’elle contient, « le Burundi risquant de tomber dans la tragédie du Rwanda 1994, ou dans la situation de la République Centre Africaine ou du Sud Soudan », selon l’ADC Ikibiri.
Suivent deux mois de silence. Il faut attendre jusqu’aux récentes manifestations des membres de la diaspora burundaise pour qu’on voit resurgir le mot. Comme là (voir image) au Canada, le 28 mars dernier, où une pancarte appelle à « garder l’œil sur le Burundi : un génocide [est] en préparation ! »
Ensuite, les choses vont très vite : le 6 avril suivant, The Guardian publie un article dans lequel on apprend, selon le journaliste Daniel Howden basé à Nairobi, que « [le président] Nkurunziza a distribué des machettes, des armes et des uniformes aux Imbonerakure, dont le nombre tourne autour de 100.000 hommes et garçons. » Le message subliminal est clair : Nkurunziza, un président hutu qui distribue des machettes à des jeunes hutu.
Il ne faut pas être expert en communication pour retrouver le référent : le génocide des Tutsi au Rwanda.
1994, encore une fois.
Deux jours plus tôt, c’est l’ancienne journaliste américaine, co-fondatrice de la RPA avec Alexis Sinduhije en 2001, ambassadeur des États-Unis aux Nations unies depuis fin 2013 qui annonçait, à partir du Rwanda, vouloir se rendre au Burundi. Objectif : prévenir la violence au Burundi, d’où “des signes très inquiétants d’exclusion et d’oppression ethnique font surface.”
Le 7 avril, le monde rejoint le Rwanda dans l’hommage aux centaines de milliers d’innocentes personnes tuées en 1994 pour leur appartenance ethnique.
Le lendemain, le président du Burundi se retrouve devant les délégations américaines et britanniques à jurer qu’il n’est pas en train de distribuer des armes à qui que ce soit.
Le 9 avril, c’est au tour de Chimpreports d’annoncer que le « gouvernement burundais, dominé par les Hutu, est en train d’armer une milice extrémiste dans le bastion de l’Uprona [parti tutsi], alors que les États-Unis et les Nations unies craignent que le pays bascule rapidement dans un génocide. »
Le désormais fameux câble Référence CDN – 037
A quelques exceptions près, il faut vraiment un gros événement pour que The Guardian, la RFI et la BBC s’intéressent simultanément au Burundi. En toute vraisemblance, le point de départ de cet intérêt se trouve dans la correspondance confidentielle envoyée par le Représentant de Ban-Ki Moon au Burundi aux plus hautes autorités de l’ONU.
Des traits les plus marquants de ce message « urgentissime », on pourrait souligner :
– que deux généraux hutu ont supervisé la distribution des armes à Bururi en janvier et février. Pour information, le Général de Brigade Nduwumunsi est un ancien de l’Amisom, tandis que le Major Juvénal Niyungeko a été attaché militaire en Éthiopie
– que les faits se passent justement en « janvier et février », soit la période du summum des tensions entre le Cndd-Fdd et l’Uprona, « sur fond de génocide ethnico-politique en préparation », selon l’ADC Ikibiri
– le procédé même utilisé pour « armer les Imbonerakure » : le président Nkurunziza, par l’entremise de « ses » généraux, puiserait dans les stocks de l’armée nationale à destination des prochains tueurs. Ceci voudrait dire que l’institution nationale qui, jusqu’ici, résistait aux troubles politico-ethniques, l’armée burundaise, est en partie l’acteur principal de la tragédie à venir.
Ici aussi, le non-dit est clair : en toute logique, on devrait s’attendre à une prise de position ferme des militaires tutsi, d’autant plus que Bururi (là d’où les premières tueries ethniques commenceraient) est historiquement réputée pour être une province choyée en termes de représentation dans la hiérarchie militaire burundaise …
Bref, des implications ultérieures sous forme de bombe à retardement.
Autre chose : un retour sur le communiqué de presse du BNUB de vendredi dernier pour défendre son travail s’impose. On y apprend que le Bureau « a l’impérieux devoir d’attirer l’attention des plus hautes autorités nationales et onusiennes sur toute situation ou allégation susceptible de poser une menace sérieuse à la paix et à la stabilité, ou d’entraîner des violations graves des droits de l’homme au Burundi. »
Ce qui justifie l’envoi à New York dudit câble qualifié de « communication interne », et dont « la divulgation par des voies non autorisées [comme l’a fait la presse] est en soi inappropriée. »
Par ailleurs, rappelle le BNUB, « au regard du passé violent du Burundi, toute allégation sérieuse doit être traitée avec diligence. »
Ainsi, nous avons une institution dont le sérieux n’est plus à démontrer qui reconnaît avoir envoyé de très graves accusations remettant en cause l’unité d’un peuple, lesquelles informations ont été rapportées sous forme d’allégations.
Pour rappel, une allégation est une affirmation, une déclaration, et même, une prétention. Et elle peut être vraie. Ou fausse.
Suite à ces allégations rapportées par le BNUB, le Conseil de sécurité se réunit d’urgence le 8 avril. Dans la déclaration finale, il exprime son inquiétude « face aux informations faisant état d’actes d’intimidation, de harcèlement et de violence de la part de groupes de jeunes au Burundi », appelant « le Gouvernement burundais à prendre des mesures pour mettre fin à l’impunité … et tous les partis politiques à condamner publiquement toutes les formes de violence politique et tous les actes d’incitation à la haine ou à la violence, conformément à la Constitution du Burundi et à l’Accord d’Arusha. »
Par après, le Conseiller spécial du Secrétaire général de l’Onu sur la prévention du génocide, Adama Dieng proposera même « une commission internationale d’enquête » pour établir si … les allégations rapportées par le BNUB étaient vraies ou fausses ! Réponse du gouvernement burundais : « Non ! Car ces informations se basent sur des rumeurs. »
Edmond Mullet, le numéro deux du Département des opérations du maintien de la paix à l’ONU évoquera des sanctions, en l’occurrence un embargo sur les armes pour le Burundi … si les informations étaient rapportées s’avéraient vraies.
Quelle suite ?
Tels que rapportés plus haut, l’ensemble des données permettent à chaque lecteur de se forger une opinion sur les enjeux en présence autour de la question d’un « génocide en préparation » …
Certes, la dernière sortie des poids lourds du gouvernement laisse entrevoir d’âpres batailles diplomatiques entre le gouvernement burundais et le BNUB sur la véracité des informations ayant alimenté son câble. Si elles sont établies comme véridiques, alors rien n’empêcherait le Conseil de sécurité de revenir sur sa résolution 2137 mettant fin au mandat du BNUB au 31 décembre 2014.
Mais au delà de tout cela, il serait encore plus urgent, peut-être :
– que le gouvernement burundais reconnaisse, enfin et pleinement, que les Imbonerakure sont un facteur de déstabilisation de la sécurité dans certaines communes du pays et y remédie au plus vite. Dans certaines localités, il est impossible de mener une activité publique sans l’autorisation explicite de ces jeunes ((Comme le rapportait l’équipe de projection du film « Rwagasore, vie, combat, espoir », qui a sillonné tout le pays, visitant 60 communes du 13/02/2013 au 02/08/2013 pour des séances de présentation publique de l’œuvre)). Les éditoriaux, les vidéos, les nombreux articles qui reviennent sur des exactions, des crimes, des intimidations des Imbonerakure ne peuvent pas tous être l’objet de mauvaise foi.
Si le gouvernement est implanté dans tout le pays, avec une administration centralisée, pourquoi des jeunes font ce qu’ils veulent au nom de l’appartenance à un parti ? Si le Cndd-Fdd veut des élections apaisées, si ce parti est confiant dans la force de son action « positive », pourquoi dans certains coins du pays intimider ceux qui se reconnaissent dans l’opposition ? Exemple emblématique : les meurtriers de Népomucène ont-ils été punis ?
– selon la propre promesse du président de la République, que le gouvernement publie régulièrement, disons chaque semaine, toutes les réunions autorisées des partis politiques autres que le Cndd-Fdd, avec les lieux et les heures, ainsi que celles qui ont été refusées, avec les raisons du refus. Les médias en feront écho, et nous saurons qu’il n’y a pas de double mesure en ce qui concerne le droit de réunion politique. Il serait diabolique de railler l’opposition en affirmant qu’elle ne va pas vers les populations surtout rurales, alors que derrière, on fait tout pour que ces opposants ne dépassent pas les centres urbains …
– que l’on cesse de jouer avec le mot « génocide. » Les Imbonerakure sont des jeunes qui viennent de toutes les couches sociales de la population burundaise. Ils sont Hutu, Tutsi, Ganwa, Twa, des milieux urbains, ruraux. Nous avons des amis Imbonerakure, comme nous avons des amis Intakangwa, Abadasigana, Imvugakuri, etc.
Les exactions commises ici et là dans le pays se font sur base d’appartenance politique. Iwacu l’avait récemment bien pointé, d’ailleurs : des actes d’intolérance politique. Sans risque de me tromper, on peut dire que ceux qui meurent, ceux qui ont peur des Imbonerakure sont, en majorité, des Hutu, membres de l’opposition.
Que l’on cesse donc de jouer sur les mots, sur les peurs, en présentant le Burundi comme un pays où une milice hutu est armée par un pouvoir hutu … pour s’en prendre à la minorité tutsi.
Il y a quelques mois, je tentais de souligner l’un des défis majeurs du Burundi d’aujourd’hui : trouver des mots qui vont au-delà des idéologies qui tuent. Ce défi-là n’est pas celui des artistes seuls, il l’est aussi pour le gouvernement, pour les organismes internationaux, pour tout un peuple.
Si l’on veut trouver la réponse aux agissements de certains Imbonerakure qui participent à créer de l’insécurité, il faut un diagnostic précis. Les débuts d’un traitement réussi, ce sont des mots justes quant aux symptômes. Rapportés au rabais, ou dans l’exagération, la maladie s’aggrave car le médecin prescrira des médicaments inappropriés.
Quand on parle de « génocide » au Burundi (comme partout ailleurs), ce n’est n’est pas un gouvernement qui est humilié, ni un parti, encore moins une ethnie. C’est ce peuple entier, lui qui se prépare par exemple à commémorer pour la 42eme année, un autre génocide. C’est comme si, après tous ces temps, les Burundais n’avaient rien appris …
Aaah !, j’oubliais, pour finir. Dans la vie de tous les jours, si quelqu’un t’accuse de lui avoir volé des mangues, tu ne commences pas à te défendre en disant « Oooh !, tu vooois, moi et les mangues, rencontre impossible, hmm ?, trop sucrées, troubles gastriques, maux de tête, etc … » Non ! Tu répliques simplement : « Au-delà des mots, quelles sont les preuves que vous avez à ma charge ? »
-Imbonerakure ne seraient-ils pas déjà infiltrés par des gens qui commettent des bavures et qui risquent de provoquer l’irréparable en se faisant passer pour eux?
-Parmi les Imbonerakure n’y aurait-il pas ceux qui ont un agenda caché et qui roulent pour un pays étranger?
-Est-ce que le Président du CNDD/FDD est sûr de contrôler réellement ces jeunes? J’ai des craintes.
Imbonerakure zama ziririmba ngo bacemwo. Ubu nimwe muciwemwo.
Qui a dit qu’une milice fini par se tourner contre son patron! C’est cette milice mise en place par le pouvoir qui le fera tomber.
Abatagira ikinya baca kandi bazoca kuri izo Mbonerakure pour faire du tord au Burundi. La preuve, cette correspondance du BNUB. Le reste suivra parce qu’ils ne vont pas s’arrêter-là.
Pourquoi les IMBONERAKURE et autres mouvements de jeunes des partis? À quoi servent-ils?
Nous avons vraiment la mémoire courte. Ce sont les Jeunes Révolutionnaires de RWAGASORE(JRR) QUI CUEILLAIENT les BAMENJA et autres ÉTRANGERS et qui les livraient aux militaires burundais pour achever les innocents; il y a 20 vingt ans, c’était les SANS-ÉCHECS/SANS-DÉFAITES, les différents COMBATTANTS qui ont semé la mort gratuitement. Et l’armée assistait , aidait ou était incapable d’anéantie même ces combattants. Il faudrait supprimer tous ces mouvements puisqu’ils ne servent à rien depuis qu’ils existent au Burundi. Il faudrait mobiliser les jeunes pour travailler et étudier et c’est tout. SINON, ces IMBONERAKURE actuellement tristement célèbres sont en train de tuer et continueront de tuer même s’ils n’étaient pas armés. Le Burundi n’est même pas capable de discipliner son armée et sa police à fortiori des démobilisés et autres jeunes misérables , sans éducation et sans emplois.
Et si le Burundi s’attelait a « CORRIGER?/GUKEMURA? » des rapports comme celui-ci:
« Il y a 27 pays du monde ou le nombre de gens qui vivent dans l’extreme pauvrete est egal ou plus de 40% de la population. A peu pres 25% des gens les plus pauvres du monde vivent dans ces 27 pays. A part le Bangladesh, tous ces pays sont en Afrique sud-saharienne. La population de la plupart de ces pays, a part le Bangladesh, RD Congo et la Tanzanie, est relativement petite…Neamoins, reduire la pauvrete dans ces pays est un devoir moral, et aussi important que la reduction de la pauvrete dans n’importe quell pays… »
Parmi ces 27 pays, en 2010, LE BURUNDI ETAIT LE 3 ieme PAYS AVEC LE PLUS GRAND POURCENTAGE (81%) DE CITOYENS PAUVRES.
RD Congo avait 88%, le Liberia avait 84% de citoyens qui vivent sous le seuil de 1,25 dollars americains par jour.
(Voir World Bank Group: « Prosperity for all: ending extreme poverty ». Spring meetings 2014, http://www.worldbank.org).
Merci.
Nul est sans savoir que le pouvoir en place cherche désespérément un troisième mandat après des élections de 2010 qui pourraient elles mêmes être sujette à débat.
Le Pouvoir a incité les chefs de partis d’opposition exilés depuis les dernières élections à revenir participer au processus électorale.
Une fois les partis de retour, les autorités ont systématiquement empêchés leurs bon fonctionnement. Les méthodes utilisés en disant long sur les intentions du pouvoir.
FNL: Agaton Rwasa s’est fait subtiliser son parti, le Frodebu: Frédéric Bamvuginyumvira accusé dans un premier temps d’adultère répond aujourd’hui de charges de corruption, l’Uprona: charles Nditije remplacé à la tête de son parti par le ministre de l’intérieur… et le MSD Alexis Sinduhije accusé de terrorisme et recherché. Et j’en passe…. des exécutions politiques non élucidés, emprisonnements d’opposants etc…
Tout ceci sans rappeler la création d’une CNTB, à la mission noble de réparer le préjudice des Hutus expropriés, transformé en instrument de division ethnique dont le but ultime est de diviser et rallier l’électorat Hutu derrière le pouvoir.
Au vu des développement récents, comment ne pas croire aux écrits dénonçant les imboberakure, mouvement de jeunes du parti au pouvoir, transformé en milice armée par le gouvernement?
Une partie de moi refuse de croire à ce génocide en préparation. Après tout, le pouvoir en place serait il suicidaire au point de vouloir organiser un Génocide? Il n’en sortirait certainement pas victorieux et tous ces biens immobiliers et argent amassé ne leur servirait plus à grand chose dans la brousse. D’un autre côté, perdre les élections n’est pas une option. Ca exposeraient nos dirigeants sortants à rendre des comptes devant la justice pour corruption, détournement, meurtres et j’en passe…
A mon humble avis, cette milice armée existe dans le but de semer la terreur et aller au finish pour un 3ème mandat.
Je prie Dieu que tt ceci ne tourne pas a des massacres politico/ethnique, qui pourraient prendre une dimension de génocide.
Desperate people do desperate things!!
@The Fox:
Une belle et importante CONTRIBUTION. Mille mercis!
Rugero
Tu sembles comprendre les actions des imbonerakure. Ngo ahari abantu hari uruntu runtu.
Non Rugero, là où je vis maintenant hari abantu, ntanumwe akubitwa kubera umugambwe arimwo canke yicwa.
J’espère que tu as mal placé ton adage, canke kubera ikirundi kiragoye…
Exemple des droits et des devoirs des individus
Droits de l’individu Devoirs de l’individu
• Si j’ai le droit à la vie
• Si j’ai le droit de m’exprimer librement
• Si j’ai le droit à une justice équitable
• J’ai aussi le devoir de respecter et de protéger la vie des autres
• J’ai aussi le devoir de respecter les opinions des autres et de m’exprimer dans les limites de la loi
• J’ai également le devoir d’être juste envers les autres
Birababaje cane kubona abantu bakinisha ijambo « genocide »! C’est comme si on se moquait de nos voisins du nord! Si on dit que toutes les conditions sont reunies, comme a ete le cas au Rwanda, c’est a dire qu’il y a des gens qui se preparent a assassiner le President; eh bien si c’est le cas, en tout cas, ce sera tres tres grave. Ahubwo abo birirwa barabiririmba police yarikwiriye kubabaza neza hatararengerana.
Comme la stupidite ne tuait pas. Le president n’a ps besoin de mourir pour qu’un genocide soit declanche et de quelle police tu parle? Hitler yapfuye inyuma non? Bawiyumvira avant de balancer du n’importe quoi.
None nkivyo ubivuze wiyumviriye?? ese wibaza ko abarundi atabwenge bazi cank ico gipolisi nyene uriko urahayagiza???uragenda ubafat wewe sha bibabaje!!!baraduciyemwo ngo ntitubona ariko ubu turabona igiti nticodukora mujisho deux fois
Bien cher Rugero
Tu as bien fait de relater la chaine des evénements. Mais Rugero, il me semble que le souci que vous avez, est celui de la menace de genocide des tutsi par les hutu.
Vous voulez amoindrir la gravité des choses, vous relatez que parmi les imbonerakure, il y a des tutsi, des ganwa et mëme des batwa.
Seulement, il vous serait difficile de dégager les statistiques de ces ethnies que vous relatez.
Ivyo tubireke, hariho une question Rugero, est ce qu’un hutu a -t-il droit de tuer un autre hutu? Le problème, ce n’est pas ces pauvres gens qui circulent la faim dans le ventre pour terroriser les autres ou les tuer.
Ingorane ntiri kuri abo iri kubabatuma. Abo babatuma ni bande? bobihagirika gute?
Ico nico ONU iriko irakora, urumva il faut encourager les demarches de l’ONU.
Certans disent que « Si c’est un hutu qui a tué un autre hutu, il faut classer la suite. »
Cela me causerait des douleurs si jamais tu épouserais la même philosophie
Les Burundais,nous disons non à ces fantômes politiciens qui ne jouent que sur les mensonges!Parler du génocide au Burundi a perdu la valeur,car depuis que cela était ça a remporté que ça soient Tutsi,Hutus,Twa et Ganwa!Aujourd’hui,ceux qui crient haut et fort,ils étaient Sans Échecs et ils participaient aux différents massacres qui ont emportés beaucoup des vies humaines aux Burundi!De la distribution des armes,ces mêmes individus les ont déjà car, c’est depuis 1993 que ces armes leurs ont été distribué par les putschistes!
Je pense qu’il y a beaucoup d’incohérences dans les différents commentaires. Dire que Nkurunziza préparerait le génocide pour accéder au 3 è mandat est absolument insensé car les tutsi ne constituent nullement un obstacle pour son 3è mandat. Si c’est pour viser le 3è mandat, ce sont les Hutu qui, soit lui ferait barrage (dans ce cas ce sont eux qui devraient être visés par les massacres en préparation) ou lui donnerait l’avantage, c’est selon.
Il est étonnant de voir la gesticulation actuelle autour de la situation du Burundi quand on sait que même quand des membres du FNL alliés à Rwasa n’a suscité la moindre émotion ni le moindre émoi. Est-ce à dire que les personnes qui étaient réellement en train d’être massacrées n’avaient aucune importance aux yeux de la soi-disant société civile et de la communauté dite internationale? Il y a anguille sous roche dans la propagation de ces rumeurs (fondées ou pas je n’en sais rien). De toute façon, il y a quelque chose de louche derrière cet activisme.
Ca se voit qu’il y a des gens qui veulent prendre ce prétexte pour initier une « guerre préventive contre un prétendu génocide ». Tous ceux qui relayent ces informations et qui de se fait prêtent le flanc à une poignée d’irréductibles extrémistes doivent se préparer à en assumer les conséquences et surtout à tomber dans le piège des vrais planificateurs. Mais tout le monde aura à y perdre. Demain, on ne dira pas qu’on était prévenu. Demandez l’avis de ceux, hutu ou tutsi rwandais qui ont soutenu aveuglement le FPR de Kagame qui se présentait comme un mouvement démocratique dans leur offensive contre le pouvoir de Habyarimana en 1990 s’ils ne le regrettent pas aujourd’hui. Twagiramungu, Pasteur Bizimungu ancien président du Rwanda en 1994, Théoneste Lizinde, Seth Sendashonga et plus récemment Joël Mutabazi, René Mugenzi, Jonathan Musonera, Gerald Gahima, Théogène Rudasingwa, Kayumba Nyamwasa, Faustin Karegeya (qui vient d’être égorgé récemment en Afrique du Sud à l’instigation de Kagame son ancien allié) pour n’en citer que ceux-là (et la liste est longue) en savent quelque chose. A bon entendeur salut!
Chers internautes, je vous invite à lire l’article contenu dans le lien suivant, chacun pourra en faire son appréciation ou son interprétation.
http://ikazeiwacu.fr/2014/04/14/burundi-comment-kagame-fommente-un-genocide-au-burundi/
Merci Roland pour cette mise au point!
Dans le timeline, il y a l’intervention de l’Envoyé Spécial du Président Obama (Russ Feingold), en Février 2014 qui a été omis. Repondant à une question d’Audace Macado, ses mots étaient “People who know the history of the region know that some of the very types of tensions that I discussed in regards to Rwanda have also occurred and led to great tragedy in Burundi. And it could happen again, if we are not careful, if political opposition is not granted the opportunity to have its voice. If the elections are not properly monitored…The whole reputation and progress of Burundi could be lost if this moment is not properly handled. I consider this one of the more serious problems in the region right now…”
Les medias locaux à Bujumbura ont interprété ces propos comme une mise-en-garde qu’un probable «génocide» se préparait au Burundi (ceci du seul fait qu’il avait invoqué le mot «Rwanda» dans sa réponse). La réponse des représentants du gouvernement du Burundi a été maladroite. Elle a repris une interprétation erronée des propos de Russ Feingold. De Février à Avril, le gouvernement aurait pu passer à améliorer le climat politique au Burundi. Mais les faits sur terrain n’ont fait que confirmer les dires de Russ Feingold. Le climat est resté plus que tendu, des Imbonerakure ont continué à sévir (comme le témoigne le récit de Roland Rugero).
Il parait que les mêmes erreurs se commettent ici avec l’interprétation du rapport confidentiel du BNUB. Le BNUB n’utilise pas le mot «génocide» dans son courrier confidentiel. Il faut être précis ici, le BNUB n’utilise pas le mot «génocide» dans son courrier confidentiel. Le BNUB relate des allégations selon lesquelles certains Imbonerakure auraient reçu une formation en maniement d’armes à feu et auraient reçu d’armes et uniformes. Ces allégations ne signifient pas nécessairement qu’un «génocide» est en préparation. Seulement, une certaine opinion les a interprétées ainsi, surtout que l’ADC avait déjà envoyé une correspondance parlant de probable préparation de «génocide» il y a quelques mois. Le gouvernement ne devrait pas se laisser distraire des interprétations des uns et des autres mais devrait plutôt faire de tout son mieux pour rassurer l’opinion. Il doit convaincre qu’il maitrise tous les contours de la question Imbonerakure. Avec des allégations aussi graves, il doit démontrer qu’il n’y est pour rien. Accepter une commission d’enquête neutre/internationale ne ferait que redorer l’image du gouvernement. J’espère qu’il n’a rien à cacher (même au-delà des allégations du BNUB).
Mais au fond, il me parait qu’a quelque chose malheur est bon. Les voix qui s’élèvent pour demander du sérieux sur la question des Imbonerakure et sur la question de l’espace politique augmentent du jour au lendemain. Ceci ne peut être que bénéfique pour le processus démocratique et pour des élections transparentes et tranquilles au Burundi. Espérons que ces voix recevront des suites favorables.
Aura-t-il fallu que certains analystes crient « génocide » pour que l’auteur de ce papier passe de « bêtises/exactions des Imbonerakure » (Fevrier 2014) au «crimes…des Imbonerakure » (Avril 2014)?
Aura-t-il fallu crier «génocide» pour que ce paragraphe s’écrive le plus neutrement du monde possible :
« – que le gouvernement burundais reconnaisse, enfin et pleinement, que les Imbonerakure sont un facteur de déstabilisation de la sécurité dans certaines communes du pays et y remédie au plus vite. Dans certaines localités, il est impossible de mener une activité publique sans l’autorisation explicite de ces jeunes. Les éditoriaux, les vidéos, les nombreux articles qui reviennent sur des exactions, des crimes, des intimidations des Imbonerakure ne peuvent pas tous être l’objet de mauvaise foi.
Si le gouvernement est implanté dans tout le pays, avec une administration centralisée, pourquoi des jeunes font ce qu’ils veulent au nom de l’appartenance à un parti ? Si le Cndd-Fdd veut des élections apaisées, si ce parti est confiant dans la force de son action « positive », pourquoi dans certains coins du pays intimider ceux qui se reconnaissent dans l’opposition ? Exemple emblématique : les meurtriers de Népomucène ont-ils été punis ?»
Pour conclure : Les propos de Roland Rugero sont en phase avec ceux de Russ Feingold de Février 2014 que le gouvernement de Bujumbura avait qualifié d’alarmiste! Mais notre Roland Rugero n’est pas un alarmiste!
Merci pour l’appréciation, Thierry Uwámahóro.
Pour rappel, exactions = actes de violence sur quelqu’un | Synonyme : sévices.
Sans me tromper, sévices = crimes …
Sinon des bêtises de certains Imbonerakure, on en entendra encore. Ngo « Ahari abantu hari urunturuntu » …
Ugire umunsi mwiza.
C’est pas faux!
@ T. Uwamahoro et R. Rugero:
Pourquoi ne pas preconiser une enquete independante si le gouvernement n’a rien a se reprocher? Pourquoi minimiser la portee des telles ‘accusations’ contre le gouvernement, comment est-ce qu’il compte prouver que c’est sans fondement??? En d’autres mots dementir, protester n’amene aucune preuve disculpante et ne prouve pas que l’ONU n’a pas raison de s’inquieter. All those accused in the cable: the president, the government, the CNDD-FDD, the Imbonerakure, the members of army, and anyone named in the report, they’re all still suspects until proven innocent just to say the least. Simply put, since in this kind of business (genocidal business), no one believes what’s being prepared and implemented until it’s committed, hence until it’s too late. So, whoever is accused, or defending those accused, should prove the UN wrong. The UN has put forward who’s doing what and where it’s being done. How about if we go and check if those imbonerakure are not being trained and armed (look at their picture in this article). Why on earth do they need a military training in order to prepare for the 2015 elections?
@ Rugero qui dit: »Sinon des bêtises de certains Imbonerakure, on en entendra encore. Ngo « Ahari abantu hari urunturuntu » … »
Vos propos tendent a minimiser les actes bien reflechis et commandites par les chefs de ces imbonerakure. Je vous recommenderai de revisiter la situation qui prevalait au Rwanda avant le genocide. A un moment, si une grenade explosait chez ton voisin, personne ne s’inquietait, tellement c’etait devenu ‘banal’. Le pire etait, en fait, deja la. Revisitez les livres d’histoires que relatent les different genocides commis, revoyez la preparation et l’execution du volet psychologique, et cherchez s’il y n’a pas de similitudes avec la situation actuelle au Burundi…
Revenant a vous Mr le journaliste, les actes des imbonerakure sont bien cibles, et la situation est tellement mauvaise qu’elles sont maintenant assimilles a des ‘betises’ pour reprendre vos propos.
En gros, en banalisant la gravite de l’acte, vous creez un etat de deni qui aura pour consequence que meme quand les preuves sautent aux yeux, personne n’y croira. No one will believe it until it’s too late. So let’s be safe than sorry, and have an independent investigation. Aho nimba Peter et Cie ataco biyagiriza, ils en resortiront renforce.
Peace out!
A vous Monsieur Rugero, sibira ursome ibi wanditse ngo: « Sinon des bêtises de certains Imbonerakure, on en entendra encore. Ngo « Ahari abantu hari urunturuntu » », uvyinovore uce witora ikosa!!!
Rugero,
Ton article inutilement long me laisse sur ma soif. Tu nous proposes une reflexion en deux parties:
La partie 1 avait ceci comme postulat : “Toute action .. reflete des interets en jeu”. Je ne retrouve ni ces actions, ni leur nature, ni leurs auteurs ou leurs interets. Peux-tu me les resumer ici?
La partie 2 allait soulever des questions de fond. Ou sont-elles? Je n,en vois pas.
En attendant ta clarification, je voudrais rappeler quelques actualites qui appellent une action.
Je n,ai vu nulle part où le BNUB parle de genocide en preparation. Je n,ai pas entendu Samantha Power evoquer ce mot, ni avec le president, ni avec la societe civile.
Par contre:
1. Le President Nkurunziza a declaré lors de l,audience avec Samantha Power qu’il se preterait a une enquete par des experts americains sur la veracite d’une DISTRIBUTION d,armes par son gouvernement. Il a ete contredit par ses ministres qui refusent toute enquete neutre. On ne sait plus qui gouverne ce pays. La verite doit etre connue sur cette affaire de Rumonge. Nous parlons de distribution d,armes. Ne noyons pas le poisson derriere des gros mots de genocide. On veut savoir si oui ou non il y a eu distribution d,armes par les deux officiers cités.
Et le gouvernement ne peut pas enqueter sur lui-meme. Bon sens, non?
2. Le deputé Minani a declaré hier detenir des preuves que des rwandais vivant a Kirundo font des entrainement militaires (karate et maniement d,armes) avec des jeunes du CNDD-DD de Bugabira.
La verité doit etre connue la-dessus aussi.
3. Des membres de FDRL font partie du reseau des taxi-motos burundais, surtout a Bujumbura mais aussi dans certaines villes interieures du Nord du pays. C’est un fait connu des services secrets rwandais. Nous voulons savoir qui leur a donné le droit d,etablissement et le permis de travail.
That’s all political bullshit1
Genocide in Burundi? Against who and against what? If you loook around in the region, around Rwanda, can any reasonable person plan that shit again?
No, no, no, … you poor politician, stop manipulating us! Those weak political parties in Burundi, who are afraid ofdemocratic elections because they just can’t get even the minimum required votes to be in the government, they found away to frighten the whole world with fake genocide stories instead of really campaigning.
If they were to get solide democratic representation though elections, why are they afraid of so called genocide? This is just a fake story in Burundi. The BNUB has been misused by those lobbies on this point and the BNUB made themselves therefore disqualified to make Burundian parties dilogue with each other like they did last time in Kayanza.
Let’s hope truth will come out, but I am sure the opposition are playing truly lies because they are afraid of loosing the coming elections.
Article intéressant : même si on sent /soupçonne un brin d’ironie de la part de l’auteur dans la façon de rappeler les FAITS, il faut lui reconnaître sa grande capacité de SYNTHESE. A chacun de se faire sa propre OPINION comme il nous le recommande. Aussi, même si je suis d’accord avec la grande partie du papier, je suis moins à l’aise avec la fin … comme ce paragraphe par ex. :
« Les Imbonerakure sont des jeunes qui viennent de toutes les couches sociales de la population burundaise. Ils sont Hutu, Tutsi, Ganwa, Twa, des milieux urbains, ruraux. Nous avons des amis Imbonerakure …»
La MILICE IMBONERAKURE (parce qu’il faut appeler un chat un chat, –comparable en tous points à la milice INTERAHAMWE à ses débuts-) est tout sauf RECOMMANDABLE et partant de là, je m’interroge sur cette ALLEGATION sous-entendant que ses amis se recruteraient parmi TOUTES LES COUCHES de la population burundaise comme le prétend l’auteur. Je peux me tromper mais je parie que l’auteur lui-même ne compte pas parmi les amis de cette funeste milice !
Personnellement, je ne vois AUCUN BIENFAIT dans l’entretien de cette milice. Elle ne nous apportera que malheur (comme ses odieux actes actuels nous le prouvent amplement). Je pense que le président, son CHEF, pour couper court à toute spéculation, devrait procéder à SON DEMENTELLEMENT. Et le plus vite sera le mieux. Mais va-t-il seulement le faire ? Lui qui refuse qu’une équipe NEUTRE et IMPARTIALE procède à la vérification des ALLEGATIONS que rappelle clairement Roland Rugero? Permettez-moi d’en douter et c’est ici que réside mon inquiétude que je dois partager avec beaucoup de compatriotes … au moins celles et ceux qui n’ont pas comme AMIS LES IMBONERAKURE !
Merci pour ce papier.
Fédération, il faut fédérer et non diviser.
Quel parti politique au Burundi ne dispose pas d’un cercle de jeune. Il me semble que du CNDD-fdd au Frodebu en passant par l’Uprona, le MSD et j’en passe, disposent de c genre d’organisation. Si les Imbonerakuru, victime de leurs succès, parce qu’ils sont nombreux à l’instar du poids politique de leur parti, doivent être traités de tous les noms, ce n’est pas juste. Je confirme qu’Imbonerakure se recrutent dans tous couches de la société.
Fédération qui doit fédérer, tu oses vraiment comparer cette jeunesse aux fameux Interahamwe? LA VOUS ALLEZ TROP LOIN. Vous salissez ainsi votre patrie et pour tout vous dire » inkubisi y’amavyi iyitarukirizako » pour dire que c’est le peuple, vous Federation y compris, qui récoltera les conséquences de ces rumeurs.
Irambire
@ Jean-Pierre Ayuhu :
J’aurais aimé que vous citiez mes propos ENTIEREMENT parce que j’ai écrit ceci : « La MILICE IMBONERAKURE … –comparable en tous points à la milice INTERAHAMWE à ses débuts ». A SES DEBUTS ai-je indiqué. C’est très important.
Pour le reste, j’ose espérer que le cercle de la jeunesse du parti au pouvoir va BIEN AU-DELA de la milice IMBONERAKURE. Je ne sais pas si vous entretenez ce flou à dessein mais je tiens à vous préciser qu’elle est loin de moi cette idée qui consisterait à confondre JEUNESSE et MILICE ! Un jeune normal, digne et respectueux des autres doit se dissocier de cette milice (comme d’autres ont dû le faire au Rwanda de la milice Interahamwe- sauf si vous pensez que tous les jeunes du MRND faisaient AUTOMATIQUEMENT partie intégrante des Interahamwe).
@federation
Quel parti politique n’a pas de jeunesse active ? dans un pays a population aussi jeune ? une milice … ? Ivyumavyindege sont aussi une milice ! ce sont pour la plus part d’ancien demobilises du FNL.
http://www.unodc.org/gsh/en/data.html
@mbaze:
Qu’entendez-vous par ACTIVE ? Cessons de noyer le poisson. Les experts font clairement la part des choses : vous avez d’une part une jeunesse qui soutient PACIFIQUEMENT son parti (distribution de tracts, meetings, …) et de l’autre UNE MILICE qui défile en tenues militaires, qu’on voit avec des gourdins, qui terrorise, violente et tue (est-ce cela que vous appelez ACTIVE ?) toutes celles et ceux qui osent exprimer une opinion contraire de la sienne. La milice IMBONERAKURE (qu’il ne faut pas confondre avec la jeunesse du parti au pouvoir) est dans quelle catégorie d’après vous ? NDAKWIBARIZE NANJE : Suis-je le premier à parler de milice ? Vous n’arriverez pas à faire taire tout le monde : le monde entier (Amakungu) est déjà au courant. Regardez autour de vous, discutez, et vous vous en rendrez compte. Plus tôt cette MILICE sera démantelée, mieux ce sera … pour vous et moi, pour tout le monde. Et pas la peine j’espère de vous faire un dessin pour savoir le SEUL à pouvoir lui dire STOP.
Mbega Genocide ni nde ariko arayitegura????
Jew nawe twokora iki???tworeka gusotora!!!!Kandi tureke gukurikira nyabahururu,abanyepolitike kuva kera banye badusamaza!!!Dukore ibikorwa vyiterambere.
Ces photos des milices du CNDD-FDD ont quelque chose des images des unités SS d’Hitler au debut des années 1930 en Allemagne. Peut-être le même esprit!
On peut accuser le pouvoir du cndd fdd de tous les maux que le pays souffre ces derniers jours kandi naje ndavyemeza nibo badufukamye munda mais avec ces accusations de genocide,le loby de l’opposition Burundaise au Nation Uni a trop appuyé sur la champignon
Nzobaha uvuze ukuri mais je parie ko abantu nkawe baciye ubwenge aba dd bataberekwa. Il est clair que cette histoire a été savamment élaboré pour préparer l’opinion comme tu viens de l’analyser.Ko muri diplomatie tubona ari agacerere. Barabona ko avec le principe « un homme une voix » bidakunda il faut donc un coup de force. Ariko vyose vyabavuyeko il ya des principes zo gutwara : bonne gouvernance, liberté d’expression, droits de l’homme et droit des minorités.Naho peter yorekura 3è mandat mutiyegereje incabwenge nka nzobaha, échec cuisant!
Pourquoi le BNUB a-t-il attendu que le gouvernement annonce sa volonté de voir cette mission prendre fin? Quelqu’un au BNUB veut rester au Burundi a tout prix et a inventé « le rapport ». Que les Burundais restent tranquilles. Que voulez vous que la Co-fondatrice de la RPA fasse si ce n’est que salir le Burundi?
Distribution d’armes a 100000 personnes!!!!!! J’ai de la peine a comprendre ca…..Je pense plutot que nous devrions avoir un sens d’analyse avant d’accuser…..c’est vrai que la situation socio-politique actuelle est inquietante mais le cndd-fdd ne gagnera rien d’organiser un genocide. Etant donne qu’en politique tous les coups sont permis moi je chercherai plutot la reponse dans le role de l’oposition dans tout cela.
Bonjour à tous hari umuntu yompa la définition du mot « génocide » et mot « masssacre » murakoze mukurindira inyishu
Un génocide est l’extermination physique, intentionnelle, systématique et programmée d’un groupe ou d’une partie d’un groupe en raison de ses origines ethniques, religieuses,sociales, identitaire ou politique. L’elimination en masse des opposants est un genocide et comme certains pensent que ce genocide touchera les seuls Tutsi detrompez vous, I’ll touchera tous les opposants Hutu,Tutsi,Twa et Ganwa et les executants comme ci- haut lu ne seront pas Hutu seulemnt mais Mbonerakure qui ont des Tutsi comme le Ministre de la defense et celui de l’interieur au sein de l’imbonerakure. Pendant le genocide juif, plusieurs Juifs ont travaille avec la gestapo. Faites attention alors car ca risque de prendre des tournures non souhaites ces pratiques de genocide
I want ask Burundian community to say true for what is going in our country when some one say JENOCIDE in Burundi ,JENOCIDE in Burundi ,who are doing that? Hutu,twa,Tutsi? Because the government destroy all opposition parties no only Tutsi politic are in trouble . We need to change that if in Hutu are Killd whith that government how you can call that if is JENOCIDE ? I want to know concilia is Hutu or Tutsi? Please? Is very nice if you can say government killing people’s (or community)
jewe nibaza ko utazi kwandika genocide n’ivyo vyongereza urabiheba wiyandikire mu rurimi rwamavukiro
@Gituzi Ken (« N’ivyo vyongereza urabiheba wiyandikire mu rurimi rwamavukiro »).
Il se pourrait que Willy soit l’un des milliers de jeunes de la diaspora (ou meme de certains quartiers populaires de Bujumbura ou autres villes du Burundi) qui, meme si quelque kirundi/langue nationale se parle dans leurs familles, eux-memes ne peuvent pas ecrire en kirundi (comme vous l’auriez souhaite).
LET’S BE FAIR!!!
Merci.
Ils parlent de genocide politico-ethnique « en preparation ». Ce ne serait pas seulement les Tutsis vises, mais aussi des Hutu de l’opposition..si je comprends bien.
Esperons que c’est faux Mais ces defiles des Imbonerakure, plus leur comportement visa-a-vis des membres de l’opposition, des policiers et militaires, inquietent vraiment.
Nukuri nukunri ndabibabwiye iyo scenario baashaka gucako ngo bafate ubutegetsi , niyo gutegura umuhero wabo, hama ugwanda gutera uburundi ntibishoboka naho bobigira boba bashatse nabo nyene gusubiza igihugu aba hutu!! ikindi naco ntimugereranye ugwanda n uburundi ndetse ko hari abasoda hutu bavuye mudi fdd bogwana ntimwibagire abaciye muri rebelio bose uko bangana nimyaka bafise mugihe abahora mugisoda FAB bose ari abatama, nukuri uwoba afise uwo mugambi mubi ngo agiye gufata ubutegetsi niyikubite agashi si non …
We sha,uzabaze mu Rwanda nta Gvt ya bahutu cank abatutsi,ubwo bubwa busigaye iwanyu gusa! Kandi ivyo kuvuga ngo turwane byo murabizi ko ata n’icyumweru cyashira! Sasa kwa hiyo kua na adabu,Rwanda sio mchezo bana!!
uwakoroze ntiyagukaravye, aho wabonye ko atagisoda gikomeye dufise?? Urabaza kuki abanyamahanga aribo baje kudusaba abasoda muri somalia na centrafrique. Ariko ntaco reka natwe tuzoraba muri 2017.
Ati n’abatama ni wiyagire sha!
urawucana nya batama uzobabona hanyuma ntuze wibagire yuko atana commune mwari mwarafashe igihe muza,vyaciye muri négociation apana mugutsinda ingwano
Hanyuma ivyo bivugwa si genocide y’amoko ahubwo ifatiye k’umugambwe,kandi umenyo yuko n’abasoda bavuye muri FDD bose badashigikiye yuko hoba iyindi ngwano kugira abantu bari kurushi bigumire k’ubutegetsi bobo naho hoza abandikuri pouvoir ntakazi bazobura.
Ivyo rero ufatira mu kivunga vyihoze sha kandi uvuge ukoresheje urupfasoni nivyo biranga umurundi w’umutima.
Certains des « dignitaires » provenant des rangs du CNDD clament haut et fort la nécessité de balayer Arusha. La cause: il est inadmissible que arusha prévoit des places instances pour des gens qui n’ont pas « gagné ». Qui va me dire que ce n’est pas la carte hutue qui est en jeux. Revenons aux propos de Fidele Nsengumukiza sur une des stations a Bujumbura. Me direz-vous qu’il n’y a rien en préparation,vu comment le CNDD FDD s’est levé comme un seul homme les jours qui ont suivis pour fustiger les accord d’arusha et le sort qui a été réservé a Bamvuginyumvira,l’interlocuteur d’alors de Nsengumukiza. Ce dernier a été arrêté au moment ou il se rendait a la même station de radio pour éclaircir son propos, pour être relâché quelques jours après? Ici je passe sous silence les conclusions sur le long terme de NONOKA, la crème des crèmes et noyau du CNDD FDD.
Je vais terminer sur ces slogans qui manifestent l’esprit du CNDD FDD, Gupingura ibipinga(du verbe swahili kupinga), safisha(nettoyer), zirye n’iziri mu magi…
Moi je pense que c’est une erreur fatale de faire reference au génocide contre les tutsis( bien que les tenants de cette idéologie ne manquent pas dans les rang du CNDD FDD) .
MAIS QUAND Léonce parle du génocide(dans sa large définition) sociopolitique, je soutiens son argument , compte tenu des faits,tout est en place pour le perpétrer. Vu les idéologies qui sous tendaient les partis politiques a l’aube du multipartisme au Burundi et leurs évolutions, je peux affirmer que Bakame sait très bien ce dont il parle.
Abo bose bavuga ngo « genocide, genocide « je ndibaza ko mutabona canke mwigira nkana mukwamiza mukanwa ijambo nk’iry. Ako ni agasema ariko murisema mwebwe nyene. Kiretse ko bensh turi urwaruka ariko ivya 1993 twarabibonye. Alors, de grace, arretez ces termes pourris!!!!!! Turazi aho CONSPIRATION y’abo ntavuze igeze. Ariko, comme Ndadaye l’a dit, de grace, pensez à vos fammilles, à vous memes, à la Nation tout entière. Kuko intambara muriko mwipfuza ko itera, iyo « Genocide » mwamiza mu kanwa kumwe umenga n’ikntu ciza co guhaya, mu kirundi ngo « INKUBA IRABIJE, NTUVUGE NGO MARA ABANSI, UMWANSI N’UMUKUNZI BARAJANA ».
Article équilibré.
En tant que burundais, je me suis senti blessé dans mon amour propre par de telles accusations. Je demande au Gouvernement de vérifier puis demander des comptes à ce représentant du BNUB qui peut oser coller aussi faiclement une telle grave accusation. Le mot génocide n’est pas à prendre à la légère car nous connaissons déjà ce que génocide veut dire.
Des mesures allant jusqu’à l’expulsion immédiate du territoire de ce monsieur doivent être envisagées. C’est un ennemi avéré du peuple burundais.
Une minute.
Au sujet du Représentant du SG de l’ONU, comment pouvez-vous dire, à la fois : « Je demande au Gouvernement de vérifier [les allégations] » et, ajouter ensuite : « C’est [le Représentant] un ennemi avéré du peuple burundais » ?
Si vous souhaitez la vérification, alors ne qualifiez pas l’individu avant le résultat. Sinon, ce n’est pas cohérent comme argumentation.
Merci,
EN.
Je suis sûr qu’il n’y a pas de génocide en préparation dans ce pays et qu’il n’y en aura plus. L’ONU ne veut pas tirer des conclusions sur des rapports concernant le génocide dont nous célébrons à la fin de ce mois le 42ème anniversaire mais se met à crier sur base de rumeurs propagées par son représentant ici. Alors, messieurs de l’ONU, où étiez-vous en 1972? Le génocide a été bel et bien consommé cette année là au Burundi et vous ne voulez même pas le reconnaître.
Bernard urikijuju canke urigirisha?
Si tu savais que les Nations Unies ont des drônes à côté du Tanganyika, ntiwari kuzwora. Gaciyubwenge, Nizigama et Pascal le savent. Les Nations Unies ont des preuves et le gouvernement le sait et c’est pourquoi il refuse l’idée d’une enquête internationale. Le gouvernement a déjà renvoyé les 3 représentant des NU qui étaient en poste à Buja avant Onanga rien n’a changé.
Le pouvoir en place ne sait pas jouer le jeux politique. S’il veut rester au pouvoir, il faut qu’il soit intelligent. Au lieu de faire la force, emprisonner les uns et les autres, il faut seulement et simplement être intelligent pour faire des coalition avec, même les opposants. Il faut être intelligent. La force est un comportement animal.
mbega rugero abavurwa les deux generaux ko ataco wabavuzeko izo preuves zindi ushaka zimeze gutes. Harabaye inama ibera mu rumonge mwi hoteli yumu general, hanyuma haraba inyigisho no kurasa ku mururembwe. None ushaka iki ko berekana abo bamaze kwica. Iyo uvuga uti reka turindire tuzobereke imivyimba. Igitangaje nuko gvt bdi yanse itohoza kugirango uwubesha ari onu canke dd biboneke none biyotsa iki? Haraho mwibaza ngo nuko muzi kwandika mukibagira ko kuvuga menshi atariko kuyamara, kandi atawuhisha umwotsi inzu yahiye. Murantabara mwerekane i comment yanje
Kuja ngaho ugatanga izina ry’umuntu ngo yakoze iki canke kiriya si preuve ncuti. Aho ho nta muntu numwe yoshitse imbe ya sentare ngo yambikwe izera, kuko ababa bamushikanyeyo baba bamuzi izina. Hanyuma ayo masasu yarashwe ku Murembwe, abantu isinzi baba ku micungararo yaho ntibayumve ariko akumva Onanga yibereye i Bujumbura ni amasasu nyabaki?
Uwo mugabo narindire umwaka uhere atuvire mu gihugu. Abo bandi nabo bazoba akazi kazoba kaheze, bari mu bandi. Mu Burundi abatagafise nibo benshi kurusha abagafise, pour une fois ils feront partie de la majorite!
Bonjour,
Que cela est devenu une triste histoire de notre pays a voir comment les gents s;acharner a diabolise tout ce qui decoule de notre pays du gouvernement en place, de la jeunesse burundaise et les sages qui nous reste…
Honte a toi …toi qui veux nous diviser encore comme dans les annees passee… sans mentioner les dates mais les cicatrices de tes follies extistent encore dans le font de nos ames mais alors…les autres , ils ont pardoner et on decider de continuer a vivre sans pointer du doit et juger ceux qui leurs ont rendu Veuves et orphelins dans leurs plus jeunne ages.
A toi le murundi nourri par une haine de ton people de cesser de creer des scenarios de film noire » Le Genocide » a toi l;egoiste de la premiere heure de cesser d;enpoisonner toute une jeunesse qui ne veut que vaquer a son traintrain journalier…
a toi qui crie haut et fort dans les hauts spheres pour maudir ton people et le vendre pour moins d;un dollars par jour… de Londres Paris Brussel …nous te disont que la propaganda de ton univers mal intentione n;a pas reveille plus d;un , mais plutot a permis de voir une petite clic « masque auparavant et demasque aujourd;hui
GodBless
James Mahoro
Burundi. Alerte prémonitoire
Les Tutsi s’apprêtent à reprendre le pouvoir au Burundi par la force sous le prétexte de… « arrêter le génocide » comme cela s’est réalisé au Rwanda en 1994.
Depuis quelques temps, la presse fait état des émissaires de la communauté internationale, dont l’Ambassadrice américaine aux Nations Unies Samantha Power, qui se relaient à Bujumbura pour mettre en garde le parti au pouvoir le CNDD-FDD contre les dérives de la jeunesse du parti les « Imbonerakure ». Ces mises en garde font suite aux rapports « secrets et anonymes » qui continuent de parvenir aux Nations Unies et qui font état de l’entraînement militaire qui serait dispensé à cette jeunesse et aux distributions d’armes de guerre aux mêmes jeunes. A entendre ces cris d’alarme, la situation actuelle au Burundi serait comparable à celle qui prévalait au Rwanda voisin peu avant avril 1994.
Rwanda et Burundi : des faux jumeaux !
Ces deux minuscules pays de la région des Grands Lacs sont très semblables sur le plan géographique et socio- culturel même composition ethnique. Ils ont la même langue parlée dite d’un côté « Kinyarwanda » et de l’autre « Kirundi ». Les locuteurs n’ont pas besoin d’interprètes pour se comprendre quand ils se rencontrent. Pourtant ces deux pays ont connu des évolutions politiques diamétralement opposées depuis les années ’60.
Sous tutelle belge depuis 1919, ils recouvriront leur indépendance le 01 juillet 1962, sous un régime monarchique dominé par les Tutsi pour le Burundi et sous un régime républicain dominé par les Hutu qui s’étaient révoltés en 1959 contre la féodalité tutsi. Un peu plus tard en 1966, le Burundi devenait aussi une République mais le pouvoir resta aux mains de la minorité tutsi dont les militaires, qui venaient d’abolir la monarchie, étaient exclusivement issus de ses rangs. Au Rwanda voisin, un hutu aussi en remplaçait un autre en 1973 et le pouvoir resta donc dominé par la majorité hutu. Au début des années ’90, l’ouverture démocratique avec l’avènement du multipartisme imposé de l’extérieur s’opéra au Rwanda sur fond de guerre puisque la minorité tutsi avait lancé une rébellion à partir de l’Ouganda et était décidé à, sinon reprendre le pouvoir perdu en 1959, au moins exiger son partage avec les Hutu. Le Burundi aussi ne tarda pas à entrer en guerre suite à l’assassinat du premier président hutu démocratiquement élu Mélchior Ndandaye, qui fut sauvagement massacré en octobre 1993 à peine trois mois après son élection, la majorité hutu sortit elle aussi de sa torpeur et lança une rébellion.
Les deux guerres connaitront aussi des issues différentes qui vont encore marquer les évolutions politiques diamétralement opposées dans ces deux pays « jumeaux ». Au Rwanda, la rébellion tutsi, après avoir assassiné le président hutu Juvénal Habyarimana le 6 avril 1994 dans un attentat dans lequel périt aussi le jeune président burundais Cyprien Ntaryamira ainsi que leurs suites qui les avaient accompagnées dans un sommet régional à Dar Es Salaam, profitant du vide du pouvoir et du chaos qui s’en suivit, lancera une vaste offensive et s’emparera de la capitale Kigali le 04juillet 1994 avant de conquérir tout le pays à la mi-juillet 1994. La rébellion tutsi du FPR, conduite par le général Paul Kagame, justifiera alors son offensive et sa prise du pouvoir par les armes comme un « devoir moral d’arrêter le génocide» Depuis lors, le régime installé au Rwanda suite à ce coup de force désormais baptisé « campagne pour arrêter le génocide », règne sans partage et maintient dans la terreur les Rwandais , mais aussi a reçu un chèque en blanc de la communauté internationale qui ne doit pas le critiquer et encore moins le sanctionner pour ses crimes et violations flagrantes des Droits de l’Homme, toujours parce qu’il aurait « arrêté le génocide ».
Au Burundi, après des années de guerre, les dirigeants de la région notamment le sud-africain Nelson Mandela et le tanzanien Julius Nyerere parviendront à faire signer au pouvoir tutsi et à la rébellion hutu un accord de partage du pouvoir en 2003. C’est cet accord qui octroie 60 % des postes aux Hutu et 40% aux Tutsi qui a été coulé en Loi Fondamentale (Constitution) et qui régit le Burundi depuis lors.
La gestion du pouvoir d’après guerre est aussi différente dans ces deux pays. Au Rwanda l’élite tutsi principalement venue d’Ouganda qui monopolise le pouvoir justifie son hégémonie par le fait qu’elle aurait « arrêté le génocide » et que donc elle ne doit partager le pouvoir avec quiconque. Tandis qu’au Burundi, les accords d’Arusha sont appliqués à la lettre et que donc les postes dans l’administration comme dans l’armée sont attribués aux Hutu et aux Tutsi selon les cotas convenus.
Le principe des vases communicants
Quant l’élite tutsi au pouvoir au Rwanda observe ce qui se passe au Burundi où le partage du pouvoir entre les deux principales ethnies est officialisé, alors qu’au Rwanda elle a rendu cette question tabou, elle est saisie d’une crainte de contagion de ce modèle qui donnerait les idées aux Hutu rwandais pour réclamer eux aussi le partage du pouvoir.
Quand l’élite tutsi du Burundi observe comment le pouvoir sans partage est exercé par les Tutsi venus d’Ouganda, elle est saisie d’une mélancolie, elle qui était des habitués du pouvoir absolu depuis la nuits des temps jusqu’à ces « foutus accords d’Arusha ». La même élite tutsi du Burundi a compris que l’élite tutsi qui règne sur le Rwanda tire sa légitimité du fait qu’il déclare être arrivée au pouvoir, non par les armes ou par un coup d’état classique, mais « pour arrêter le génocide » ! Cette élite serait donc tentée de concocter un plan pour la reconquête du Burundi. Le tout serait de parvenir à présenter cette prise du pouvoir comme une opération pour « arrêter le génocide ».
Les ingrédients
Comme au Rwanda peu avant 1994, les pièces du puzzle se mettent en place :
– La diabolisation de la section jeunesse du parti au pouvoir, les « Imbonerakure » ;
– La référence permanente aux Interahamwe du MRND, parti du président Habyarimana assassiné le 6 avril 1994 ;
– Des faux documents et des rapports mensongers envoyés au Conseil de Sécurité des Nations Unies, souvent sous anonymat, exactement comme pour le Rwanda de 1992 à 1994 ;
– Le relais dans la presse internationale qui prend soin de ne pas donner la version du gouvernement en place mais plutôt en prenant les accusations anonymes comme parole d’Evangile. Ce qui fut les cas pour le Rwanda en 1993 notamment en ce qui concerne le rapport d’une certaine « Commission Internationale d’enquête » qui était venue au pays pour simplement avaliser les accusations que lui avait préparées le FPR et les partis politiques internes alliés à lui ;
– Le défilé des émissaires des puissances occidentales pour soi-disant mettre en garde le régime pour des faits non vérifiés ou des intentions qui lui sont prêtées mais sans lui donner l’occasion de s’en expliquer. Au Rwanda avant son assassinat, on a vu le français Bernard Debré (janvier 1994), les belges Willy Claes (février 1994) et Léo Delcroix (mars 1994), l’américain Prudence Bushnell (mars 1994),… se relayer à Kigali pour sermonner le président Habyarimana ou pour lui dire que tout ce qui allait se produire serait de sa responsabilité, alors qu’il n’avait aucune idée de ce qui allait se produire.
Elément déclencheur
Au Rwanda en avril 1994, l’élément déclencheur pour que la rébellion tutsi du FPR entame sa phase finale de conquête du pouvoir sous le prétexte d’arrêter le génocide fut l’assassinat du président rwandais Juvénal Habyarimana et son homologue burundais Cyprien Ntaryamira. Au Burundi, quel sera cet élément déclencheur qui donnera prétexte à l’élite tutsi de reconquérir le pouvoir mais cette fois-ci pas grâce à un coup d’Etat classique mais par une opération qui sera baptisée « arrêter le génocide » ?
Scénario
Sans être prophète de malheur ou un voyant lisant dans sa boule de cristal, l’on peut être presque sûr que le scénario répondrait au schéma suivant :
– L’élément déclencheur serait un acte tellement émotionnel ou provoquant la population hutu de façon à entraîner quelques débordements ;
– L’élite tutsi déclencherait alors les hostilités dans des actions présentées comme des réflexes d’autodéfense ;
– Des unités de l’armée rwandaise longtemps avant en alerte et prépositionnées interviendraient alors en force pour s’emparer des centres du pouvoir d’Etat du pauvre Burundi, mais sous le prétexte « d’arrêter le génocide ».
– Non seulement l’intervention du Rwanda serait approuvée par la communauté internationale, mais serait appuyée par certains pays et même l’ONU qui cette fois-ci dirait qu’elle a autorisé le Rwanda à aller « arrêter le génocide » au Burundi, se rachetant ainsi de son inaction de 1994 au même Rwanda.
Les Burundais tomberont-ils dans le piège ?
On l’a vu, tous les ingrédients sont en place pour que les Tutsi reprennent le pouvoir au Burundi et ainsi enlever cette épine dans le pied de Paul Kagame et de Museveni qui il y a peu a prétendu que toute la région des Grands Lacs était désormais sous la domination des « Hima-Tutsi ». Mais pour que le gouvernement actuel du Burundi ne tombe pas dans le piège qui est en train de lui être tendu, il devrait d’ores et déjà prendre le taureau par les cornes. Ces faux rapports qui parviennent au Conseil de Sécurité devraient être rendus publics et décortiqués et leurs auteurs confondus, sans quoi déclarés des faux et officiellement pris comme tels. L’on se souvient des fameux Fax de la MINUAR à Kigali que le général Dallaire aurait envoyé en janvier 1994 et qui signalaient des préparatifs d’un génocide mais qui par la suite se sont révélés inexistants ou de grossiers faux.
La meilleure défense étant l’attaque, pourquoi le gouvernement burundais ne mettrait-il pas aussi en garde la Communauté Internationale que si le scénario rwandais de 1994 était rejoué à Bujumbura, elle en serait responsable ?
A Bon Entendeur, Salut.
Fidens Nzobaha
Je soutiens votre analyse,qui peut être une réalité. Malheureusement si nos cndd continu à se comporter comme ils le font actuellement,de grâce pas de rwandais à la rescousse au burundi,Kagame ne rêve que de ça ,je parviens a contenir les malheurs technico -tribaliste des burundais dans mon cœur ,je ne pourrai jamais contenir la venue des rwandais comme sauveur dans notre pays,je me demande si ces cndd sont conscients des bêtises qu,ils sont entrain de réaliser ,ils ne voient que leurs ventres seulement,et la revanche contre les tutsis,pourtant il suffisait de bien gouverner le pays sans un esprit revanchard ,et le tutsi n,allait plus rêver de revenir au pouvoir ,de grâce vous les dd pas de rwandais à nos portes
Exactement ton analyse est le vrai piege que tu dresses pour enfoncer les hutus du burundi . Au lieu de les engouragent a opere dans la transparence et le respect des acquis d’Arusha, tu les diriges vers le jeu du cacher , de se detruire reciproquement. Non la politique des interahamwe ne fonctionne pas au burundi et si le gouverment vous utilisez en tant que stratege politique, il est entre de creser sa tomber
Votre analyse mérite beaucoup de commentaires quoi que tendancieuse, un ancien président burundais interrogé par le journaliste français sur RFI en rapport avec la question de la démocratie au Burundi après les élections de 2015, il a répondu à Christophe Boisbouvier qu’il n’y a pas de démocratie au Burundi » », et qu’en 2015, il faut recommencer à zéro
Un autre ancien président raconte ce que un membre influent du parti Cndd fdd lui a répondu, quand il lui demandait pourquoi le Cndd fdd, après les élections de 2015, commençait a tué et éxecuté sommairement les hutu du FNL de RWASA, et il lui a répondu sans aucun ambage, que le Cndd fdd est pret à tuer tout hutu susceptible de l’empecher de diriger le pays aussi longtemps possible, et concernant les tutsi, ce membre influent lui a répondu ,je cite: nous avons un autre plan pour les tustsi » », et à ce niveau on peut se poser la question de savoir réellement l’idélogie véritable du Cndd fdd. Munimiser ce rapport de l’ONU , c’est oublier les méfait que le Cndd fdd a fait après les elections de 2010, les auteurs des exactions extra judiciaires sont libres , ils continuent à vaquer à leur poste sans aucun doute, ce qui fait que Pita NKURUNZIZA veut tout faire pour rester au pouvoir et par consequent proteger son impunité ainsi que son entourage, donc ne cherche pas d’autres motifs, tout simplement lui et son entourage ont peur que s’ils quittent le pouvoir, et qu’un nouveau gouvernement est mis en place , ils risquent de subir des poursuites judiciaires car ils ont commis trop de bavures depuis 2005, et ils sont restés dans l’ignorence, et des dossiers d’assassinat des HUTU du FNL, des dossiers de corruptions à grande échelle les attendent » »NKURUNZIZA wenyene yaravyivugiye ngo nkagenda 2015 mwese murafatwa, donc mélange les dossiers du Rwanda et du Burundi , c’est une autre tounure pour l’empecher de se présenter en 2015 car ça peut déclencher beaucoup d’evenements que lui et ses acolytes ne seront pas à mesure de controler car les coups viendront de plusieurs milieux
La meilleure solution qui reste pour lui de sortir de ce tourbillon ,est de commencer des négociation avec tous les partenaires et surtout avec l’UPRONA et l’ADC IKIBIRI et pourra exige son immunité après 2015, si non il risque de tout perdre
Une analyse qui sent le regret d’un fanatique des FDLR. Votre analyse montre un revisionniste du génocide. Pourqoui vous pensez que les Hutus n’ont pas le don de retenu. L’élément déclencheur pour que quelqu’un tue son ami de longue date peut être lequel selon toi? Pour toi la mort d’un NDADAYE ou d’un HABYARIMANA justifie que l’on génocide les tutsis? Est-ce que HABYARIMANA était le président des hutus seulement?
Les Tutsis du Burundi ne refusent pas d’être dirigé par un Hutu mais veulent plus de démocratie et de transperence , plus de développement avec moins de corruption.
@Masque
Vous n´avez même pas honte quand vous écrivez: »…L’on se souvient des fameux Fax de la MINUAR à Kigali que le général Dallaire aurait envoyé en janvier 1994 et qui signalaient des préparatifs d’un génocide mais qui par la suite se sont révélés inexistants ou de grossiers faux … »
Mais c´est très grave. Donc d´après vous , il ne s´est rien passé au Rwanda? Dallaire n´avait pas raison?
Voilà le genre de défenseur des DD. Vous avez tous compris que l´ONU doit faire vite sinon demain ce sera trop tard. On nie l´évidence. Qu´est ce qui reste? Le nommé Masque est un révisionniste dangereux et il est à punir normalement. Et c´est ce genre de personne qui est entrain de soutenir le régime actuel du Burundi? Vous comprenez pourquoi toute la communauté internationale doit s´inquieter en lisant une opinion pareille.
Si ils considerent que ce que le BNUB a ecrit ne sont pas fondés, qu’ils laissent venir cette commission. S’ils refusent, c’est qu’ils s’accusent de quelque chose.
les jours passes ( fevrier-mars) ……si nous vivons au moins dans la meme planete….. dans un pays tres « civilises »: l Ukraine ,s est deroule des manifestions orchestres par les Usa et l UE pour fait k le president n aurai pas choisi de faire des relations ecques avec eux et aurait choisi la Russie. Il y a eu provocation (on brulait tout ce que l on trouvait en chemin….on tuait soldat ,policier { a la MSD le 08.mars}…..) et enfin les manifestants ont prepare un groupe de tireur d elites qui ont tire et dans les policiers et dans ces propres manifestants pour montrer k l armee et l etat seraient entrain de devaster le pays. on est parvenu a renverser le pouvoir sous les applaudissement des USA et UE. Alors est venu le moment des enquetes sur ce qui s est passe (en recurence les snipers)…. devinez qui a ete accuse??? bien que des videos filmes lors des manifestations et des etudes des experts ont montre que les balles ont ete tire venant de derriere la foule protestants alorsque les policiers se trouvaient devant eux, le gvt en place een collaborations avec les USA et EU n ont pas tarde d accuser le president dechu et la police.
si umugani nciye canke igitito…vous avez l internet informez-vous! ca ce sont des faits……!!!
none ga bakunzi bahire nimba iyo ONU yanyu mutera amashurwe yashoboy kugira gutyo mu gihugu twokwita ko gitey imbere nka UKRAINE……aya matahoza mwipfuza n ayiki???? azogirwa na nde??? ayagirira nde??? muba mu burundi shikahho aho hantu…nawenu ibigwanisho bihawe 100000 personnes ntihabuze ababibonye baho kiretse abari i buja….nizer ko bose atari imbonerakure….. kumbura mukunde igihugu canyu mwongere mukundane….ONU(BNUB) yoyo ntimuzi icatumy ishingwa n icayumy y insista ngo igume mu burundi….. renger ubwoko…genocide yo sinzi …ko umengo imbonerakure si abahutu cank abatutsi gusa ninde azokwica uwundi….hhhhhhhhaaaaaa…… ONU yo izobona n ibindi….((((((muga indege yo mur malaysie yatakaye yarabananiy gutora….hahahahahahahhahahahahaahah))))))
@atos
avant le 8 Mars, j’aurais douté de tout ce que tu as dis. mais le procédé ressemble au même qu’ils voulaient utiliser ici au Burundi avec Alexis.
Cet article du Figaro (http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2014/04/04/01007-20140404ARTFIG00152-les-etats-unis-voulaient-destabiliser-cuba-avec-un-reseau-social.php ) m’a surtout convaincu qu’il y a quelque chose qu’ils nous préparent …
Wait and see… Nous voyons tous les agitateurs.
Roland Rugero, je ne veux pas vous contraire car vous n’êtes pas le premier à prévoir la catastrophe « génocide » au Burundi. Hélas, ce mot, est trop lourd pour le dire » comme qualificatif’ – ce qui ce passe au Burundi, on sait les sources. Chaque fois qu’un groupe des gens essaie d’émerger dans la société, on les accuse de tous les maux. Si c’est le mot génocide (plus simple pour le comprendre si on se rend compte de l’histoire même de nos 2 pays) , je ne doute pas qu’ ‘on allait même dire « Ba Mulele bagarutse» pour appeler a la communauté internationale « attention ». Pourquoi cette peur ? Parcequ’on évoque la question de la CNTB, la Vérité et Réconciliation. Parque tout simplement, on ne contrôle plus l’armée nationale ou parqué tout simplement quelque gens opprimes depuis le temps essaient quand même de marquer leurs présence. Je pense que ce terme « lourd soit il’ jusqu’à faire venir la belle et jeune dame Samanta au Burundi, elle a été mal informée, par un groupe de des gens mal intentionnés, des gens qui se sont infiltrés dans les diplomaties. Dire des journaux e l’Europe, de l’Amérique etc. c’est normal. J’ai vécu aussi en Europe je sais ce qu’est de l’information et comment on donne peu d’importance aux écrits qu’aux paroles surtout dans des pays développés – et si les Rwandais colle suffit pour ne produire qu’un document aussi piquant comme tel. C’est un jeu T et D
Bravo, bel article.
Mais franchement je crois que le Pouvoir n;est pas entrain d’armer les Imbonerakure.Et l’Uprona le sait.Et dans l’ensemble les Tutsi.
Seulement la communaute internationale qui n’a jamais compris les methodes de gouvernance actuelle a ete agace par l’arrogance du systeme ayant mene vers le desamour avec l’Uprona (laissant entendre que le Pdt veut le troisieme mandat).
Et cette fois ci elle a facilement ouvert les yeux et tendu l’oreille aux magouilleurs tutsi de l’Uprona qui crient au genocide et qui se font aider par l’Adc Ikibiri que l’ancien parti unique avait pourtant egare en 2010.
Pour l’Adc l’essentiel etant que le Cndd Fdd soit croue au sol pour la simple raison qu’il a ete humilie lors du scrutin de 2010. Rappelons qu’au Burundi la Democratie reste toujours compliquee du fait que le vaincu grince toujours des dents et garde une haine mortelle contre le vainqueur. Malheureusement helas!!!
Ainsi Ce qu’on appelle communaute internationale n’a jamais trouve des occasions en or pour l’attaque frontale.
a)Le divorce avec l’Uprona majoritaire
b)L’echec de la revision de la constitution a une vois pres.
c)Le forcing de Sinduhije du 08 Mars 2014
d)La commemoration du 20eme anniversaire du Geno au Rwanda ressentie sur le plan mondial
e)Les erreurs permanentes de communication.
En Conclusion le rapport de l’expert est moins credible.Il s’agit d’une conspiration internationale.
Dont certes le pouvoir seul est a l’origine.
Le petit rapport de l’expert est venu frapper un elephant assez affaible et il risque de s’ecrouler par ses propres turpitudes.
Sinon comment et pourquoi refuser une enquete internationale!
Est il aussi vrai que toute touffe d’herbes cache un ennemi. Les plannificateurs de la conspiration peuvent proposer une enquete pour decouvrir autre chose dont ils sont plus surs et plus dramatique que la supposee distribution d’armes.
Mais toujours , jusqu’a en arriver la c’est que quelquepart on a commis des erreurs strategiques terribles.
A qui la faute?On dira toujours et malheureusement que ce sont les autres.
Roland,
Merci pour l’article.
Je trouve la synthèse très bien faite, tu as donné une bonne chronologie des événements (et merci pour les liens). En deuxième partie, tu exprime ton opinion. Je la partage.
Sur le sujet, ce que j’ai du mal à comprendre, c’est pourquoi l’on a l’impression que les autorités semblent ne pas donner une réponse claire (ou convaincante, c’est selon) aux différentes allégations. Trois éléments dans ce sens : (1) le fait de demander et d’insister au sujet de la fermeture du BNUB, juste avant 2015; (2) le fait de démentir les allégations de distribution d’armes, sans pour autant déclarer que des enquêtes ont été (ou vont être) entreprises dans ce sens; et (3), le fait de refuser qu’une commission indépendante se charge de faire la lumière. De tout ce ceci se dégage l’impression que soit il s’agit, de la part du Gouvernement, d’une véritable carence en termes de communication effective, soit il y a un réel problème que l’on souhaite ne pas être connu par le public. Dans les deux cas, c’est loin d’être appaisant.
Ensuite sur le mot « génocide », surtout en faisant référence au Rwanda voisin, je pense que dans le cas du Burundi, il s’agit d’un très mauvais raccourci. Ceci est dû, soit à un pur fainéantisme journalistique ou politique ; soit à une volonté délibérée de désorienter l’opinion. Mais, quelque soit la situation, l’on ne devrait pas retourner aux violences passées, ce serait ne rien avoir appris de nos malheurs et ce serait une honte pour nous tous Burundais, toutes ethnies et appartenances politiques confondues.
Mon espoir est que le Président Nkurunziza prennent ses responsabilités, qu’il considère le chemin parcouru, les défis surmontés et accepte l’alternance, tout simplement. Ainsi, on aura évité un nouveau cycle de violences et on aura réussi à montrer que, comme Burundais, on appris toutes les leçons de notre passé douloureux. Bref, on aura fait un pas en avant… Je ne sais juste pas s’il prendra ce chemin là.
Ceux qui me font rire sont ceux qui disent qu’il y aura bientôt un génocide contre les Tutsi au Burundi. Les gars trouvez d’autres arguments turabamenyereye. Vous ne supportez pas de voir un président Hutu vous diriger. Vous avez trop été habitué à Buyoya, Bagaza et consort….et vous voulez que le scénario rwandais se répète chez nous pour avoir un dirigeant Tutsi et de préférence comme Kagame. Il y a quelque chose qui m’étonne… pourquoi dans les manifestations qu’on a vu à l’étranger on n y a vu presque que des Tutsi ? Bizarre bizarre ! Les temps ont changé
Malheureusement, les temps n’ont pas changé, vous parlez toujours de groupes ethniques. Nous voulons entendre parler des programmes de nos politiciens, et non de leur appartenance ethnique.
Opinion d’une jeune fille qui rêve de vivre chez lui, au Burundi.
Malheureusement, les temps n’ont pas changé, vous parlez toujours de groupes ethniques. Nous voulons entendre parler des programmes de nos politiciens, et non de leur appartenance ethnique.
Opinion d’une jeune fille qui rêve de vivre chez elle, au Burundi.
@Fidens Nzobaha : je sais que je perds mon temps mais je vous laisse tout de même mon commentaire.
Vos spéculations relèvent du DELIRE. Hélas, ce n’est pas nouveau : il y a des hauts gradés français (pour camoufler leur implication) qui répètent à qui veut les entendre qu’au RWANDA, le GENOCIDE est de la responsabilité des leaders Tutsi (entendez le prés. Kagame). Mais cet argument des gens atteints de l’idéologie génocidaire est vieux comme le monde : aux Juifs (dont 6 millions ont péri dans la Shoah), ils disent que c’était pour récupérer Israël et dominer le monde.
Fidens Nzobaha, à vous entendre, ce sont donc les leaders Tutsi qui sont en train d’armer les IMBONERAKURE pour qu’ils se mettent à tuer et découper les leurs et ainsi justifier leur prise de pouvoir. Vous est-il venu à l’idée de vous demander qui était le CHEF SUPREME de ces Imbonerakure ? Si oui, ne serait-il pas plutôt simple de lui demander de DEMANTELER sa milice pour faire capoter ce projet que vous attribuer aux Tutsi que vous devez tant haïr ?
C’est quand même fou de voir/entendre des gens tenir de tels discours d’une HAINE indicible quand l’Histoire (ancienne et récente) nous montre où ils conduisent !
Burya kubazi uburindi , aho nico wariye bose bakimenya burya abantu 100 000 barenga 2 fois l armée burundaise boronswa ibigwanisho hanyuma hakabura des preuves!!!! ariko rero vous chers journaliste, societé civiles + opposition ntaco mumaze!!!!!
Umukuru w’igihugu c’uburundi Pierre Nkurunziza yarabivuze, ati: uwuzotangura igwano, izohera iwe, iherere iwe. None iryo jambo nizeye ko abarundi twese turizi kandi tworizirikana!!
@Ndabahagamye
Ni vyo kabisa. Nkurunziza we nyene ubwiwe ni we ayitanguye. Izoherera iwe rero.
Aho ga Rugero uwogusaba umuganwa w imbonerakure womutwereka cnk ukatubwir akazina? Genocide ntayo mbona arko niyab irik irategurw ntimurindir k leta ivyemera, k bihutiy kwanka commission d enquet ng barabishoboy?
Il faut plutôt aller au fond des choses, ne pas rester à citer les différents articles de part le monde. Le Génocide ruandais reste et restera toujours une honte pour la communauté internationale qui n’a pas réagit alors qu’elle pouvait éviter le pire. Si on regarde les differents video Voir S.O.S Imbonerakure. Les manifestations des imbonerakure défilant comme des militaires au vu et au su de tout le monde ( les autorités civiles et militaires y compris) on ne peut ne pas s’inquiéter. Nulle part au monde, dans un Etat de droit, les civiles ne peuvent s’arroger les droits des militaires et défiler comme les imbonerakure, qui semblent être sûr du soutien du pouvoir. Ce sont déjà des signes avant coureurs d’une catastrophe, si rien n’est fait pour empêcher cela!
« Au-delà des mots, quelles sont les preuves que vous avez à ma charge? »
En ce sens, je soutient la position du governement de rejeter toute idee de commission d’enquête tant que les auteurs de ce rapport n’auront pas fourni d’indices soutenant leurs allegations. Ces accusations sont trop graves pour se fonder uniquement sur des rumeurs. Et si preparartion de genocide il y a, je crois que les populations des communes concernees devraient être les premiers à s’en apercevoir. Or, pour le cas de Nyanza-Lac en tout cas, tous les partis politiques implantes dans cette commune ont dementi ces allegations devant des correspondants des radios locales. Pas sûr que la RPA a relaye cette info…
Un génocide au Burundi? L armée et le président Micombero ont commis des massacres ou génocide , nous avons laisser passer sans même nous indigner. Les massacres de Ntega Marangara, Buyoya a récompensé les bourreaux en leur construisant des villas en dure. Génocide de 1993, même Rugero ne s en souvient plus, il emprunte le génocide aux Rwandais. Personne des commanditaires n a été dérangé, bcp ont récolté des dividendes. Dans le pays de l impunité tout peut arriver.
Genocide/massacres/crimes de guerre/crimes contre l’humanite. Des mots qu’on ne devrait pas parler dans un pays comme le Burundi. Pourquoi tout cela???????