Le « vide institutionnel », un alibi, de la mauvaise volonté… L’opposition fustige ce qu’elle appelle un « prétexte » du pouvoir pour aller aux élections. En effet, rien ne semble arrêter ou infléchir cette course vers un scrutin déjà dénoncé par plusieurs voix locales mais aussi internationales. Des élections non respectueuses des standards internationaux.
Certes, aucun parti ne veut perdre des élections. Rester aux affaires est un souhait légitime pour toute formation politique. Mais ce forcing n’augure rien de bon et cette victoire assurée- faute de concurrents- pourrait avoir un goût amer. Le CNDD-FDD risque de se retrouver isolé, son gouvernement non reconnu par de nombreux pays. C’est déjà sûr pour certains partenaires importants du Burundi telle l’Union Européenne.
Un pays comme le nôtre, qui dépend si fort de l’aide internationale, peut-il s’offrir un tel luxe ? Même la Corée du Nord, une puissance nucléaire, bannie par la communauté internationale, résiste difficilement. Elle est régulièrement frappée par la famine. Heureusement qu’il n’y a aucune presse pour rapporter les malheurs de la population. Mais que personne n’y trouve la moindre comparaison…
Nous voici donc à la veille des élections fades, sans surprise. L’alternance politique n’aura pas lieu. Pas de sang nouveau, aucune saine régénération. Au lendemain des élections, isolé, seul, le Burundi va encore s’enfoncer dans le marasme économique. Triste.
Proposition pour les dialogues en cours au Burundi:
Pour remédier à la crise politique qui secoue présentement le Pays, il faut se pencher sérieusement sur la possibilité d’instaurer un Gouvernement de transition qui proposerait à Nkurunziza, en lieu et place de briguer un 3è mandat irréguliers, le Ministère de la Défense nationale. Quant à Adolphe Nshimirimana, il prendrait en charge le Ministère de la Sécurité publique et ce, jusqu’à nouvel ordre. L’État major reviendrait à un chef qui ne relève pas du Cndd-Fdd, mais de l’Opposition légale. Ainsi, tous les partis politiques éligibles aux élections, y compris le Cndd-Fdd, pourraient ensemble organiser des élections libres, transparentes et inclusives en toute Paix. N’ayez aucune crainte pour ce qui est d’une éventuelle tentative de coup d’État venant de ces deux anciens rebelles puisque l’entente en question devrait être soumise à des conditions préalables et suffisamment claires pour toutes les parties prenantes. Et qui dirait mieux ?!?…
Si elle se vérifie, l’annonce de la défection de Gervais Rufyikiri, 2ème vice-président de la république, et la lettre qui la motive devraient mettre le très excellemment et populaire président-candidat-de-droit-divin dans une mauvaise posture :
https://bujanews.wordpress.com/2015/06/24/rufyikiri-gervais-vient-dannoncer-sa-defection-sur-france-24-il-y-a-15-minutes/
Gardons l’espoir !
La position de Gervais Rufyikiri, 2ème vice-président, sur la crise politique actuelle; lettre adressée au président de la république:
http://burundinews.free.fr/actualites/lettrerufyikiripresident.pdf
Le « vide institutionnel » n’est peut-être pas le problème qu’on voudrait bien en faire. Le lien ci-dessous renvoie aux fiches synthèses de l’Analyse du Professeur Stef Vandeginste, de l’université d’Anvers
http://www.arib.info/index.php?option=com_content&task=view&id=12155&Itemid=85
La crise politique que le Burundi vit aujourd’hui, m’amène à dire que seul la Communauté internationale et organisations panafricaines sauraient aider les burundais à sortir de cette impasse, sinon il faut s’attendre à ce que les 5 prochaines années soient un calvaire pour tous, donc de sans répit pour personne, qu’elle soit du sphère politique, du Gouvernement, de la Société civile ou simple citoyen. Soyez alors tous collaboratifs pour que les dialogues en vue puissent déboucher sur une solution qui satisfasse toutes les parties prenantes sans oublier que là où il y a une volonté il y a un chemin!
Vous ne trouvez pas que c’est cher payé 70 morts au moins à Bujumbura et au moins 100 morts parmi les réfugiés burundais dans les pays voisins, de choléra, pour un troisième et dernier mandat de Nkurunziza? Et si vous faisiez comme les sénégalais, qui ont appelé à voter Macky SALL, contre Abdoulaye WADE, qui était aussi obsédé par un troisième mandat ?
le Sénégal avait une vrai CENI, lui.
Monsieur Kponsouvi, vous dites « Et si vous faisiez comme les sénégalais, qui ont appelé à voter Macky SALL, contre Abdoulaye WADE, qui était aussi obsédé par un troisième mandat ? »
Vous voyez qu’il y a déjà quelqu’un qui n’est pas d’accord avec vous. Au Sénégal il y avait Abdoulaye WADE et Macky SALL. Le Problème est qu’au Burundi tous ceux qui manifestent et qui s’opposent à tout ne peuvent pas trouver ou désigner un Macky SALL burundais. Et les élections constituent un danger pour eux et craignent la victoire d’Abdoulaye WADE burundais.
Le nouveau Médiateur des Nations Unies au Burundi est le Sénégalais Abdoulaye Bathily qui était dans le mouvement contre le 3ème mandat d’Abdoulaye WADE. Nous espérons qu’il va demander aux opposants et à la société civile de désigner un MackySALL burundais qui va affronter l’Abdoulaye WADE burundais aux urnes et de cesser les bagarres, les violences dans la rue. Le combat démocratique se fait dans les urnes sur la base des projets de société et non dans la rue.
Tous les tyrans ont ceci de commun: enfermés dans leurs bulles, ils se croient « adulés par le peuple qu’ils défendent au péril de leur vie contre des complots ourdis par des ennemis imaginaires ».
Tout individu qui prend le vide institutionnel et constitutionnel à la légère est soit politiquement ignorant ou complice de ceux qui veulent faire retomber le pays dans la désolation, avec le même statut que ceux qui, au pouvoir ne courent que pour leurs ventres.
Heba iyo manda Minani mureke gupfana le vide inconstitutionnel. Mwebwe mushaka un mandat de trop c’est vous qui etes ignorants et voulez que le pays tombe dans la desolation. 3eme mandat izosiga ivu kandi amashavu y’ibizoshika azogaruka k’umunt umwe ashaka
ko inyungungu z’abanyagihugu bose azigira rwiwe wenyene.
Que veut-on pour le Burundi ?
Beaucoup de déclarations contradictoires:
Pour les Nations Unies le Burundi a vécu 10 ans de paix et de stabilité relative grâce à l’accord d’Arusha. Les opposants disent non pas de paix pas de stabilité, tout est ruine. Qui dit vrai ?
Les opposants défendent les accords d’Arusha parce qu’ils ont permis au Burundi de retrouver la paix . Voilà leur propre contradiction.
Maintenant, le vide constitutionnel est un alibi de mauvaise volonté et Monsieur Stef dit que la constitution burundaise est silencieuse sur la fin du mandat présidentiel et du mandat de l’Assemblée nationale. L’interprétation de ce silence fera aussi rage que celle sur les accords d’Arusha. C’est absolument à éviter.
Comme le bruit du malheur ne vient pas seul, voilà la rumeur de la guerre entre le Rwanda et le Burundi (RFI):
« Cette fois, ce sont des rumeurs persistantes qui font état de l’existence de camps d’entraînements de rebelles burundais au Rwanda voisin qui causent problèmes. Et depuis hier, le 19 juin, c’est le parti au pouvoir au Burundi qui s’en émeut et qui les relaie publiquement.
« Ce sont des mots qui se disent dans les quartiers, surtout dans les quartiers où l’on a connu des insurrections. Il y en a même qui se déplacent de maison à maison pour aller chercher des recrues, de jeunes de recrues, pour les amener, dit-on, au Rwanda, pour s’entraîner militairement et revenir. C’est ça qu’ils disent », rapporte le porte-parole du CNDD-FDD, Gélase-Daniel Ndabirabe.
Le Rwanda semble avoir un rôle trouble aux yeux de nombreux responsables burundais :son président Paul Kagame a pris clairement position contre le 3e mandat de son ancien allié Pierre Nkurunziza, des dizaines de milliers de paysans Burundais ont fuit ce pays depuis que le président Nkurunziza a déclaré sa nouvelle candidature, tandis que des centaines d’habitants de la capitale Bujumbura s’exilent chaque jour au Rwanda. D’où ces rumeurs….
Tout ce qui touche la sécurité du pays, que ce soit une rumeur ou pas, le parti CNDD-FDD prend ça au sérieux. Il demande donc au gouvernement burundais d’aller vérifier si effectivement ces rumeurs sont fondées ou pas », déclare le porte-parole du parti au pouvoir au Burundi.
L’armée, puis la police du Burundi, se sont empressées hier de calmer le jeu en assurant qu’il n’y avait pas le signe d’une guerre imminente dans ce pays, mais qu’elles se tiennent prêtes au cas où »
Vous trouverez l’information à l’adresse suivante:
http://www.rfi.fr/afrique/20150619-tensions-rwanda-burundi-camps-entrainements-jeunes/
hahahahaha pretes!!!!pour defendre qui?Il n’y a plus d’armee et meme de police pour defendre le pays depuis le jour ou Nkurunziza a decide de detruire les accords qui les avaient mis ensemble. Detrompez vous! Qu’ils preparent bien leurs imbonerakure!
Igihugu c’Uburundi cararamburuye umwaka havuka abantu comme Ndayicariye et tous ceux qui agissent comme lui. Si je me comporte comme lui, s’il vous plait, veuillez me traiter de tous les noms que vous voulez, incluant indambu. C’est degueulasse! Je n’en peux plus avec des personnes qui s’amusent avec la vie de toute une nation.
Nimba wibaza ko ico cose udashigikiye kiba ari amafuti, uragaba ushobora kuba ivyo uvuga kuri Ndayikengurukiye biraba wewe ahubwo. Mu mugwi urimwo mufise ubwibone butuma mudashobora kwumva ibitandukanye n’ivyo mwipfuza. Nibaza ko hageze ko mumenya que vous n’avez pas raison en tout quand même!!!
Mvuga Ndayicariye, pas Ndayikengurukiye. Hanyuma ndashobora kwanka umuntu JEWE NYENE. Ntunshire mu murwi rero. Nawe ntukunda bose.
Quand le president burundais Pierre Nkurunziza a rencontre (le lundi 15 juin 2015) la delegation venue lui remettre les recommendations du Sommet des Chefs d’Etat de l’East African Community (sommet tenu a Dar es salaam, Tanzanie, 31 mai 2015), il a dit que:
-Il est content des recommendations faites par les chefs d’Etat de l’East African Community (EAC) ET QU’IL A DEJA COMMENCE A METTRE EN APPLICATION CES RECOMMENDATIONS. Toutes fois, il n’a rien dit a propos d’autres parties qui lui demandent de quitter le pouvoir.
-Il a dit qu’ENVIRON 80 POURCENTS DES RECOMMENDATIONS ONT ETE DEJA MIS EN APPLICATION.
(Voir « Nkurunziza receives EAC Summit report », http://www.thecitizen.co.tz, 19 June 2015).
LE RIDICULE NE TUE PAS!!!
Il faut sortir des circonvolutions lingustiques d’usage et dire clairement que Nkurunziza et sa clique veulent tuer des Burundais. Ile le feront par leur Milice imbonerakure et par la famine qu’il va imposer au Burundais. Ce crime qui se perpètre devant nos yeux est un crime contre l’humanité. Il faudra un jour que les responsables en répondent devant un tribunal. Juste pour commencer ma liste des coupables, je cite Nkurunziza, Nshimirimana, Bunyoni ainsi que d’autres géneraux et membres du gouvernement. Je vois aussi les membres de la CENI, les juges de la cour constitutionnelles. On pourrait prolonger la liste. Il faudra bien un jour que ces gens disent comment ils ont accepté d’être complices voire même plus.
Entre dans le gouvernement de Nkurunziza à ce jour c’est accepter la complicité dans un crime. Je ne veux pas que l’on viennent nous dire dans deux ans que la famine au Burundi est une fatalité naturelle. La famine au Burundi va être une arme de destruction massif que va balancer le gouvernement contre sa population. Si demain il y a famine au Burundi, une chose qui chaque jour devient plus que probable, il faudra traduire Nkurunziza et sa clique devant un tribunal spécial de l’ONU.
De façon caricaturale et grotesque, il se livre impunément à la risée du monde. Je me demande ce qu’il a dans sa tête. Je ne savais pas la soif du pouvoir était si dévorante. Au point de se dire: c’est moi ou le chaos? C’est triste!
Tout cette machination de Nkurunziza a commencé dans un flou total et se poursuit dans le même flou ce qui ne garantit aucun résultat probant. Autrement dit, élections ou pas élections, Nkurunziza finira par s’enfoncer dans un mur! Il ne faut cependant pas que l’Opposition, la Société civile et le mouvement contestataire populaire ne baissent les bras, car la Communauté internationale et organisations de défense des droits humains gardent un œil sur eux. Nkurunziza doit disposer!
Il avait un grand boulevard à lui seul,sans embûches aux élections de 2010,il a réussi des coups de maître en tripatouillant ici et là, mais tout indique que ce dernier passage en force comporte des signaux rouges en alerte sur tous les plans.Va t il réussir à les déjouer cette fois ci? A t il encore cette assurance qu’il avait en 2010?
Patience donc, d’ici peu DIEU nous montrera sa volonté qui est souveraine et sans appel.
Dieu n’agit pas parce que les hommes le veulent (encore moins les politiciens comme vous qui ne pensez à lui quand vous êtes dans les problèmes), mais, il manifeste sa volonté quand il veut lui-même. Ne soyez pas étonné s’il que le mandat du malheur finisse sans qu’il ait dit son mot!!!!!!
Merci encore une fois cher Antoine pour votre editorial mesure and equilibre. Permettez-moi, toutefois, de m’inscrir en faux avec votre conclusion. Tout me porte a croire que les Burundais ne sont plus prets a accepter que la nation continue a s’enfoncer dans le ‘marasme economique’. Cette presomption que les Burundais sont se sont resignes a subir encore cette injustice ne me semble pas etre en harmonie avec les recents evenements qui secouent le Burundi depuis l’annonce de la candidature du president Nkurunziza. J’ai plutot l’impression que les Burundais ne vont plus se laisser faire. Ce qui est inconnu pour l’instant est la direction vers laquelle la lutte va s’orienter. Mais croire que tout est fini serait en mon avis sous estimer la determination des Burundais a combattre la dictature de Pierre Nkurunziza. Time will tell.
Pourquoi un vide institutionnel ? Il ne faut pas leur offrir ce qu’ils veulent. Cher opposition ne commettait pas la même erreur qu’en 2010. Rappelez vous que c’est grâce à l’Uprona et le Frodebu Nyakuri qu’on a pu garder la constitution de 2005. Réfléchissez y donc deux fois avant de prendre votre décision. Mube bake beza muga mube muhari.
https://youtu.be/ZEGUYozuT64
On dit en kirundi « indya zibishe ziruta indya zibuze » (la nourriture sans sel vaut toujours mieux que le manque de nourriture). L’oppositon politico-civile ne veut pas du tout d’élections, parce qu’elle sait qu’elle les perdra; tout au long de ces derniers cinq ans, elle n’a jamais parlé de programme alternatif à présenter au peuple; elle n’a fait que dénoncer et s’opposer agressivement aux actions du gouvernement. Si vous dites que la peur du vide institutionnel est un prétexte (ce qui est faux), que dire de la guerre au troisième mandat ? N’est-ce pas un prétexte pour arriver à conquérir le pouvoir par d’autres voies que celle des urnes, en courcicuitant le peuple ? Les élections sans l’opposition radicale (qui n’en veut pas) valent toujours mieux que rien. Une DEMO (peuple) CRATIE (pouvoir) sans le peuple est un non-sens.
Kaiser, est-ce-que au sein du CNDD-FDD, il n y a personne d’autre qui est capable de diriger le pays? Quelle insulte pour ce parti! Franchement, tous ces hommes et femmes, très compétents et plus intègres que Nkurunziza, ne sont-ils pas capables de diriger le pays? Le 3è mandat de Nkurunziza viole la constitution et les accords d’Arusha, et Nkurunziza le sait; la preuve, c’est qu’il a cherché en vain à modifier l’article de la constitution qui limite le nombre de mandats présidentiels à deux pour chaque candidat. Le fameux arrêt de la cour constitutionnelle a été rendu sous pression, et de toutes les façons, cette cour n’a rien dit sur les accords d’Arusha (elle n’en avait d’ailleurs pas les prérogatives).
Les frondeurs au sein du CNDD-FDD ont essayé de sauver la démocratie, mais le très égoïste et dictateur Nkurunziza leur a opposé une fin de non recevoir, et en plus, l’animosité avec laquelle il s’est acharné contre eux et leurs proches prouvent que Nkurunziza ne comprend rien de la démocratie. D’ailleurs, le parti CNDD-FDD n’a jamais été démocrate, tous les votes sont font toujours à main levée (au lieu d’un scrutin secret) pour intimider ceux qui ne sont pas d’accord avec les propositions mises sur la table et qui pourraient donc voter non si un véritable scrutin secret était organisé.
En briguant le 3è mandat et en organisant les élections en solo, Nkurunziza réussit effectivement à écarter la vraie opposition, il le fait exprès avec l’espoir d’avoir une majorité parlementaire absolue, la suite on la connait: changer la constitution pour lui permettre de rester président de la République à vie. Comme ça il n’aura jamais à répondre devant un tribunal national ou international de ses crimes économiques et de sang, et il pourra continuer à piller les ressources du pays, à pourchasser tous ceux qui oseront dénoncer ses actes, et tout cela dans l’impunité totale! Mais, crois-moi, il se trompe……………………………………..
@Jeanette
Madame (?), si vous avez assez d’années sur vos épaules et assez de rigueur du jugement, compare Nkurunziza à ses prédecesseurs pour ce qui est des crimes de sang, et tu m’en diras des nouvelles. Evidemment, il se peut que les morts sous Micombero et Buyoya, le génocide intellectuel opéré par Bagaza ne t’ont pas touchée, parce qu’alors tu étais de l’autre coté de la barrière. Maintenant que tu es en deça, tu te rends compte qu’il y a des crimes. C’est un bon début. Si, faisons un grand tribunal, non a la Haye (c’est chez vos amis), mais au Burundi. Et déballons tout. Ca ferait du bien au pays cette lessive générale en partant des années ’60 jusqu’à nos jours.
@Kaiser
VOUS VOUS TROMPEZ INFINIMENT: CE NE SONT PAS TOUS CEUX QUI S’OPPOSENT A LA DICTATURE DU 3 EME MANDAT PRESIDENTIEL QUI ETAIENT « DE L’AUTRE COTE DE LA BARRIERE ».
Vous devriez plutot vous poser la question pourquoi aujourd’hui ils se tournent contre le pouvoir CNDD-FDD (dont ils ont celebre la victoire en 2005).
Kaiser, je suis profondément choquée par ton raisonnement. Selon toi, Nkurunziza a le droit de tuer parce que ses prédécesseurs ont aussi tué!!!!!!!!! Nkurunziza peut commettre des crimes de sang dans l’impunité totale, pour rivaliser avec Micombero, Buyoya et Bagaza! Est-ce vraiment cela que je comprends par tes propos? Tes propos me rappellent ceux d’autres compatriotes qui ne cessent de déclarer qu’il faut laisser Nkurunziza faire ce qu’il veut « parce qu’il est hutu »; que combattre Nkurunziza revient à soutenir l’empire hima, etc….., comme si au Burundi il n y avait aucun autre hutu capable de diriger le pays! Crois-moi, celui qui va mener le Burundi vers des horizons inconnus et dangereux, c’est bel et bien Nkurunziza. C’est lui qui s’apprête à enterrer définitivemen la démocratie, et malheureusement, tous les Burundais en payerons le prix fort!
Kaiser, c’est effectivement parce que nous n’étions pas d’accord avec les politiques menées par l’oligarchie hima depuis les années 60 que nous nous sommes battus pour un pluralisme politique au Burundi. Mais notre objectif n’était pas de remplacer une dictature tutsi par une dictature hutu, mais plutôt d’installer une véritable démocratie, respectueuse des valeurs d’égalité pour tous, de liberté d’expression, des droits de l’homme dans leur ensemble, et de la bonne gouvernance. Si tu étais de bonne foi, tu reconnaîtrais que n’eût été les accords d’Arusha, le CNDD-FDD n’occuperait pas la place qu’il occupe maintenant sur l’échiquier politique Burundais. Du temps de sa rébellion, le CNDD-FDD n’a jamais été capable d’occuper ne fût-ce qu’une seule colline!!! C’est l’ancien président Domitien Ndayizeye qui a négocié dur et obtenu, dans le cadre des accords d’Arusha, que les FDD déposent les armes et intègrent les corps de sécurité. Domitien voulait à juste titre équilibrer ethniquement les corps de défense et de sécurité Burundais. Mais quand Nkurunziza a accédé à la magistrature suprême du pays, il s’est opposé à ce que les combattants du FNL réintègrent les corps de défense et de sécurité parce qu’il voyait en eux de concurrents plutôt que d’alliés!!! Plus égoïste que Nkurunziza, on meurt! Et je ne parle pas de tous ces compatriotes hutus qu’il a massacrés et ceux qu’il continue de terroriser parce qu’ils ne sont pas de son camp!
Si tu veux mon avis, le pire ennemi des hutus au Burundi est bel et bien Nkurunziza, et tu ne tarderas pas à t’en rendre compte. Mais, peux-tu répondre à ma question de départ: EST-CE QU’AU SEIN DU CNDD-FDD, IL N’Y A PERSONNE D’AUTRE QUI EST CAPABLE DE DIRIGER LE PAYS?
@Ndumwiwe Jeannette
À Ndumiwe,
Vous avez raison sur chaque point évoqué dans votre propos.
Nkurunziza et son Cndd-Fdd n’ont plus la légitimité de gouverner le Burundi.
Même si Nkurunziza reviendrait sur sa décision de ne pas briguer un 3è mandat illégal, il s’est déjà disqualifié comme leader politique. Il faut qu’il cède le parti aux bagumyabanga qui ont encore à coeur le Burundi et son Peuple, soit ceux et celles qui ont osé dire «non» au putsch constitutionnel. Le soutien à la candidature irrégulière de Nkurunziza est la preuve irréfutable que les bagumyabanga qui sont présentement derrière lui sont TOUS ses esclaves(abaja), sachant qu’un esclave ne peut jamais prendre la place de son maître, donc non éligible aux élections présidentielles. C’est exactement cela qui se trame présentement au sein du Cndd-Fdd Nkurunziza et quel mépris, le ridicule ne tue pas vraiment! Disons que si ce statut leur sied bien cela n’engage qu’eux et non les authentiques patriotes burundais en faveur du respect de la Constitution nationale et les Accords d’Arusha, et la lutte continue, Nkurunziza doit partir!
Souvenez vous des anciens qui nous ont aidé avec ARUSHA. @ Mandela Nelson
Souverainete nationale, crainte de vide institutionnelle, etc…arguments massus du CNDD-FDD pour refuser de suivre les recommandations des differents mediateurs pour abandoner le 3eme mandat de tous les malheurs et dialoguer avec les autres partis politiques de l’oppostion afin d’organiser des elections libres, credibles et transparentes.L’entetement d’un petitit groupe a la tete d’un pays mendiant vivant constamment sur la perfusion financiere exterieure a hauteur de 52% du budget, cette attitude enfantine frise le redicule voire le suicide de la part des responsables du pays a tel point qu’on se demanderait s’ils comprennent leurs devoirs et le danger qu’ils courent a trop se raidir en refusant tout dialogue, conseils, en recourant plutot a la violence armee, les assassinats et les emprisonnements d’opposants politiques, de la societe civile et les manifestants pacifiques contre le 3eme mandat de Pierre Nkurunziza.
Reka Kaburahe abarundi twaragowe cambu ca bantu ati l espoir fait vivre. Twarihebuye ndazi ko plus de la moitie des Burundi turi deprime. Umuntu aravyuka akibaza imbere uko hasa wapi ntakigenda. Twebwe aba katukika dutunzwe gusa n ishapule. jewe ndibaza ka zoza ku Burundi nkakabura. ikinduhura Nuko nisaziye vyishi ntazobibona . Ubu lero le trio nkuru – adolpfe bunyoni na bafungakiwani ba nyamitwe bagira babandanye encore 5 ans. None duhunge twese oya da tuzophira aha.
Ubu imipaka iruguruye muje kuba iyo mushaka!hari abantu mukunda kugaya igihugu canyu,ntawanka kwonka nyina ngo agwaye amahere!
@liliane.
JE NE CROIS PAS QUE VOUS AVEZ VOUS-MEME CONNU LA VIE DE BURUNDAISE EN EXIL.
Usabe lero rwose Imana ntibize bigushikire.
L’EXIL N’EST PAS A PRENDRE A LA LEGERE (et je vous dis cela par experience).
Nta Burundi bugwaye amahere, uwugwaye amahere ni Nkurunziza et je ne sais pas ce que font ses docteurs qui refusent de le soigner…