Jeudi 23 août, les meilleurs écoliers admis en 7ème année ont passé le test d’admission aux écoles d’excellence. Cet examen a débuté avec retard dans tous les centres de passation en marie de Bujumbura.
Au Lycée de la convivialité dans la zone Kanyosha. Les candidats, certains accompagnés de leurs parents, sont arrivés très tôt. Il est prévu que l’examen débute à 7h30. Excepté des retardataires, un bon nombre sont sur place à 7h.
Cependant, la passation de l’examen débutera après 11h. Les candidats sont appelés pour l’installation avant la passation. Ils proviennent de 41 écoles publiques et privées. Seuls les 5 premiers de chaque établissement ont le droit de passer l’examen. C’est la règle dans tout le pays.
Plus de 440 sont attendus à ce centre qui accueille tous les candidats de la commune Muha. La plupart sont présents. La réussite à cet examen donne le droit de faire ses études dans des écoles d’excellence.
Claver Ndikuriyo, directeur de l’enseignement dans cette commune, signale d’importantes absences. Cependant, il n’est pas en mesure de donner l’effectif. Il estime que ces absences sont dues à différents facteurs.
Certains sont en vacances à l’intérieur du pays. Ainsi, ils n’ont pas eu vent de la passation de ce test. D’autres se sont fait inscrire dans d’autres pays.
M. Ndikuriyo tient à souligner que le ministère de l’Education a usé de tous les moyens de communication pour informer la population. Au sujet du retard, il assure que «les questionnaires d’examen sont arrivés tard».
A l’Ecole technique secondaire (ETS), centre de passation pour les candidats de la commune Ntahangwa, le constat est similaire. Les absences sont tout de même moins importantes qu’au centre de passation de la commune Muha. 622 candidats y étaient attendus.
Le directeur de l’enseignement dans cette commune, Léopold Niyungeko, estime que les écoles d’excellence n’attirent pas tout le monde dans la ville. Notamment parce que ce sont des établissements à régime d’internat.
Des irrégularités
Un cas a le mérite d’être signalé. Deux écoliers de l’Ecole fondamentale de la zone Ngagara, quartier 7, les 6ème et 7ème sur le classement, ont été inscrits à la place des 3ème et 4ème. La directrice de cet établissement «a reconnu s’être trompée» dans la confection de la liste.
Les deux premiers ont été appelés. Le 3ème, son bulletin à la main, en compagnie de son père, est en pleurs à l’extérieur. Le 6ème finit par être découvert. Il est empêché de passer le test. Dehors, il dénonce le 7ème en train de faire l’examen. Ce dernier connaîtra aussi le même sort. Et le 3ème est rétabli dans ses droits.
Le directeur communal de l’enseignement dans cette commune explique le retard par l’appel des candidats. Il soutient que ce retard ne peut en aucun cas impliquer des échecs. Toutes les épreuves, le français et le calcul, durent 3h à raison d’1h30 par épreuve. Les candidats sont habitués à rentrer à 13h. «A cette heure-là, ils auront déjà terminé».
Les parents ne l’entendent pas de cette oreille. Pontien Gaposho, un parent rencontré au lycée municipal de Rohero, centre de passation en commune Mukaza, affirme que les candidats vont paniquer : «Plus le temps passe, plus l’examen leur fait peur. »
Des candidats de certaines écoles des centres de passation de Ntahangwa qui ne figuraient pas sur la liste ont été autorisés à passer l’examen.
Hilaire Baransharitse, président de la commission chargée de la préparation de ce test, promet de remettre, pour cette 3ème édition, aux candidats leurs copies pour d’éventuelles réclamations.
Signalons qu’environ 25.000 candidats étaient attendus.