Le ministère de la Justice a rendu public le Dictionnaire juridique français-kirundi, ce vendredi 28 mars à Bujumbura : « Ce dictionnaire bilingue est un outil d’accès au droit national, non seulement pour les acteurs judiciaires, les chercheurs et les académiciens, mais aussi et surtout pour chaque citoyen burundais. »
Edouard Minani, le chargé de la coordination nationale des appuis à la justice au ministère de la Justice, précise que les futurs utilisateurs de ce dictionnaire seront les magistrats, le barreau, les défenseurs des droits humains, la police, les parlementaires et les administratifs.
Il indique que le document permettra aux futurs utilisateurs de se conformer à l’article 5 de la Constitution qui stipule que « tous les textes législatifs doivent avoir leur version originale en kirundi. »
Le dictionnaire se veut être un document de référence pour le Service National de Législation (SNL), une structure technique chargée de la traduction et de la légistique (art de produire des textes juridiques) au ministère de la Justice.
Richard Nimubona, un cadre à l’Aprodh, dit que ce dictionnaire vient à point nommé. Il souhaite sa large diffusion auprès de la population.
Signalons que ce document a vu le jour grâce à l’appui technique et financier de l’Agence Belge de Développement au Burundi (CTB Burundi). Il se situe dans le prolongement de la traduction en kirundi de la deuxième édition des Codes et Lois du Burundi, dans le souci d’harmonisation des expressions et termes les plus usuels.
Turashimiye cane umuntu wewe yihaye akigoro ico gitabu kazinduzi kikaboneka.
Hasigaye ko mutubwira uko twokironka kikadushikira.
Murakoze cane.
Mbega Edouard Minani ko kera ukiri umuyabaga wari umusore w’ijambo , aho ubutungane ubu bwatabagaye uri muribwo ntuhanure ??? Kwari kukuramutsa kuko nibutse ko twiganye secondaire , naho mbonye ko ubu wahindutse , ukifatanya nabo bagizi banabi. Komera mwenewa….
bonne initiative
Merci de mettre à la disposition du public cet outil très important dans le jargon juridique. Beaucoup ne savent pas dire deux mots en Kirundi sans y ajouter cinq autres mots en français. J’espère que désormais le juriste Nduwimana Edouard sera capable de lever la confusion qu’il a toujours entretenue entre loi, ordre, commandement, instruction, directive et règlement, car tous ces concepts s’appellent en Kirundi « AMATEGEKO ». Dieu seul sait combien de partis et d’organisations ont souffert de cette confusion utilisée par le même Nduwimana pour les charcuter en mille morceaux.