Lundi 04 novembre 2024

Politique

Un dialogue mort né ?

02/01/2016 45

Entebbe, le préambule des négociations s’est terminé en queue de poisson. Mauvais présage, ou position de départ pour mieux négocier ?

Alain Aimé Nyamitwe : « Le 6 janvier, nous ne serons pas en Ouganda ou ailleurs. »
Alain Aimé Nyamitwe : « Le 6 janvier, nous ne serons pas en Ouganda ou ailleurs. »

« Je vous demande, dans les deux camps, de vous asseoir et de trouver une solution politique pour mettre fin aux souffrances du peuple burundais. » Cette déclaration est de Yoweri Kaguta Museveni, le président ougandais et médiateur dans la crise burundaise, lors de l’ouverture de la rencontre des protagonistes de la crise burundaise, le 28 décembre, dans son palais d’Entebbe. « Vous n’avez aucune excuse pour ne pas résoudre rapidement vos différends », a-t-il ajouté à leur attention. Une centaine de personnes y ont été conviées pour relancer le dialogue interburundais : le gouvernement burundais, le parti au pouvoir le Cndd-Fdd, l’opposition, la société civile, les femmes, les médias.

Lors de son intervention, Léonard Nyangoma, président du Cnared, s’exprimant au nom de l’opposition, a soutenu que le noeud du problème burundais est Pierre Nkurunziza. De son côté, le vice-président du Cndd-Fdd a indiqué que son parti ne s’assoira pas autour d’une même table avec le Cnared et les putschistes. Le ministre burundais des Affaires étrangères, Alain Aimé Nyamitwe, a condamné qu’une personne ait parlé pour toute l’opposition. Notons qu’Agathon Rwasa et des cadres de la 1ere vice-présidence étaient logés à la même enseigne que l’opposition.

Une rencontre qui se termine en queue de poisson

Le médiateur a fixé la date du 6 janvier 2016 comme le début du dialogue à Arusha en Tanzanie. Un rendez-vous dont s’est réjoui le Cnared, qui espère un calendrier précis et une orientation pour les discussions. « Le 6 janvier, nous ne serons pas en Ouganda ou ailleurs. Il ne s’agit en aucun cas de récuser la médiation et nous ne fermons pas la porte au dialogue, mais nous rejetons cette date décrétée sans nous consulter », a indiqué, à RFI, le ministre Nyamitwe. Il a ajouté que discuter avec le Cnared reste une ligne rouge pour le gouvernement. « Le gouvernement cherche un délai supplémentaire parce qu’il craint que l’issue des négociations ne lui soit pas favorable et d’être poursuivi pour ses crimes s’il quitte le pouvoir », estime Pancrace Cimpaye, porte-parole du Cnared.

Signalons que dans une émission radiophonique de ce 30 décembre, le président Pierre Nkurunziza a déclaré qu’il n’y aura pas de négociations, sauf le dialogue interburundais au Burundi, la réunion de Kampala ayant mal commencé.


Analyse

Rendez-vous manqué ou ouverture des négociations ?

La rencontre d’Entebbe le 28 décembre peut-être considérée comme un échec qui ne présage rien de bon pour l’avenir du dialogue entre les protagonistes burundais. C’est du moins ce que laissent entendre les déclarations de Victor Burikukiye et Aimé Alain Nyamitwe à Entebbe, et celle du président Pierre Nkurunziza deux jours plus tard. Cependant, la question est de savoir si Bujumbura a le choix aujourd’hui ou la capacité de continuer son bras de fer. A Entebbe, Yoweri Museveni a rappelé aux protagonistes que ce n’est pas à eux de se choisir les interlocuteurs.
Cette rencontre d’Entebbe a eu l’effet d’une douche froide pour la délégation gouvernementale. En effet, on lui a imposé la reconnaissance du Cnared comme représentant l’opposition. En accusant le régime de Bujumbura de tuer ses propres citoyens, tout en chantant sa souveraineté, il est clair que, pour la médiation, le gouvernement est aussi coupable que l’opposition, si pas plus.
Quant au rejet de la date du 6 janvier 2016 par le gouvernement, ce n’est rien d’autre qu’un repositionnement dans le processus de négociation, qui devra continuer, vu la pression de la communauté internationale. Le gouvernement est conscient qu’il devra faire des concessions importantes, même si c’est lui qui mettra en application les décisions issues des négociations. Il a donc intérêt à les rendre très difficiles pour que la médiation et l’opposition lui concèdent aussi des garanties.


Un retrait engagé

Vital Nshimirimana, délégué général du Forsc ©Iwacu
Vital Nshimirimana : « La campagne Halte au troisième mandat s’est retiré du CNARED, qui a déjà atteint sa maturité, pour défendre ses positions. »

A la veille de la rencontre de Kampala, les organisations de la société civile, membres de la campagne Halte au troisième mandat de Pierre Nkurunziza, ont décidé de se retirer du Cnared. Une décision qui suscite des interrogations.

Vital Nshimirimana, qui a signé cette déclaration annonçant le retrait des membres de la campagne Halte au troisième mandat de Pierre Nkurunziza du Cnared, rappelle que, depuis le mois d’avril, les partis de l’opposition et la société civile ont organisé ensemble un mouvement de protestation contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza. « Des manifestations ont mobilisé des centaines de milliers de Burundais vivant dans la capitale Bujumbura, à l’intérieur du pays et à l’étranger. Ces manifestations ont été réprimées dans le sang tandis que Nkurunziza organisait une mascarade électorale. » A la veille de la fin du deuxième et dernier mandat du président Nkurunziza, poursuit-il, des partis politiques de l’opposition et des organisations de la société civile ont initié le Cnared en guise de continuation du mouvement citoyen de protestation contre Nkurunziza. Ainsi, des représentants de ladite campagne et des leaders de l’opposition ont ensemble organisé des réunions et contacts diplomatiques et stratégiques de haut niveau. « La crédibilité et la force du Cnared résulte de cette conjugaison d’efforts. Tant qu’on avançait, la société civile a senti le besoin de défendre spécialement les principes et valeurs démocratiques et la lutte contre l’impunité par ses approches et procédés. » C’est ainsi que, souligne Vital Nshimirimana, depuis la réunion tenue à Nairobi du 19 au 21 octobre, les représentants des principales organisations de la société civile ont décidé d’élaborer un document spécifique sur la compréhension par la société civile, de la crise burundaise et des ébauches de solution. « La campagne Halte au troisième mandat s’est retiré du Cnared pour défendre les positions et propositions contenues dans le document conçu à cet effet. Il l’a également fait après une évaluation positive du pas franchi par le Cnared qui a déjà atteint sa maturité. » D’après Vital Nshimirimana, que ce retrait soit annoncé à la veille de la réunion de Kampala n’est qu’une simple coïncidence.

Notons que pour les membres de la campagne Halte au troisième mandat de Pierre Nkurunziza, le combat continue. Au point 8, ces organisations « mettent en garde les différents acteurs contre toute tentative de compromis conduisant au maintien de Nkurunziza au poste qu’il a usurpé ainsi que tout arrangement pouvant offrir l’occasion à certains de jouir de l’impunité des crimes commis. »

Forum des lecteurs d'Iwacu

45 réactions
  1. KABADUGARITSE

    L’histoire n’instruit pas les peuples. Je m’en souviens encore comme si c’était hier, et les mots de ce Pasteur rwandais, fin mars 1994, résonnent encore dans mes oreilles. Pas par sympathie pour les rwandais mais par amour des chercheurs de mines de la paix. Un weekend, il invite les responsables des partis politiques au pouvoir et de l’opposition intérieure ainsi que les principaux responsables religieux, pour amorcer un dialogue permettant de lever les blocages de la mise en place du Gouvernement de Transition à base élargie décidé par les accords d’Arusha, fin 93. Très peu ou peu se sont présentés au rendez-vous. A l’issue de la rencontre qui n’a pas pris de décisions, car peu représentative, notre pasteur a conclu, en kinyarwanda, en ces mots, : « Umukunzi w’inda agenda areba inda ye ».

    Notre pasteur avait souhaité apporter sa contribution pour la paix de ses concitoyens mais sa main tendue n’a pas trouvé d’appui. La suite est connue du monde entier.

    Et, pauvres burundais. Voyons-nous où nous mettons les pieds sur les sentiers de nos collines? Pensons-nous à nos frères et fils qui se « suicident » pour combattre ce qu’ils appellent « 3ème mandat »? Pensons-nous à ces corps sans vie, mains liées dans le dos, que le voyageur du petit-matin retrouve sur les bords de nos pistes et dans nos vallées? Car un bon politique doit d’abord être un patriote, avons-nous, dans les rangs de ceux qui nous gouvernent, des patriotes? Oui, la paix nationale est assurée à 99,99%, sous-entendu que seuls quelques habitants de la Capitale Bujumbura posent problème. Oui, souveraineté nationale. Le mot souveraineté rimerait-il à autosuffisance pour un pays comme le nôtre? … Ngo Umwami yarasavye umuhivu kandi n’umwamikazi yaratiye uruhindu. Quelqu’un aurait-il jamais vu une nation qui fonctionne financièrement et politiquement avec une Capitale instable et/ou paralysée?

    Et en attendant la paix que nous rechercherons nous-même ou qui nous sera imposée de force, notre peuple se meurt, notre économie sombre sans oublier une diplomatie chancelante qui a même oublié ceux-là même qui nous ont soutenus dans les jours les plus sombres que nous pensions avoir passés à jamais. Pour ceux qui croient, il ne reste plus que la prière pour notre patrie. Pas pour avoir la paix, mais pour se présenter sains devant la Porte Céleste.-

  2. Lead

    Recalibrons.
    1. Madirisha ouvre le débat par une phrase assassine de Museveni: “Je vous demande, dans les deux camps…”. Il (Madirisha) termine par la replique de P. Nkurunziza le 30 décembre: (a) “il n,y aura pas de négociations, (b) seul le dialogue interburundais au Burundi”. En un mot, Museveni ne reconnait que deux camps: le CNARED et le regime Nkurunziza qui doivent NEGOCIER (et non dialoguer). Voila donc le decor, dans des mots crus.
    2. D,ou deux questions-clés: (a) P Nkurunziza peut-il refuser de négocier avec le CNARED? (b) Peut-il s,opposer a la Maprobu? Inutile d,y répondre.
    3. Pour rappel, la Maprobu tirera ses 5000 troupes de l,East African Standby Force (EASF), specifiquement de l,Ouganda, le Kenya, et l’Ethiopie. Et le commandant de l’EASF annonçait récemment sur une chaine de television kenyane que leurs troupes sont fin pretes pour tout déploiement, au Burundi ou ailleurs. Nkurunziza a-t-il les moyens de combattre ce bloc regional avec ce qui reste de son armée?
    4. Concernant la fameuse souveraineté, certains zélés DDs dont l’ambassadeur Albert Shingiro, croient que le déploiement de l,EASF exige l,aval du Conseil de Sécurité de l,ONU. Une hérésie pour qui connait la charte de l,UA. L,aval du CS n’est requis que pour obtenir un soutien financier de l,ONU. Sinon, la charte de l,UA donne les pleins pouvoirs aux organisations régionales de lever les fonds et d,imposer la sécurité par la force dans leurs zones d,influence, sans resolution onusienne. Les exemples sont legion. L,EASF battant pavillon UA debarquer au Burundi sans l,accord du Burundi ou de l,ONU. Elle n’attend que des fonds pour se deployer.
    5. D’ou viendront ces fonds? Simple: ceux qui paient nos troupes de l,AMISOM sont ceux-la memes qui exigent des négociations sérieuses et immédiates entre le regime DD et le CNARED. D’apres les experts, moins de 50% de la ligne budgétaire AMISOM Burundi suffisent pour financer le déploiement de Maprobu. Le bras de fer de Nkurunziza risque d,être de paille. A sa place, je sauverais les nattes a temps.

    • Nukuri Jean

      Apparemment, vous êtes dans le secret des dieux. Soyez un peu plus clair, nous vous en conjurons!

  3. Yves

    A part la Corée du Nord – et encore – je ne me souviens pas avoir vu un gouvernement faire un tel vide diplomatique autour de lui en si peu de temps. C’est … consternant. Après avoir bravé les USA, l’Union Européenne et la Belgique, voilà que ce gouvernement brave l’Union Africaine… une deuxième fois d’affilée, deux jours à peine après la déclaration incendiaire (et au demeurant complètement stupide) de son président. Et voilà maintenant que l’on invoque un point de détail sur le timing, alors que le monde entier s’accorde à dire qu’il y a urgence à résoudre la crise ! C’est une réaction aussi idiote qu’infantile, qui démontre une nouvelle fois la médiocrité de l’équipe Nkurunziza. Savez-vous pourquoi ces négociations sont mort-nées ? Tout simplement parce qu’il n’a jamais été question de négocier pour le pouvoir. Leurs conditions sont, comme d’habitude, à prendre ou à laisser. Plus le temps passe, et plus leur situation sera intenable car leur jeu est devenu tellement prévisible que cela leur a ôté toute crédibilité. Personne n’est dupe. Cela va devenir de plus en plus encombrants pour la Chine et la Russie de soutenir Peter.

  4. Nukuri Jean

    Je ne suis pas nécessairement d’accord avec l’interprétation que chacun veut faire de notre constitution et des accords d’Arusha. Toutefois, je me demande pourquoi nous voulons nous entretuer: Nkurunziza n’a jamais dit qu’il briguerait un 4e mandat(selon certains); après avoir annoncé sa candidature au 3e mandat, il ne s’est pas mis à tirer sur la population, c’est l’opposition qui a commencé à lancer des pierres sur des policiers; après son élection, Nkurunziza de s’est pas non plus mis à assassiné son peuple, c’est l’opposition (qui voulait faire comme au Burkina Faso, pourtant un pays différent du nôtre) qui s’est mise à manifestation violemment, la police ne faisait qu’essayer de rétablir l’ordre; puis il eut ce fameux coup d’état lamentablement raté(mais oh! combien mesquin, méchant et irrespectueux de la démocratie) du 13 mai. Le lendemain de ce coup d’état, Nkurunziza ne s’est pas mis à tirer sur la population, mais les opposants au 3e mandat ont redoublé de stratégies de violence et de provocation, aucun regret, hélas!, il fallait en finir avec Nkurunziza. Tous les moyens étaient devenus bons!
    Je l’ai dit, et je le répète: Nkurunziza n’a jamais dit qu’il briguerait un 3e mandat (selon lui), alors pourquoi ne sommes-nous pas capables de nous parler, de faire valoir notre point de vue sans prendre des armes, sans nous engueuler irrespectueusement? Pourquoi nous entretuer, juste pour à peine 4 ans? Pourquoi mettre le pays à feu et à sang pour à peine 4 ans? Pourquoi?

    • Yves

       » Pourquoi mettre le pays à feu et à sang pour à peine 4 ans? Pourquoi? »… c’est très exactement la réflexion que Nkurunziza aurait du faire avant de s’imposer au forcing, en menaçant les juges de la Cour Constitutionnelle et en bravant la Communauté Internationale. Il est l’unique responsable, car c’est le premier maillon d’un enchainement de fait, qu’IL enclenche. Quant à votre « analyse » du Burkina Faso, elle en dit long sur le grand « démocrate » que vous êtes. Aujourd’hui, Compaoré, le despote qui voulait dominer son peuple pour l’éternité va être jugé. Vous feriez bien de vous inspirer de ces évènements pour imaginer comment se terminera ce troisième mandat (puisque apparemment vous avez du mal avec les chiffres ^^)

      • Nukuri Jean

        Alors, si je comprends bien, vous avez trouvé votre bouc émissaire en Nkurunziza et vous vous dites: <> Quel cynisme! Voilà, vous l’avez trouvé votre prétexte, plus rien ne vous retiendra. Allez-y!

        • Yves

          il ne s’agit pas de trouver un bouc émissaire pour le plaisir mais bien de poser une analyse lucide, chose qui vous manque cruellement.

        • Arrêtez avec vos réflexions bidons! Vous pataugez comme si vous veniez d’une autre planète. Bouc émissaire, preuves de ceci ou de cela. Le Burundi souffre d’une maladie incarnée par des hommes comme vous. Vous voulez montrer que vous êtes bons, les autres sont mauvais… Ok quémandez votre pain, mais vous pourriez le faire sans déconner en vous faisant passer pour un homme lucide alors que la lucidité vous manque cruellement comme quelqu’un vous l’a déjà dit. Il faut être aveugle ou membre de l’équipe tortionnaire pour oser écrire ce que vous avez écrit.

      • Jean

        @Yves: Vous dites « en menaçant les juges de la Cour Constitutionnelle ». Quelles preuves avons-nous sur ce point? Ils auraient pu fuir comme le Vice-president l’a fait! Dans un systeme democratique base sur la regle de droit, on peut pas contester une decision de la cour constitutionnelle sinon on met en peril la republique. Voila la ou l’opposition fait une tres grave erreur. Le president Nkurunziza a beau etre mauvais et je ne suis pas son supporter mais on peut pas sacrifier la regle du droit (respect de l’autorite jurudique). Si on aime pas Nkurunziza on pouvait essayer d’autres moyens de resistence mais la ligne concue par le Cnared…est fondamentalement anti-republicaine! On ne va nulle part si on apprend pas a respecter le droit! Et ne me dites pas la cour constitutionnelle est corrompue…Il ya des mauvais arbitres dans chaque jeu mais on ne peut pas avoir un jeu sans l’autorite de l’arbitre. J’ajoute aussi qu’il est bizzare que personne a l’opposition ne parle meme pas de la responsabilite des juges en question. Si au moins on se battait pour une reforme institutionnelle profonde; mais comment peut-on alors faire ceci en contestant la decision de la cour constitutionnelle! Ou est la logique burundaise?

    • VIATOR

      tres simple comme reponse. Pendant que tout les chefs de l ‘opposition se la coulent douce a Bruxelles , le cndd -fdd tue , menance,mobilise , fait campagne au Burundi.les membres du cnraed vont se reveiller en dec 2019 ngo ils rentrent pour battre le cndd :Ne soyez pas etonner des echecs qu’ils risquent d’avoir.Au derniere election de 2015 je croiyais que personne n’allait partir voter.Meme les quartiers contestataire ont vote : ce qui m ammene a dire Etant a bujumbura j’appele ces oposant politique d’analyse si leur influence sur la population et si immense qu’il peuvent gagner les futur election sans etre sur le terrain.ca fait 2 fois 2010 et 2015 que Nkuru se presente seule alors que il y a 43 partis politique d’opposition .c’est pas normal

      • Yves

        @Jean : la Cour est aux ordres, et peut-être corrompues, je ne suis pas en dessous des tables pour y observer les pots-de-vin que l’on s’y passe ^^ quant aux menaces sur les juges, elles sont avérées, si seulement vous aviez lu l’interview faite par Iwacu du vice-président… Et ne venez pas me dire que l’homme a choisi volontairement l’exil, c’était un cas de force majeure, la vie de sa famille était en jeu. Cet homme a une conscience, lui. Donc, pour résumé : toute institution judiciaire aux ordres de pouvoir perd toute forme de légitimité. Point barre, et vos contorsions n’y changeront rien.

      • Jean

        Tu dis vrai a 100%. L’autre fois, je suivais un documentaire sur Nkurunziza et le CNDD. On voit que Nkurunziza a repris la tete du mvt grace, tout au moins en grande partie, au fait que Nyangoma dirigait le groups a distance, dans me luxe! Our politicians are useless fat cats. Nyangoma n’est suivi que par 149 peronnes sur twitter! Ca ne dit rien ca?

  5. Rose Hakizimana

    Kwicarana nabirigwa barica kazoza k Uburundi .
    Bari bakwiye kubona ko ari Iteka batewe kuko naho bifuriza Umunyororo abandi
    Nibo bakwiye IKIHANO cotuma Uwo wese aronse Ubutegetsi atazosubira kukorera ikibi Abanyagihugu
    kandi akamenya ko ategerezwa kwubaha Amategeko

    • Jean Paul

      Reka ndagufashe gato: CNDD-FDD yica abana, abavyeyi , abatama,abakecuru, abanyeshule. Nkuko Nkurunziza yabivuze nta kambi ya gisoda bari bwatere. Reverien Ndikuriyo yaranavuze ko ata n’agatumba bari bwafate inyuma y’imyaka 10 bagwana. Ariko baratewe iteka baremeregwa kwicarana na Leta yatwara ico gihe. Ibiganiro bizoba vyanka vyakunda kuko isi yose (cane cane ibihugu vya rutura) ntibishaka ivyabaye i Rwanda ko biba i Burundi. Nimba ibihano bikenewe ahubwo vyofatigwa CNDD-FDD yo itubaha Arusha kandi ariyo yayishikanye ku butegetsi

  6. l'histoire est en marche

    Ils disent qu’il n y aura rien le 6 janvier. Ils ne veulent pas d’un vrai dialogue entre les vrais protagonistes, on le sait bien. Mais ont-ils vraiment le choix? Evidemment que non, ils iront donc parce que contraints et forcés par les nombreuses pressions politico-diplomatiques et financières accentuées par une situation sécuritaire qu’ils n’arrivent pas à maîtriser.

    Ne nous faisons cependant pas d’illusion, ils iront parce qu’ils n’ont pas d’autre choix donc leur tâche principale sera de saboter systématiquement, de trouver toutes sortes de prétextes pour bloquer les négociations. Ils n’ont aucun sens de l’Etat, ils ne comprennent que les rapports de force. Ce n’est qu’une fois le dos au mur qu’ils concèdent la plus petite des concessions.

    La grande différence avec les fois passées c’est qu’aujourd’hui tout le monde a compris leur jeu. Les dérobades, les échappatoires, les promesses bidon sans aucune garantie de mise en oeuvre, ils peuvent oublier. C’est du passé.

    • Jean

      @l’histoire est en marche: Qui sont « les vrais protagonistes ». Pourquoi voulez-vous privatiser les affaires publiques du Burundi; et vous parlez de respect de la constition!!!. Tout Burundais/e est protagoniste d’apres la constitution. C’est notre pays! Il fait remettere le debat juridique au centre, c’est ca qui manqué. On politise tout!

  7. prime Karikunzira

    A la veille des négociation que l’on ne veut pas, mais qui finiront par arriver, que Nkurunziza soit encore vivant ou non, l’entourage de ce dernier court derrière des richesses et distributions des marchés et frais de mission, alors que l’opposition fait des contats stratégiques ici et là pour permettre leur retour au pays natal. Entre temps, notre ami sillonne une nation en feu parcourant des campagnes avec des villageois très affamés mais ayant le privilège de porter sur eux le flambeau de la paix. Mais laquelle vraiment??

  8. prime Karikunzira

    Dites à Nkurunziza et son cercle qu’on ne refuse pas une organisation créée ds les enceintes de l’Union Africaine. En effet, le CNARED est plus légitime que ceux qui usent de la force physique pour se maintenir au pouvoir.

    • Kagabo Ernest

      Monsieur prime Karikunzira , tu dois voir plus loin que ton nez, quand tu commences à chercher des raccourcis du conflit en l’attribuant à une seule partie je trouve ça malhonnête et aveugle. Tu peux donner une crédibilité que tu veux à CNARED Mais tu ne changeras la vérité sur terrain avec notre président prochain de sa population. Lui du moins il sait la valeur sure de la population. Que tu accepte ou pas??? Merci

      • Mayisha Gashindi

        hahaha!! Ce mensonge de s’approprier une quelconque popularité ne tient plus mon ami. Reka kubesha abenegihugu musigaranya ni zirya mbonerakure zirirwa zirahonya inganda. Abasigaye barabavuyeko kera kandi murabizi neza. Na Kamenge yarabahinyuye.

  9. Mayisha Gashindi

    C’est un homme qui a construit le Burundi sur du sable pdt ses 10 ans de règne sans partage. En effet, s’il avait laissé les vrais hommes d’affaires exercer sans aucune haine, s’il avait laissé les vrais projets s’opérer au Burundi, s’il avait laissé les STEVIA, etc… s’émanciper à temps, je suis sur que les jeunes qui ont manifestés et qui résistent à la dictature aujourd’hui seraient casés ds les différents bureaux de ces projets. Et lui il serait entrain de manger paisiblement et modifier la constitution comme il le veut à l’image de son voisin du Nord reconnu pour son excellence à développer et unir son peuple sans aucune betise liée aux divisions.

    • Theus Nahaga

      Vous avez peut-être raison. Le rejet catégorique d’une tranche de la population burundaise des magouilles de Nkurunziza et sa bande est nourri par le manque de perspectives économiques au Burundi. Nkurunziza n’a pas su comprendre que pour gouverner, il fallait créer des perspectives pour la population citadine et tous ceux qui sortent des écoles et des universités. Le vote populaire, il peut le gagner, les paysans Burundais de toute facon continuent à croire que les Banyakizungu sont une caste de prédateur (en cela, ils ont parfois raison). Seulement les populations urbanisées ainsi que ceux qui ont une certaine formation moderne, ceux-là demandent un Etat moderne qui ouvre des oportunités. Or cette population commence à composer un part non-négligeable des citoyens Burundais. Nkurunziza et sa clique ainsi que quiconque voudra diriger le Burundi à l’avenir doivent se rendre à cette evidence, même avec le suffrage des urnes, gouverner le Burundi sans se soucier des aspirations de ces populations urbanisées va devenir impossible.
      Nkurunziza et sa clique ont eu dix années qui furent marquées par des décisions chaotiques, un amateurisme des époques anciennes dans la gestion du bien publique et des affaires de l’Etat, des reculades sur tous les niveaux, bref un manque de leadership flagrant à tous les niveaux, qui est documentés par les statistiques de toutes les institution du monde. Les seules choses en constante croissance des dix années Nkurunziza furent la corruption qui gangrène désormais les institutions, les intimidations et les ingérences de l’executif dans le système de justice. Nkurunziza n’a pas su prévoir que les populations urbanisées qui sont constamment informées de ces statistiques allaient lui refuser toute allégeance des qu’une oportunité politique allait leur être ouverte. Cette oportunité était inscrite dans les accords d’Arusha qui ont permis à Nkurunziza et ses DD de prendre place sous les ors de la République. Tous les DD, où qu’il sont, savent qu’ils n’ont jamais su prendre et défendre ne fut-ce qu’une colline. Leur place aujourd’hui, ils la doivent non à leur bravure militaire, mais aux accords d’Arusha.
      Si Kagame passe au Rwanda (Kagame et son FPR ont gagné la guerre), c’est et c’est seulement parce qu’au Rwanda les populations urbanisées croient que demain va être meilleur qu’aujourd’hui. Les suffrages dans les urnes viennent légaliser cet optimisme ambiant. Le leadership des équippes Kagame est incontestable et se décline en statistiques que tout et chacun peut consulter. Au Burundi même les hommes du sérail Nkurunziza ne croient pas que demain sera bon. Ils s’arcboutent sur des biens mal-acquis qu’ils savent indéfendables. Faisant cela ils condamnent le pays mais cela n’a jamais été leur préoccupation.

      • Yves

        Theus, votre analyse est remarquable en tout point, il n’y a rien à rajouter. Merci

      • Jean

        Theus Nahaga: Bonne analyse mais quand tu parle de Kagame/ FPR, il ya des points qui crochent un peu. Le FPR, a la fin de la guerre en 94 disposait de 9 millions de dollars en reserves. Puis Kagame et son pays on pille des milliards de dollars au Congo. Le FPR a une branche commercial qui vaut 500 millions de dollars sans ajouter la fortune personnelle de ses leaders. En plus, ils peuvent gouverner plus librement (sans les contraintes des Accords d’Arusha) et donc plus efficament. Il faut pas que nous Burundais oublier pour une seconde que le success rwandais a ete opera au depends du Burundi. Si Kagame n’avait pas destabilise le Congo, l’economie burundaise aurait soit decolle ou bien nos jeunes seraient alles travailler en RDC. Mais c’est Kagame qui a detruit la CEPGL! Ne faire qu’applaudir Kigali demotre que nous savons rien des interest du Burundi et de la geo-politique sous-regionale et le jour ou on va cesser de nous considerer Rwandais, alors on verra clairement la realite. We are Burundians, not Rwandan!

        • RUGAMBA RUTAGANZWA

          @Jean

          N’importe quoi…! C’est donc KAGAME en pillant le Congo qui a empêché a Nkurunziza de mieux gouverner? C’est la présence de Kagamé en RDC qui a fait que Nkurunziza et sa clique ont massacré des centaines, voire des milliers d’opposants FNL en 2010-2011? C’est Paul KAGAME qui a fait que le Gouvernement NKURUNZIZA n’a jamais pu se hisser à la hauteur des en enjeux politiques de son pays gangrené par une corruption instaurée en mode de gouvernance, un systeme judiciaire aux ordres de l’executif et des Generaux, un systeme educatif moribond, une incompétence a tous les niveaux de l’administration nationale qui n’avait jamais été atteinte dans le passé ? Pour vous, Nkurunziza et son administration ne sont responsables de rien ? Ce sont les autres, surtout Paul KAGAME, qui sont responsables de la mauvaise gouvernance du CNDD-FDD? Non franchement, vos propos ne tiennent pas la route et vous auriez mieux fait de les garder pour vous en vous taisant!! Merci.

          • Jean

            @RUGAMBA RUTAGANZWA:

            1) « KAGAME en pillant le Congo qui a empêché a Nkurunziza de mieux gouverner? »

            -Non, c’est pas seulement la faute a Kagame. Nkurunziza, son parti et la classe burundaise en general n’a jamais ete bonne dans la gouvernance a l’exception peut-etre de Rwagasore et Ndadaye qui, en bon stratege et economiste, juste apres son election voulait deja negotier avec la Sabena pour creer une plaque tournante de ses operations a Bujumbura. Pas mal a 40 ans!
            -J’entends beaucoup de voix qui disent que Kagame aurait finance et soutenu le CNDD-FDD des le depart. Quelle responsabilite attribuer a partir de ca? Je ne pretends pas pouvoir dire mais des analystes burundais ont manifeste des sentiments negatives par rapport a cette proximite.

            2) « C’est la présence de Kagamé en RDC qui a fait que Nkurunziza et sa clique ont massacré des centaines, voire des milliers d’opposants FNL en 2010-2011? »

            -Kagame n’a jamais proteste publiquement contre ca comme il le fait actuellement ce qui dit bcp sur la proximite allegee. Et puis le fait que Kagame s’agite sur la crise actuelle, manque de consistence, prete a pas mal de suspicions malsaines nuisibles a la stabilite du Brundi.

            3) « C’est Paul KAGAME qui a fait que le Gouvernement NKURUNZIZA n’a jamais pu se hisser à la hauteur des en enjeux politiques de son pays gangrené par une corruption instaurée en mode de gouvernance, un systeme judiciaire aux ordres de l’executif et des Generaux, un systeme educatif moribond, une incompétence a tous les niveaux de l’administration nationale qui n’avait jamais été atteinte dans le passé ?

            Tu dis vrai, le CNDD-FDD n’a jamais ete competent. Mais Nkurunziza a fait beacoup dans l’integration des forces de securite et fait de son parti un espace pour « tous les Burundais ». On se souvient ici de Kadege qui a un certain moment aurait dit que (je ne confirme pas et ne soutiens et ne crois pas dans les « ethnies » burundaises) que le Tutsis qui allaient au CNDD-FDD n’etaient que « imperekeza » (marionnettes), au moment ou nous etions habitues a des partis hutus ou tutsis! Par, ailleurs, le CNDD-FDD, dont je deteste la gouvernance, n’etait pas seul dans la gouvernance. Ou est la responsabilite des Vice-presidents et ministers Uprona? Pourquoi ne pas aussi explorer le role du partage de pouvoir, sous Arusha, qui, tout en creer un espace pour l’accalmie, a creer un systeme ou l’opposition a perdu son role veritable d’opposition? Pourquoi ne pas examiner l’impact d’un souci excessif, sans doute non fonde aussi, envers le danger « ethnique », jusqu’au point ou nous avons l’ethnisation des institutions sans ethnies. Nkurunziza n’etait pas a Arusha! Si on avait correctement pose le problem burundais au lieu d’institutionaliser ubuhutu, ubututsi, ubutwa, en ethnies (alors qu’elles n’en sont jamais ete) puis en criteres de selection constitutionnels, contre les Burundais/es d’autres origines (Asiatiques, Congolais, Tanzaniens, Grecs, etc), on se serait focalise sur le veritable problement de reforme de l’Etat et le combat du developpement.

            4) Pour vous Nkurunziza et son administration ne sont responsables de rien ? Ce sont les autres, surtout Paul KAGAME, qui sont responsables de la mauvaise gouvernance du CNDD-FDD?

            Je reitere que le CNDD-FDD tend a gouverner avec une mentalite villagoise par faute de cadres competents et de culture de la gouvernance moderne. No debate there, I agree with you! Kagame ferait mieux de ne pas nous enfocer advantage. Nous sommes deja trop bas!

            Bonne comprehension! Je respecte le Rwanda et Kagame a ses miracles admirables. Mes amis sont en majorite des Rwandais pro-Kagame exactement mais comme j’ai deja dit, Burundi and republican values first!

        • Theus Nahaga

          @Jean,
          je ne crois pas que ce fut l’argent qui fit défaut à Nkurunziza et ses équippe successives, mais plus un manque de leadership et de vision pour l’avenir du Burundi. Le régime Nkurunziza s’est illustré dès le départ par des décisions irrationelles, illicites et dans une opacité totale dont la vente du Falcon présidentiel et le coup d’Etat imaginaire de 2006 et les actes de torture sur Kadege et Ndayizeye furent les illustrations les plus marquantes du régime Nkurunziza. Suivirent les emprisonnement et les executions extrajudiciaires. Puis Nkurunziza a laissé la corruption s’installer et gangréner les institutions. La géstion des affaires de l’Etat est devenue chaotique et illisible. Nkurunziza s’illustra par ses matchs de Foot, ses prêches en son temple et ses travaux communautaires dérisoires. Mêmes les bonnes décisions comme l’accés de tous les enfants á l’école comme les soins de santé pour tous furent prises sans préparation, leur application ne fut jamais l’objet d’un suivi et d’un contrôle adéquats. Tous cela ne fut jamais de nature à attirer les investissements et á encourager les institutions internationales qui auraient pu appuyer notre Etat.
          Pourtant en 2005 le Burundi avait des atouts sérieux á faire valoir: Nkurunziza arrivait au pouvoir dans un pays revenu de ses errements ethnicistes. A Arusha on avait eu l’occasion de mettre nos haines, nos rancoeurs et nos suspicions sur la table pour pouvoir formuler une possibilité d’un vivre ensemble, Mmais Nkurunziza et ses équippes ont cru qu’ils s’agissait de prendre une revanche sur une histoire sordide avec laquelle peu de Burundais aujourd’hui ont encore un lien direct.
          Peut-être Kagame et le FPR avaient de l’argent, mais je crois que le facteur déterminant fut que Kagame voulait sortir le Rwanda par le haut, convaincu que seul un développement économique permettrait de dépasser l’ethnisme qui n’est qu’un avatar des luttes pour les ressources.
          We are burundian comme vous le dites mais si nous parvenons pas à produire un leadership conscient que le Burundi a 10.000.000 d’âmes á nourrir alors le Burundi nous passera entre les doigts. De ces millions il y a un bon quart de gens urbanisés qui ont accés à l’information mondialisée, accés aux statistique qui montren le degringolade de notre pays. Ces gens ne sont plus prêts à accepter un leadership médiocre, dont le seul argument est le suffrage des urnes. Ces gens, quoique minoritaires dans l’isoloir veulent voir leurs aspirations prises en compte par les gens qui gagnent la majorité dans les urnes. Je reviens donc à mon propos: les DD auraient pu se choisir un leadership efficace, ils ont choisi Nkurunziza qui est un médiocre et c’est tout le pays qui sombre.

        • Mayisha Gashindi

          Pardon Jean. Mais je trouve ton analyse vraiment ridicule.
          Je pense que c’est immature de vouloir justifier ses propres erreurs par les actes de l’autre. En effet, Nkurunziza serait alors un vrai faible si quand on déstabilise le Congo, il est touché. J’ai tjrs cru plutot en l’analyse de Theus Nahaga qd il dit que l’handicap premier de Nkurunziza est qu’il n’a meme pas pris une seule colline par les armes. Au fond c’est qu’il n’a jamais été populaire puisque s’il avait été populaire, au moins il aura eu les portes ouvertes d’une seule colline. Or ça n’a pas été le cas!

      • Bakari

        @Theus Nahaga
        « Tous les DD, où qu’il sont, savent qu’ils n’ont jamais su prendre et défendre ne fut-ce qu’une colline. Leur place aujourd’hui, ils la doivent non à leur bravure militaire, mais aux accords d’Arusha. »
        Manifestement vous n’êtes pas d’accord avec le dicton qui dit: « un morceau de viande se trouvant dans une mâchoire d’un chien ne peut être récupéré qu’avec un coup de gourdin sur cette mâchoire »!
        Puisque les DD ont pu extraire ce morceau des mâchoires d’un chien, comment l’expliquez-vous?
        A moins que vous considériez que le morceau de viande se trouvait tout simplement sur un plateau! Ou que la mâchoire n’était pas celle d’un chien!
        Ceci étant dit, de mon côté je suis contre toute personne qui tient à s’éterniser au pouvoir. Même si elle prétend avoir des réalisations sur son actif!

    • Jean

      Mayisha Gashindi: Parfaite analyse!

      • Mishibuka Alice

        Je dirais meme que Nkurunziza a été bcp plus populiste que Président. Il a construit le Burundi sur du sable surtout avec les missions ou les actes de la fameuse CNTB qu’il a lui meme avalisés, les pots de vins, les tortures, les promotions accordées aux ennemis du peuple coe Bunyoni, Adolfo et les autres, etc…etc….

        L’histoire bientot va nous en dire encore plus.

  10. Mugumyabanga

    hhh.. Ca cayi kiraturira kweri. Rwa rwaruka mwirirwa murahonya ds les quartiers des chomeurs, buca muvyishura! Vive le Burundi! Vive la constitution! Vive les accords de paix d’Arusha

  11. Malédiction- 1212Massacre

    Nkurunziza et sa bande du clan Nyamitwe et consorts n’ont aucun intéret pour répondre au dialogue. Car eux, ils sont hyper-sécurisés, leurs enfants ont été envoyés ds les écoles en Europe, mais nous, pauvre peuple, nous sommes obligés de rester ici. Et quand les Nyangoma, Sinduhije, Minani, Pacifique, Barankitse, Nzomukunda, Onésime, etc..etc… demandent à ce qu’on dialogue avec les preneurs d’otage du pouvoir, ces derniers refusent catégoriquement. Mais c’est en oubliant qu’ils n’étaient pas et ne seront jamais plus puissants et plus surs que le Général Adolfo

    • VIATOR

      le probleme de l ‘opposition Burundaise nuko bose bawakije baca bafata iyambere meme Pacifique qui avait dit qu’il ne fuirai jamais .la question est :Partout au monde les opposants sont restes a cote de leur peuple pour souffrir{Mandela,Gandhi,CHE,Kagame,M7….} .Chez nous Ils ne representent que leur interets personnelles.Au depart c’est Non au troisieme mandant maintenant on veut faire Arusha season 2
      on s’est servi du citoyen moyen comme levier : J ai honte quand je les vois.ils ont des diplomes ,ils ont tous ramasser des fortunes ici et la .Utiliser votre savoir faire,innover ,creer des jobs pour la jeunesse,il ya une vie apres la politique.Et le pays se portera bien .ceci vaut pour opposition et team Nkuru-cndd ..Les revolutions ARABE DU PRINTEMPS avait pour cause la vie chere et chomage chez les jeunes.Au burundi on detruit le peut qu’il restait a propos d’un mandant au lieu de crier pour le plein emploi ,condition de vie etc : on est un cas d’ecole comme Pays je vous assure

      • emasolo

        Le clan Nkurunziza n’ aura pas d’ autres choix que de continuer les negotiations. Ce clan Nkurunziza est maintenant isole politiquement, economiquement et diplomatiquement au niveau national, sou-regional et international. Le grand probleme du clan Nkurunziza, l’ opposition s’ est finalement unifie au sein du CNARED pour negocier le depart de ce dernier. On sait tres bien qu’ avec un leader incorruptible comme Nyangoma, Nyakuriser le CNARED devient une casse tete pour le pasteur ex-president. Le discours de Nyangoma a Entebbe montre tres bien que cette fois-ci il n’ y aura pas d’ immunite pour le clan Nkurunziza accuse de crimes contre l’ humanite specifiquement les tueries de plus de 200 personnes dans les quartiers de Bujumbura le 11 et le 12 decembre 2015. On a des photos comme evidences de cadavres les mains ligotes et balles dans la tete apres avoir ete arretes par la police ou la garde raprochee de Nkurunziza, les discours de haine de Nkurunziza et ses proches collaborateurs. Des videos de temoignages accablants des policiers ou soldats aujourd;hui en exil. J’ espere et je l’ espere encore que cette fois-ci, des arrestations du sommet a la base dans le clan Nkurunziza et des condamnations judiciaires exemplaires pourront enfin etre le debut de la fin des cycles des vioilences politiques au Burundi.

      • Mariya Budandwa

        @ Viator

        Bien dit, ils ont des diplômes et des fortunes mais on dirait qu’ils sont incapable tous de faire autre chose dans leur vie, ils veulent tous être président pauvre politiciens Burundais.

        • Jean

          Maria et Viator: Je soutiens vos analyses. Meme quand on parle d’un Nkurunziza incompetent, c’est Nyangoma, qui voulait diriger le CNDD a distance, qui a donne le cadeau a l’inexperience de Nkurunziza. Il voulait pas quitter son luxe et voila!

      • Kubera Kubanankera

        L’Arabie saoudite n’aura pas tardé pour pratiquer ses premières exécutions de l’année. Le royaume a tué 47 personnes condamnées pour «terrorisme», dont le dignitaire chiite Nimr Baqer Al-Nimr, figure de la contestation contre le régime.

        • Jmm Man

          Et donc?

      • RUGAMBA RUTAGANZWA

        @Viator,
        Vous ne nous assurez de rien! Vous n’êtes qu’un menteur..! Qui ne fuirait pas, s’il le pouvait, devant la brutalité d’un Gouvernement qui a livré les citoyens burundais a la brutalité et aux sévices divers (y compris le viol, un crime de guerre) de la police et des Imbonerakure qui ont maintenant le droit de vie ou de mort a tout Burundais suspecté d’être contre le 3ème mandat de Mr NKURUNZIZA peu importe d’ailleurs son appartenance ethnique? J’ai de plus en plus l’impression que depuis avril 2015, la police burundaise et les Imbonerakure peuvent tuer qui ils veulent où ils veulent, quand ils veulent et comment ils veulent sans aucune poursuite et sans rendre compte à qui que ce soit, surtout pas à la justice burundaise inexistante depuis belle lurette. Quand j’entends le Ministre des Droits de l’Homme parler de viol à RFI et le porte-parole du Ministère e l’Intérieur contredire ses propos, je me demande vraiment s’il contrôle quoi que ce soit en matière de droit de la personne humaine au Burundi ! Les décisions se prennent ailleurs. Lui et la plupart d’autres dignitaires politiques ne sont que des suiveurs. Ils ne sont pas moins responsables et coupables.
        Pacifique NINIHAZWE avait raison de fuir ce pays où la loi est violée au su et au vu de tout le monde, où des crimes graves y compris des exécutions extrajudiciaires massives sont commises sans qu’aucune poursuite ne soit engagée ! Je suis sûr que si tu étais à sa place, tu ferais de même… !

      • Mishibuka Alice

        hahaha!! Cher Viator, qd Gabriel RUFYIRI manifestait contre la vie chère, tu l’as soutenu? Et maintenant tu te demandes pourquoi l’opposition a fui et n’est pas restée au bled coe on fait les Ghandi, Mandela et d’autres héros dont tu cites sans connaitre véritablement leur histoire.

        Primo, je te corrige quand tu mélange la fierté nationale Pacifique avec l’opposition. Peut-etre que tu l’ignores, Pacifique est de la société civile tandis que l’opposition, la VRAIE, se regroupe au sein du CNARED une organisation créée ds les enceintes de l’union africaine en Ethiopie pour le Burundi.

        Secondo, je te remercie de comparer l’opposition burundaise coe Mandela,Kagame, Ghandi, et d’autres fiertés de leur pays.
        Tierco, je te rappelle que Kagame avait fui et que Mandela, Ghandi n’avaient pas fui car le pouvoir qu’il combattait n’avait pas ordonnée à leur police et leur milice de massacrer les opposants et militants des droits de l’homme.

    • Jean

      Malédiction- 1212Massacre: On dialogue sur quells sujets au juste? La reforme institutionnelle, le respect de la regle du droit, efficacite institutionnelle, quoi? Je ne vois aucune publication serieuse sur quoi que que ca soit de la part de ces gens! J’ai vu sur TWITTER un document en anglais adresse a Museveni mais le fait meme que ce document soit en anglais et non publie te dit sur becuacoup sur leur style de leadership: No accountability towards the people; as if those talks or negotiations were on private matters!!!! C’est le Burundi des Barundi et non du gouvernement+Cnared!

      • Mishibuka Alice

        Tu veux qu’on adresse à Museveni un document en Kirundi?
        Tu veux qu’on sorte un document pour s’adresser au peuple Burundais alors qu’il ne fait pas parti de la médiation?
        Si tu veux un discours à la Nation, va sur http://www.bujumbura.be et tu vas écouter le héro de la démocratie et Président du CNARED Léonard Nyangoma s’adresser au peuple.

        Pour le reste, arreter de tergiverser comme un enfant et conseille tes Maitres à penser de faire ce qu’ils ont nié avant d’aller à Bruxelles et à Entebbe: C’est à dire se rendre à Arusha ce 06 Janvier 2016! Pas d’autres choix pour les dictatures.

        • Jean

          Alice: Pour toi donc quiconque critique une action de l’opposition supporte me camps presidentiel? Listen to me, I am only trying to scrutinize the democratic credential of Nyangoma and company. And I concluded, based in facts, that first accepting to carry out talks for Burundi and Barundi who are in their majority francophone, is only worthy of diplomatic pussycats i.e too weak. Second it may be construed as a sign that opposition does not value submitting their actions to public scrutiny. Dictators start that way!

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