Juvent Nduwimana, cet agent du service national des renseignements (SNR) qui revendique l’assassinat de trois sœurs italiennes a passé ce vendredi 3 avril sa première journée au commissariat de la police judiciaire de Jabe, après interrogatoire au parquet général de Bujumbura.
Pierre Claver Mbonimpa, président de l’Aprodh indique que c’est vers 19 heures que le procureur de la République Arcade Nimubona a présenté cet assassin à un substitut général. Ce militant du droit de l’homme déplore le fait que l’instruction s’est faite la nuit et qui pis est, en l’absence de toute assistance d’avocats. « C’est un cas atypique. Les Burundais et la communauté internationale n’ont d’yeux que sur ce cas. Avant l’interrogatoire, le magistrat instructeur aurait dû s’assurer que Juvent Nduwimana est assisté. L’Aprodh était prête à fournir des avocats », indique-t-il.
Juvent Kiraga (identité sous lequel l’agent du SNR prestait à l’Amisom comme personnel civil) est arrivé à Bujumbura vers 14 heures. Il a été cueilli par le G2 des forces nationales de défense. Pierre Claver Mbonimpa s’indigne de ce que l’agent ait d’abord été présenté à ses supérieurs du SNR dès sa descente d’avion. « Nous avons crié à travers les médias que c’est hors de toute logique que l’agent Juvent Nduwimana soit entendu par le SNR alors que de hauts responsables de ce service de la présidence de la République sont cités comme commanditaires de l’acte ignoble ». Et d’avertir. « Qu’il se rétracte ou pas, c’est blanc bonnet et bonnet blanc. Son témoignage a été entendu par le monde entier ».
Ce vieux militant des droits de l’homme atteste avoir vu Juvent Nduwimana sortir de l’audition à 22h06 ; une audience qui a commencé vers 19heures. « Il n’a apparemment pas été torturé », indique M. Mbonimpa.
Pour rappel : Lundi le 30 mars. Pour la première fois, trois radios privées diffusent dans l’édition de midi un témoignage d’un certain Juvent Nduwimana. Il confesse être un des assassins des trois sœurs italiennes le 7 septembre 2014 à la paroisse Guido Maria Conforti de Kaamenge. Il confirme avoir agi en tandem avec Mwarabu, un policier qui, en janvier, avait en premier passé aux aveux et qui l’avait cité. Les deux indexent les mêmes hauts responsables de la police et du SNR comme la matière grise de cet assassinat. Il s’agit du Lieutenant général Adolphe Nshimirrimana (patron des SNR au moment des faits), le général Gervais Ndirakobuca (alias Ndakugarika), Kazungu (SNR). Ils citent aussi des civils. Un fait nouveau dans le témoignage de Juvent Nduwimana : la citation d’un religieux.
Au nom de Dieu!!!! Pourquoi cette photo des 3 pauvres Sœurs au lieu de celle de Juvent KIRAGA? POURQUOI?
Tres simple: vous ne voulez pas voir leur photo? Cette photo vous derange pourquoi? Qu’on cache leur photo pour la tranquillite de certains, c’est ca ? Nos soeurs sont victimes de cette barbarie, elles sont venus de chez elles pour aider les moins nantis, la recompense? L’egorgement comme des petits agneaux!!!
Mbe ko Mbonimpa agira ubwoba ni iki? We ntiwera kuko amahera mwari mwamwemereye mwarase kuyamuha kumwe kwa wawundi wambere. Mubantu babicanyi bambere babaho ni MBONIMPA kuko we niwe anyegeza abicanyi muku rementaniriza umuntu batavuga rumwe, wosanga n urya ZEBIYA yama atera akaguma ari kwa Mbonimpa. Ariko imisi yigisuma iraharuye turakurindiriye.
hahaahaaaaaaa, huhuhuuuuuuuuu…….auiiiiiiiiii
Nico gituma SNR yaciye ija kumwakira ubwambere??
Hahahaha……………Urivuza mugenzi!!
Womenya ari Mbonimpa yari yamurungitse muri Somalia kugira amushimire ku kazi keza yari yamukoreye?
Burundi: En attente d’une Guerre ou bagarre généralisée?
Le Rwanda se prépare pour accueillir les réfugiés Burundais tout en tremblant,
croyant que cette guerre peut être un boulevard pour le FDRL.
Faut-il compter sur l’ONU ou la communauté internationale?
Je ne pense pas car même l’ONU serait entrain de négocier les preuves que
garderait le FBI sur la mort du 2è secrétaire général de l’ONU.
Dag Hammarskjöld, le deuxième secrétaire général de l’ONU, avait trouvé
la mort dans des circonstances qualifiées de « mystérieuses » en septembre
1961, quand son avion s’est écrasé près de Ndola, en Rhodésie du Nord,
l’actuelle Zambie.
Il effectuait alors une mission de paix au Congo qui venait d’obtenir son
indépendance. Il devait rencontrer le dirigeant du Katanga, Moïse Tshombe, alors que
la région avait fait sécession, proclamant son indépendance avec le soutien de certains
membres des milieux d’affaires occidentaux.
L’avion transportant le secrétaire général et ses collaborateurs avait décollé
dans la soirée du 17 septembre pour un voyage de 200 km, mais n’est jamais arrivé
à destination et n’avait eu aucun contact avec la tour de contrôle de l’aéroport de Ndola.
L’ONU rapporte que, vers une heure du matin, le 18 septembre, une grande lueur avait
été observée dans le ciel à peu de distance d’une localité du nom de Mufulira, en
territoire rhodésien (aujourd’hui la Zambie).
Une équipe de recherche et de sauvetage avait été envoyée et avait repéré
l’épave de l’avion vers 14h, le même jour, à 11 km environ au nord-est de l’aéroport.
Quinze corps avaient été récupérés ainsi qu’un survivant, Harold Julien,
décédé quelques jours plus tard de ses brûlures.
Preuves discréditant la thèse d’un accident.
En septembre 2014, une commission internationale formée de juristes
avait indiqué qu’il y avait des preuves que l’avion ne s’était pas écrasé par
accident mais qu’il avait été touché par un tir ennemi.
« Il existe une preuve convaincante que l’avion a fait l’objet d’une forme
d’attaque ou de menace au moment où il s’apprêtait à atterrir à Ndola »,
avaient insisté des membres de la commission qui citaient notamment,
depuis des années, deux témoins qui ont affirmé avoir vu un deuxième
avion tirant sur le DC-6, l’Albertina.
http://www.rfi.fr/afrique/20150330-rdc-onu-1961-dag-hammarskjoeld-zambie/
Je me demande si les Burundais ont encore raison de compter sur l’ONU pour résoudre leurs
problèmes? Ce dont je suis sûr est que « dutegerezwa kubana ».
Ils peuvent aussi etre des agents doubles: ils travaillaient au SNR pour le compte d’un parti d’opposition ou de la Société Civile; ils pourraient ausi etre des mythomanes, ces personnes qui s’endossent des crimes qu’ils n’ont pas commis, pourvu qu’ils aient en retour un peu de célebrité. Deux cas sont dejà arrivés en ces dix dernières années dans un pays européen que je fréquente. Mais je penche vers la première hypothèse , celle des infiltrés au SNR. Au Burundi, en effet, avec sa culture de cachoterie (dit pudiquement ibanga), il est pratiquement impossible qu’un criminel s’auto-accuse, gratuitement! Si ces (soi-disant) criminels l’ont fait, c’est pour une raison que nous pouvons deviner: démanteler le SNR, au profit des forces obscures qui veulent d’abord le chaos, et ensuite le pouvoir sans les urnes. En 2010, d’autres accusateurs s’étaient attaqués aux généraux, sans y réussir. Et je me souviens que quelqu’un alors avait écrit un article intitulé « Qui a peur des anticorps ? Les microbes ».
Un criminel peut-etre force de s’auto-accuser si ceux qui l’ont mandate (manipule???) optent toujours pour eliminer toute trace de temoins. Est-ce le premier cas au Burundi?
@Yabu. S’ils avaient voulu les éliminer, ils n’auraient jamais eu le temps d’aller parler à la radio ou d’aller en Somalie. Juvent donc compte recevoir de la part de ceux qui l’ont fait parler, plus d’argent que son salaire en Somalie! Je lui souhaite bonne chance!
Raconter, raconter, et raconter sans preuves tangibles de ce qu’on raconte n’est en aucun cas crédible comme témoignage.
Ce qui intrigue, c’est cet ajout d’un religieux du Centre de Jeunes de Kamenge. Y aurait-il une tentative de contourner et de transformer l’implication du « Guillaume », le chauffeur qui transportait les présumés suspects… en êtant au Rwanda?
Celui-là a eu au moins le courage (si ce n’est l’obligation) de rencontrer la justice pour livrer son témoignage. Il faudra le protéger pour qu’il ne soit pas assassiné et qu’on accuse par après les mêmes personne.
Maintenant il faut que l’autre ait le même courage… Ou la même obligation!
Il n’a jamais été au Rwanda pendant cette periode
Ntanakimwe mutubwiye unless it’s to be continued…